mardi 31 octobre 2023

GP7 et Pémol

2 petites sorties

Dimanche 29 Octobre  GP7 et Castellane, Lastours

Claire, Sylvain, Pierre, Jean Marie

TPES 4 heures  TPST : 1 heure

Balade proposée par Sylvain. Nous montons les 70 mètres de bartas au dessus du Pestril et miraculeusement Sylvain retrouve l'entrée du GP7 qu'il avait visitée il y a quelques mois. De l'autre coté d'une petite crète, a une dizaine de mètres il avait ouvert une nouvelle cavité. Les 2 étaient ventilées. Le GP7 souffle bien, Sylvain part dans la nouvelle grotte, qui aspire... J'entends très nettement ça voix qui passe entre les gravas. Simple traversée donc. Je le rejoins. Après un ramping assez serré, en plus un chêne a eu l'idée de pousser en plein milieu de l'entrée, le tube s'agrandit. En face il remonte vers le GP7, mais après 4 à 5 mètres, une chatière sur la droite donne accès à une petite salle ronde. Belle voûte bien creusée. Le sol est encombré de débris de gélifraction et de terre poussiéreuse. Une suite est envisageable sur un des bords. Nous creusons une heure. c'est facile et propre. Mais le diverticule d'entrée est vite plein. Il faudrait 2 gamates pour sortir à l'extérieur tous les gravas. Il n'y a aucun courant d'air. Nous décidons de sortir casser la croute. La vue sur les châteaux est superbe. Nous sommes pile en face de Mouscaille dont le figuier d'entrée se devine aisément. Ce genre de tube, très bien creusé, est il juste une perte passagère de l'Orbiel ou une ancienne partie Cabrespinienne perchée et coupée par la vallée ? Le contraste est saisissant entre le calcaire extérieur qui ne ressemble à rien et la perfection des creusements souterrains.


Repas avalé nous remontons vers le plateau et tombons pile poil sur une battue ! En descendant le ruisseau de la Castellane nous trouvons d'ailleurs un sanglier de 80 kilos avec le chasseur qui l'a abattu et qui se trouve bien embêté pour le remonter. Il vaut mieux chasser la bécasse.

A quelques mètres du carnage je retrouve une entrée de cavité sur le coté du chemin. Jolie, sèche, quelques salles. A la sortie Sylvain fait le point : "bizarre que cette cavité ne soit pas mentionnée sur Grottocenter ! Bon maintenant on va aller à la grotte de la Castellane. Elle est à 345m d'altitude" Il regarde son téléphone "tiens, on est à 345m !" "Mais c'est pour sur !"  Ce qu'on vient de parcourir est bien la grotte de la Castellane.

Nous redescendons l'ancien chemin qui descend le vallon vers les Ilhes. Nous avons donné notre itinéraire au chasseur qui doit prévenir ses collègues.  Assez bas le chemin disparait dans les brousailles et nous coupons vers l'Orbiel. De l'autre coté de la rivière un vieux chasseur, assis comme il se doit, nous regarde comme s'il avait vu une apparition. Toujours ahuri il nous passe un savon comme quoi nous sommes inconscients de traverser la friche en période de chasse, et habillés en noir en plus. On a beau lui dire qu'on avait crié et sifflé, nous n'arrivons pas à le calmer. Il doit être sourd et avec le bruit de la rivière il n'a pas entendu nos appels. Heureusement d'un coté, il aurait été capable de tirer au bruit et d'aller voir après !

Un jour inoccupé nous reviendrons avec une autre gamate vider le pierrier. Au moins une fois, pour voir. on est juste 70m pile poil au dessus de la résurgence...


Lundi 30 Octobre 2023

André, Jean Marie

Trou du Pémol, Cabrespine, TPEST : 8 heures

Notre dernière visite avait été une suite de réussites. Celle ci un échec en règle. Tous les tirs ont foiré. La roche est faillée, mille-feuille de pierre, calcite et terre. Le peu de roche en place est d'une dureté exceptionnelle. Nous nous sommes relayés au marteau burin jusqu'à épuisement. En fin de journée nous pouvons passer la tête au fond du diverticule. La suite : une voûte encombrée de blocs calcités. En plus la température extérieure fait qu'il n'y a aucun courant d'air. Avant de partir, par dépit et pour avoir l'impression d'une utilité nous détruisons un gros bloc sur la gauche. Enfin une opération qui fonctionne. Ceci permet de récupérer mon couteau et quelques goujons tombés en arrière. Et de voir que de ce coté là il n'y a aucune suite. Il faudra revenir par temps froid pour voir d'où vient ce courant d'air violent (oui ! oui !) qui avait permis la découverte du trou. Au fond, en haut dans la partie calcitée ou en bas, sur le sol bouché par les gravas de nos tirs ?

pour se défouler...


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