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mardi 6 juin 2023

Nettoyage à Belvis

 Grotte archéologique, Belvis

TPST : 1 heure + quelques heures de travaux


Opération CDS de nettoyage : démontage à la Bové des structures métalliques protégeant l'ancien chantier de fouille sous le porche de la grotte. 

La mobilisation a été générale. Occasion de revoir des visages perdus de vue depuis un moment : Philippe M. sautille de ci de là à petits pas légers, même Ritonas est là, rayonnant ! Une palanquée de plus jeunes également.



Deux jours sont prévus. En fait la matinée suffira. L'après midi pendant qu'une équipe balaie le chantier, nous dégageons des blocs sur le futur sentier karstique. De la désob mais en plein air.

Visite de la petite cavité avec JNoël puis avec la fermière du coin.

Travail efficace (et pas bien lourd) dans une très bonne ambiance. Journée de rattrapage pour les absents : il faudra combler les fosses avec du gravier...

jeudi 12 novembre 2020

"L'escalade", dernière tentative au Mounégou.


Samedi 24 Octobre 2020

Mounégou, Mijanès, 09

Sylvain, Guillaume, Jean Marie + Julien (Sorèze) et Laurent

TPST : 10 heures


 Mais malheureusement pas la dernière.

1° visite il y a quelques années, pour le fun.

On y est revenu il y a 3 ou 4 ans pour tenter "l'Escalade". Sitôt arrivés au siphon, Michel commençait à se cailler et il avait réussi à démotiver toute l'équipe. J'étais content d'avoir baladé la hilti...

Retour l'an dernier pour divertir Guillaume et montrer le trou à Sylvain et Pierre. Juste promenade.

Ce coup ci on va enfin en découdre avec "l'Escalade"; Tout est prêt, petit perfo, acus, corde flambant neuve et l'appui de Laurent (prof d'escalade) 


et Julien (grimpeur, cordiste) du club de Sorèze


Guillaume s'éclate à franchir les obstacles. Je crois que s'approcher en camion le plus près possible de l'entrée est son péché mignon.

Avec Julien et Sylvain nous sommes vautrés sur le tas de kits, sans visibilité. Le camion se plante dans une plaque de neige. Patinage, marche arrière, patinage... On s'enfonce surement. Sylvain réussit à ouvrir. Juste à ce moment là un pneu finit par rejoindre un élément accrocheur et le camion propulsé d'un coup par la pleine puissance du moteur sursaute et démarre à fond. Sylvain qui tient encore la poignée est emporté par la violente ouverture du vantail. Je le vois s'étirer, se dérouler, se distordre. Seule sa longueur totalement atypique l'a sauvé d'une éjection sur la piste enneigée.

Le vantail finit par se refermer. Sylvain réorganise les différents segments de son anatomie pour les tasser dans ses 2 mètres habituels.

Bon, on arrive au bord de la doline.



Julien essaie sa sous combi de Superman, matelassée, comme les chevaliers sous la cotte de maille. Il y renonce. Et il aurait peut être mieux fait de la garder. Le temps est magnifique. Les névés bien réduits par le doux vent d'est de ces derniers jours enchantent le paysage... 


Pas longtemps. Dès les premiers ressauts, nous sommes au contact de l'eau de fonte. Mythique descente des 300 mètres. Le ruisseau est en crue. Désescalade des ressauts sous la douche, roche noire, vacarme des cascades. L'ambiance est extraordinaire. Quel regret de ne pas avoir un appareil photo étanche facile à utiliser !
100 mètres de corde à enkiter...

Nous voilà au siphon (-320). L'eau arrive de partout. 



Une première équipe s'engage dans la galerie remontante. Relayée ensuite par Julien/Laurent.


Le défi pour les autres est de ne pas succomber à l'hypothermie. Ambiance :





Tous les moyens sont bons pour gagner quelques degrés :

Bouteille de café chaud


The revenant...

L'escalade progressera d'une bonne cinquantaine de mètres. Lachés par la technique : plus de batterie.

Roche plus dure que prévue ? Mèche arrondie ?

Julien et Laurent laissent une corde en place. Et il n'y a plus qu'à remonter et à se réchauffer enfin.

Se changer dans le camion est un vrai bonheur. 

pas cher, pas cher...

Nous traversons la ligne de démarcation à 20 h 45, 15 minutes avant l'heure fatidique (Hé oui souvenez vous c'était le temps du couvre feu).

