lundi 14 mai 2018

Sous les gamates...


Kondalé Trassanel
Jeudi 10 mai : Alain, Sylvain, JMarie
TPST : 11 heures
Samedi 12 mai : Pierre, Claire, JMarie
TPST : 9 heures

Axe Quasi Nord Sud pour répondre à Daniel !

Sortie du jeudi pour améliorer l'accès à la faille et équiper la suite. Explorer ?
Je devais y revenir le lendemain mais Alain était HS, moi à moitié et il faisait un beau temps extraordinaire. On y est donc revenu le samedi.

Jeudi Sylvain est revenu péter son trou de la pince à sucre avec mon exploseur. Sans succès. Ça vient donc de la paille...
Avant de partir il a mis un tir efficace au dessus du puits de l'Etron. La lucarne en dessous du Daily Star, elle, a résisté.


Le lendemain j'ai rééquipé le puits. Mais au fractio, Sylvain, toujours facétieux, n'avait pas laissé l'écrou sur le goujon...
Par le plus grand des hasards j'avais une sangle et j'ai mis en place une dèv sur une lame inclinée. Les chances qu'elle tienne étaient voisines de zéro. Et pourtant tout le monde à pu descendre et moi remonter sans qu'elle lâche ! Quand ça veut !
En remontant je comptais réquisitionner un écrou sur l'amarrage du puits en dessous, et j'en ai trouvé un sur un goujon inutilisé !
Prévoir de mettre une vraie dèv qui évitera le frac inutile.
J'ai mis un second tir sur la lucarne, aussi inefficace que celui de Sylvain. Par contre l'entrée de l'étroiture au dessus n'existe plus.
Prévoir également de modifier l'amarrage du puits de le Pachamama : la corde commence à bien s'user sur le maillon.
Prévoir également de vite remplacer l’équipement mis en place dans la faille par des plaquettes classiques et des maillons rapides. La plupart des plaquettes sont utilisables pour l'escalade, les mousquetons alus seront vite abimés.

Quelques photos des 2 journées dans l'ordre de progression :

Un des puits encore non baptisés
Vire au dessus des puits terminaux






Premières concrétions
On en était resté là (article précédent) :


Si on part à gauche du kit, presque plein nord :













Retour au kit :



On s'engage sur la vire
 





Semi tyrolienne
La suite encore inconnue : une faille quasi plein sud se rétrécissant progressivement : 


LA faille !





Vanille à gauche, caramel à droite






Rétrécissement terminal
Il y a bien un orifice mais toute désobstruction est impossible.
La faille longue d'une bonne dizaine de mètres et haute de 5 à 6 est ventilée (convection ?)

Puits à la remontée :




Maintenant que vous pouvez vous repérer, petit résumé vidéo :




Fin de cette partie. L'exploration continue. Nous n'avons pas encore trouvé l'origine du courant d'air. Les puits terminaux avec traces de mise en charge nous donneront peut être la réponse.

En attendant.
Merci à tous ceux qui nous ont aidés à reprendre cette cavité.
Au premier découvreur et aux équipes qui sont arrivées au tube Macron.
A Jean Claude surtout, qui a insisté pour me faire découvrir ce chantier abandonné.
A tous ceux spéléos ou non qui ont tiré des gamates : Cyprien, William, Alain, Etienne, Lionel, Vincent...
Et à celui qui faute de pouvoir descendre nous a perpétuellement encouragés.

























6 commentaires:

masdan a dit…

Les photos sont superbes,mais la vidéo rend bien compte de la difficulté de progression Waw !

jean michel a dit…

Je me doutais bien que la faille concrétionnée allait se pincer.
4 photos, un bout de topo et basta. Il ne restera plus qu'a déséquiper...
Il faut chercher du sérieux

Noël a dit…

Quel bonheur, superbe et bravo aux mineurs. merci jean marie pour ces magnifiques images..

Etienne a dit…

Conduit noyé paragénétique probablement à la même altitude que le III de trassa. Ponctuellement soutiré par ? Un niveau inférieur plus récent ? En tout cas il y a de belles traces d'écoulements, peut être assez pour identifier le sens... Si l'air ne part pas dans une mauvaise cheminée l'aventure pourrait se poursuivre au même niveau ou 40 m plus bas ! Bonne continuation !

sylvain a dit…

La partie concrétionnee doit se situer à environ -130 soit 400 m d'altitude.
J'ai pas les chiffres en tête mais je pense que ça doit quand meme être bien au dessus du 3 de Trassanel.
Pour le courant d'air, c'est pas gagné car tout communique.
Quand Alain et JM étaient au niveau de la corde mise en place pour remonter dans la faille, je les entendais parfaitement depuis le puits de la pince à sucre 50 m plus bas!

masdan a dit…

Suivre le chemin de l'eau semble la sagesse sinon j'ai fais une vidéo sur l'art de l'enfumage, et je peux vous prêter du matos.. avec deux ou trois systèmes donc plusieurs odeurs...et 5 ou 6 personnes aux passages clefs... De plus une petite visite au Pertusac vous détendrait, toute l'eau qui a été engloutie au Kondalé n'a pas eu être sans conséquences...