dimanche 18 mars 2018

Vivement samedi

Samedi 17 mars
Kondalé
Les deux JM
TPST : 10h

Toute la semaine j'ai préparé minutieusement cette sortie :
- fabrication de moultes pailles en 8 et 10
- préparation de lignes avec cosses en bouts
- réparation d'un accu Hilti de grosse capacité
- graissage des mandrins
- achat de 2 mèches de 8 et d'un nouvel accu.....

Lever à 5h30, visite matinale aux chèvres à Caunes puis rendez-vous chez Jean Claude avec les Briffon.
Ces dames vont se promener et nous descendons au Kondalé.

Macron est plein d'eau, au raz du déversoir, 150 à 200 litres à évacuer. Le siphonnage à la gaine ICT nous prend une petite 1/2 heure. Des petits vers blancs flottent en surface.On dirait des ténias !!

Arrivé au chantier, rebelote ! Il faut écoper quelques litres avant d'attaquer les hostilités.

La suite est brillante sinon héroïque : la première salve de deux pailles en 10 simultanées et copieusement renforcées (selon la technique "inversée") est phénoménale.
La suite restera d'un très haut niveau .
Comme il est d'usage, 2 spéléos pourront se croiser dans ce conduit "au galop"...

Nous atteignons le ressaut d'un mètre cinquante qui donne dans une petite salle.
A la bonne heure, nous pourrons stocker sur place, toutes les niches en haut du puits étant pleines de déblais.
Il n'y a pratiquement pas de courant d'air aujourd'hui. La lucarne qui barre la suite est très étroite.
Mais le moral reste bon.
Dans un dernier sursaut d'orgueil nous plaçons 3 pailles de confort sur le retour : 2 cannons et un refus d'allumage ! La Patchamama nous a remis en place.

mercredi 14 mars 2018

De la boue, de la sueur et ... de la boue

le 12 03 2018
Trassanel Trou de Béranger
TPST : 6 heures
JMarie

Non, je ne me prends pas pour Winston.
Balade solitaire pour réparer la sortie de Sylvain&son.
Arrivé sur le chantier je peux affirmer que le GPS est devenu un grand club. Enfin, un vrai, un club normal. Ou on a pas besoin d'être sabotés par les collègues des clubs voisins ; on se sabote entre nous.
J'avais laissé une charmant sas de stockage propre et sec permettant de se retourner tranquillement. Parcouru par un léger zéphyr...
Je découvre un affreux bourbier, inondé sur son point bas ; réduit à l'extrême. La quasi totalité de l'espace occupé par une boue tassée et retassée par le postérieur du sus-nommé. L'empreinte largement exposée ne laissant aucun doute. Une vraie fosse septique.
Sceptique je le suis également, quand m'étant enfin enfilé vers l'extrémité du conduit j'aperçois la "suite". Je crains fort que l'air puissant et régulier ne monte vers le plafond (lames et fissures plus ou moins terreuses) à la place de se jeter dans le soupirail décrit par Sylvain. 
Une faille vers l'extérieur : ma pire crainte.
Je dois reconnaître que pas mal de boulot a été réalisé. Le conduit a laissé place à une cloche bien dégagée. Travail d'Emile ? Si la protection de l'Enfance apprend  le fait j'en connais un qui se retrouve sur le JT.
Trois gus qu'il disait ? Foin du nombre seul le mérite compte ! Je m'attaque illico au bourbier. Une demie gamate de flotte puis 10 de boue. Soit 1/2 mètre cube. Je peux enfin me retourner. Je reviens au fond et dégage la lame d'un mètre qui partage le diamètre du soupirail La consistance passe du nutella chaud au moelleux pour finir sur un fondant de plus en plus ferme. La lame est trop grosse pour être cassée à la massette mais trop étroite et contournée pour les pailles. Il faudra innover avec des mini pailles. Je ne peux approcher du soupirail. Je tente de mettre le feu à un bout de PQ pour tracer la fumée mais le briquet refuse d'obtempérer. Retour à la salle pour un repas. L'étincelle veut bien allumer le réchaud. Je me souviens avoir un bout de bougie d'un cm au fond du sac. Elle daigne s'allumer au réchaud... Je repars en rampant dans le courant d'air avec cette fragile flamme. Elle aurait du s'éteindre vingt fois mais le pire n'étant jamais sur j'atteins la cloche. Le PQ s'enflamme et la fumée est brutalement aspirée par le soupirail. Un morceau est même arraché et disparaît enflammé vers l'inconnu. Ça me remonte bien le moral. Je sors encore quelques gamates. Il doit en rester une quinzaine pour vider toute la terre. Dessous apparaît un belle roche ocre et sèche...
Je commence à être cuit et congelé "en même temps". C'est bon pour le moral le courant d'air mais pas pour le confort.
Bravo à Emile !!! Quant au père comme pénitence, tu me dois une séance complète de tirage de gamates.
Attention : j'ai pris la sangle de la gamate pour nettoyage. Penser à la reprendre.

Etat du chantier après dépose du matos

Et qu'est ce qu'on aperçoit en haut à droite ???

Hé oui, une bonne gamate pour sortir l'eau...
Tu n'avais vraiment pas envie !

Cloaque

Chantier après dépose de près d'un m3 de bouillasse


lundi 5 mars 2018

Les portes se ferment

Samedi 4 mars
Carrière de Limousis
JMi E, Sylvain D, Felix, JMarie B et Claire, Florence avec grand papa et les gosses, visite de Jean Claude.
TPST : 6h

Le programme s'est déroulé comme prévu :
- après un accueil royal de Gilles, maire de la commune et 3 pailles dans le puits "des petits cailloux"
nous franchissons l'étroiture pour la grande première.
10 minutes plus tard, les carottes sont cuites et le fond de la faille entièrement fouillé sans aucune suite possible....
- qu'a cela ne tienne, nous équipons le trou du spit pour extraire Excalibur de son fourreau minéral.
Rapidement débloquée en rotation, il s'avère impossible de la sortir. Le défi demeure !

Ô preux spéléo, au cœur pur et à l’âme sans tache, toi seul sera capable  de la saisir !

Sylvain qui a équipé ce trou a réussi la prouesse de créer des frottements à tous les amarrages et déviations tout en tombant les 2 clés de 13 disponibles.

Repas au soleil, BBQ saucisses/merguez/côtelettes/chips  après les apéritifs maison de Gilles.
L’après midi promenade digestive pour tous sauf Sylvain et moi qui allons poursuivre la désob entamée par Etienne la semaine précédente au fond du "spit".
3 pailles plus tard nous remontons trempés.
Un tir de plus et ça devrait passer pour quelques mètres...
Aucun courant d'air.