Rendez vous fin d'été 2021 ? Je n'ose plus utiliser le futur de l'indicatif, c'est un temps qui ne sert plus à grand chose.







































samedi 31 août 2019

Le Mounégou à sec

Samedi 24 Aout 2019
Gouffre du Mounégou, Mijanes, 09
Pierre, Sylvain, Guillaume, Jean Marie +...
TPST : 6 heures

Le bruit court, chaque année en fin d'été, que sécheresse et gelée précoce aidant, le siphon terminal se vide et qu' un courant d'air aspirant s'amorce, happant au passage tout imprudent qui erre au fond de la doline : isard, promeneur, spéléo... Tout.
Les conditions étant réunies nous voilà partis pour profiter de l'aubaine et faire découvrir le trou à Sylvain, qui commence à en avoir un couffle de tirer des gamates et à Pierre qui jusque là a réussi à éviter l'exercice précédemment cité.

Il y a longtemps que la moyenne d'age n'avait pas été aussi basse

Arrivée vers 10 heures dans un petit bosquet au dessus de l'entrée. Guillaume aperçoit  ce qui semble être un, puis deux spéléos sur le chemin du Tarbezou. Un autre serait descendu vers la doline.
Nous sommes comme des néolithiques à l’affût d'un point d'eau... Amis ? Ou ?
Nous établissons la liste de tous ceux que nous n'avons pas envie de voir. Il faut bien une bonne demie heure. On ne fait pas 30 ans de spéléo sans se créer des liens...

Je m'approche et j'ai la bonne surprise de croiser Lisa et Michel, Catalans que j'ai guidés il y a peu à Cabrespine. Echange de bons procédés après la visite d'En Gorner. Eric et Patrick les accompagnent.

Nous les laissons équiper et les suivons avec quelques nouilles. Ça tombe bien on n'avait pas encore enkité les cordes.
Descente sans problème, ils nous ont fait gagner du temps et on leur a permis d'atteindre le fond. Il leur aurait manqué 2 cordes.

P30 Lisa à la descente

Au fond le siphon n'est pas sec mais bien bas. Un fort courant d'air s'en échappe. Impossible de passer même en se mouillant dans l'eau gelée. Il faudra revenir et vite. Nous relevons la direction du passage avant de faire demi tour.

Salle terminale

Petit repas pendant que Sylvain tente les 100 mètres d'escalade qui sont "ni faits ni à faire" avec un burin et une massette. Il revient avant que la soupe soit chaude.

Il n'y a plus qu'à remonter. 


Michel ou Guillaume au passage d'une dév... tendue


Ça fait 3 fois que je viens et le trou me semble de plus en plus court.
Sortie au soleil vers 17 heures.


La partie la plus agréable ? Echanges au soleil.

Ce qui est écrit en italique est faux. Juste pour tenir le lecteur en haleine. Avec l'orage du lundi précédent l'actif à -80 coulait, le ruisseau du fond avait fière allure et le siphon était aussi plein que d'habitude. 
La seule façon de passer serait me semble t-il de percer au dessus de l'eau, à l'aveugle en suivant globalement la direction du ruisseau. En équipant le trou en fixe et en faisant tourner les équipes. Pour 2020 ?
Ce qui est sur c'est que le trou aspire. Certain au niveau du P30 ou la section est pourtant importante.

















jeudi 7 décembre 2017

4° Rencontres Occitano Rhodaniennes

Article en retard du 16 au 19 Novembre 2017
Le Pla 09
TPST : 6 + 10 heures
Claire, Jean Marie + une flopée de Tritons, un couple de Troglos, une paire de Catalanes, et notre collègue plongeur du SCM avec une équipe réduite

Vendredi 16/11
Arrivée au gite et balade vers le sommet du Tarbezou. Les conditions météos récentes (neige puis pluie et regel) expliquent le paysage polaire. Moins de la moitié de l'équipe arrive au sommet. Chacun a eu droit à son slide conclu avec plus ou moins de bonheur.







Film de "Brigitte Productions" :



Samedi 17/11
Le gros de la troupe part s'initier aux "petits pas légers" à l'Aguzou. Avec Claire, Laurent et Ludo nous parcourons Bufofret. Merci à Christophe pour la topo et les indications.




Repas festif le soir. Dégustation de "Caribou" amené par Sébastien de son Québec natal. Qu'est ce donc ?  Vin "renforcé" par du whisky !!! Pas enthousiasmant, dit comme ça, mais c'est pas mauvais. Formation en développement personnel par Laurence qui nous initie aux "accords toltèques". A ce point là de la soirée l'accord était effectivement trouvé. Le Caribou étant certainement plus efficace que les toltèques.

Film de "Brigitte Productions" :



Dimanche 18/11
Nous arrivons en force à En Gorner. Le gros de la troupe part vers la baignoire aux aragonite, guidé par Lisa et Caro. Fini les "petits pas légers". Ici c'est "à fond et toujours plus vite". Avec Charles et Cécile nous portons les bouteilles de Guillaume T. vers le siphon aval. Occasion de parcourir les 300 mètres de rivière. Nous laissons sur la plage Annick et Mathieu (SCM). Pour lui c'est la première sortie sous terre On ne peut pas dire que la large galerie est représentative de ce qu'il rencontrera s'il persiste dans cette nouvelle activité.
Nous repartons à toute vitesse retrouver le reste du groupe, suivant les rubalises heureusement disposées par Lisa. Nous les rejoignons alors qu'ils sortent de la piscine. C'est notre tour de nous déshabiller. Je ne me rappelais pas que la galerie semi noyée était aussi belle ! Ambiance rappelant Valgonera avec quelques degrés de moins. Retour au pas de course. Récupération des rubalises. Mais une épidémie brutale de gastro, entraînant les conséquences qu'on imagine les remplace par un marquage olfactif de première bourre ! L'origine du virus est inconnue. Si c'est l'eau bue au gite, je suis bien content de m'être abstenu et d'être resté fidèle au Caribou.
Crochet pour rejoindre l'équipe plongée et portage du matériel. Guillaume a parcouru plus de 170 mètres de siphon en 1° !
Nous sortons vers 18 heures

Film de "Brigitte Productions" :



Lundi 19 /11
Le matin : recherche d'un trou dans la vallée. Je l'avais trouvé rapidement avec Claire il y a quelques années d'après les renseignements d'un chasseur local. Depuis deux expéditions avec tout le matos de spéléo et de désob s'étaient soldées par des échecs. Avec les raisonnements de Jean Mi qu'on peut imaginer.
Le lâcher de Tritons dans le talweg n'a pas été plus efficace.
Le retour vers le chasseur est indispensable.
Après le départ de nos amis lyonnais Claire et moi randonnons autour du col du Sira.








lundi 9 mai 2016

Classique en Donezan

Vendredi 06 mai

Guillaume, Jean Michel, Claire, Jean Marie
TPES : 7 heures

L’objectif du jour est de retrouver l’entrée d’une cavité au dessus de Mijanès. L’aven m’avait été indiqué il y a 2 ans par un habitant. Il me l’avait montré depuis le coté opposé de la vallée. Nous étions monté (Claire et moi) au milieu des ronces et l’avions trouvé sans difficultés. La trace était bien enregistrée sur la tablette.
En Aout 2015 nous y sommes revenus, avec Guillaume et Jean Michel en renfort. Perfo, cordes, matos de désob… Après ½ journée en plein cagnard , j’ai été incapable de retrouver le trou. Les raisonnements n’ont pas manqué…
Je pense avoir compris mon erreur (nous étions montés un ravin trop proche) et ce matin nous nous retrouvons sur le parking, pour concrétiser.
Nous étalons allègrement tout le matériel. Soudain deux agents de la maréchaussée se pointent, sortent de leur véhicule et viennent vers nous à grandes enjambées… Qu’est ce qu’on a fait comme connerie ? Excès de vitesse ? Dans les gorges certainement pas. Moment de flottement …
En fait gendarmes à Quérigut, ils sont aussi spéléos et ayant vu nos kits, ils nous ont pris pour l’équipe qui doit aller avec eux le lendemain au Mounégou. L’ambiance se détend et nous échangeons sur les cavités locales.
La montée est toujours aussi pénible : poids du matériel, végétation… 



Après deux heures d’effort il m’est toujours impossible de retrouver le trou. Nous redescendons… Mais quelque chose me dit que la prochaine fois j’y reviendrai seul !
Dans l’après midi nous montons poser les kits à l’entrée de la Bentaillole et nous nous promenons sur la zone.






Samedi 07 Mai

Guillaume, Jean Michel,, Jean Marie
TPST : 9 heures

Claire et Séverine partent se baigner à Llo.
Nous démarrons vers 9 heures. Après presque une heure de voiture et une heure de marche nous arrivons à la Bentaillole. Descente de l’éboulis un peu aérienne. Petite désescalade juste au dessus du P30, on  ne savait pas qu’il était à cet endroit ; au retour on a mis une corde !
Enchaînement des puits. Guillaume équipe. Les spits sont en bon état et la progression est agréable.

Que celui qui a posé cette broche soit fier de son travail; Plusieurs décennies après elle est toujours opérationnelle !




Arrêt au bas du dernier puits (arrosé), le méandre terminal étroit et humide ne nous a pas enthousiasmés.
Remontée assez rapide, nous sortons vers 20 heures, satisfaits que cette fois spéléo n’ait pas rimé avec tirage de gamates.

Merci à Christophe qui m’avait donné les renseignements sur cette cavité. Cavité qui mériterait plus de fréquentation  tant pour elle même que pour la marche d’approche