lundi 28 septembre 2020

Reset

Samedi 26 Septembre 2020

Kondalé, Fournes

Sylvain, Marius, Jean Marie  TPST 10 heures


Rien de trés neuf. Descente facile et agréable. Chantier certes étroit mais sec et bien ventilé. Camp de base sec, confortable. Bonne soupe chaude et café. Remontée sans surprise. Pourtant à chaque sortie c'est le même cirque : le kit qui se coince (souvent), les puits qui s’enchaînent, les tubes...

Monter, ramper, transpirer, monter...

Au final on sort toujours dans le même état. Le corps pas trop mal sous l'effet encore présent des endorphines. La tête vidée, par la répétition des mêmes pensées : se longer, monter, ramper...


Aujourd'hui de grosses pluies sont annoncées pour la soirée. J'espère qu'elles ne seront pas en avance de quelques heures...


On y va ou pas ?

Guest star du jour : Marius, jeune sorézois, qui avait bien apprécié la nuit passée à Cabrespine nous accompagne (maintenant il faut être 3 pour remonter les gravas). 



Guillaume pensait que notre dernier tir avait précipité au fond de la faille la totalité des débris. Il n'en est rien. Nous commençons par remonter une bonne soixante de gamates. La faille s'ouvre,  le trou dégagé ne permet pas de voir bien loin mais le courant d'air se fait plus fort. Un premier tir de confort permet d'accèder à une lame qui coupe la faille. Guillaume parvient à la percer sans traverser (on s'améliore nettement) et Marius descend à son tour. La lame est descendue d'une bonne cinquantaine de centimètres. Il réussit à la débiter et les gamates s’enchaînent à nouveau.

Pour finir Guillaume dégage la base du chantier pour pouvoir se baisser et atteindre les blocs. 


Nous n'avons pas le temps de vider le chantier mais je vais y jeter un coup d’œil ; tout est bouché !!! L'élargissement de la faille qui se laissait deviner est plein. Je ne sais pas d'ou viennent tous ces gravas mais le tir a été terrible.

Du coup, grosse évacuation à prévoir pour la prochaine fois.


Le must de la cavité est toujours la remontée du puits de la Pince à Sucre. la vidéo ne montre que le dernier tiers. Plus bas les 2 autres sont beaucoup plus étroits. Chacun sa méthode : baudrier pédale poignée ; simplement pédale poignée ; ou ...rien :

Je ne sais pas si Marius reviendra... Pour une première il s'est remarquablement tiré de toutes les difficultés. En plus on n'a pas eu le temps de lui montrer la Faille Concrétionnée ! Pour le moment seul Frédéric V, son Président, est venu 2 fois... Toutes les candidatures sont bienvenues. Je ne raconterai pas d'histoires en disant qu'il y a une liste d'attente...


mercredi 23 septembre 2020

Le Roc d'Agnel se défend !

Dimanche 20 septembre 2020

Aven du Roc d'Agnel, Capbrespine

Claire, Jean-Marie, Philippe, Guillaume, Sylvain

TPST : 5 heures + 1 heure + 2 heures


Deuxième tentative pour découvrir l'Aven du Roc d'Agnel ce dimanche. A présent que l'entrée est repérée, les candidats se font plus nombreux, comme si ils savaient déjà dimanche dernier qu'on rentrerait bredouille !


Ça commence fort ! Nous retrouvons l'entrée sans encombre, encore recouverte des fientes fumantes de notre mouflon qui occupe visiblement très régulièrement les lieux.

Certains l'utiliseraient encore

Mais les réjouissances sont de courte durée.

Le haut du P10 n'est déjà pas très large


Arrivé en bas du premier P10, je jette furtivement un œil à la suite et comprend instantanément que la sortie va tourner court... pour certains du moins.

No comment...

"L'étroiture sévère" mentionnée dans la topo n'est pas un fantasme. Je ne suis pas très optimiste sur mes chances de la franchir, mais certain que JM ne verra pas le P 68 qui suit!

Au prix d'une bonne inspiration, je passe finalement l'obstacle. Guillaume, un brin prétentieux, le tente avec le baudard avant de finalement se raviser. Vient ensuite Philippe qui a l'air très confiant, pensant sans doute qu'il n'est pas plus trapu que nous. S'en suivent 10 bonnes minutes d'effort violent ! Poussé par dessous par JM, tiré et guidé par le haut par moi-même, le bonhomme grimace, éructe et vocifère, mais rien n'y fait malgré plusieurs tentatives. Ça ne passe pas ! Et il doit se résigner, un peu surpris "Normalement je les passe les étroitures!".

Occupé à équiper la suite, je ne vois pas Jean-Marie, qui, pour la forme fait mine d'effectuer une tentative, sans doute plus pour repérer le tir à venir...

Claire, qui n'en demandait pas tant raccompagne donc nos 2 dépités, dont JM, pour qui c'est un deuxième échec en autant de sortie !

Ajouter une légende

La suite (à 2!) se passe sans encombre. Nous trouvons sans trop de difficultés le puits parallèle de -55, ainsi que les amarrages de 92 qui ont correctement résisté à l'épreuve du temps. Arrivés au "col", nous choisissons le fort joli P30 qui nous amène au terminus de -104, plutôt que son voisin (-103).

Une sortie spéléo sans boue et sans difficultés n'étant pas vraiment une vraie sortie, je m'attaque à la cheminée remontante depuis le fond. Les choses se corsent. Pas facile d'escalader le tube quand on ne peut pas plier les genoux! Après 10 m de grimpette, je finis pas trouver une trace d'humanité...un fil de déto... La suite est défendue pas un rétrécissement vertical hérissé de dents de cochons, dont je ne viendrai pas à bout.

J'ai la confirmation, après l'étroiture de l'entrée que l'endroit n'était visité que par des nains, des enfants ou des anorexiques ! Au delà de ce passage, on voit encore sur 2 mètres verticaux. L'air circule, mais la configuration des lieux ne m'enthousiasme pas plus que ça. La descente se maîtrise (tant bien que mal) en contractant tous les muscles pour gérer sa vitesse et éviter l'effet suppositoire...

Remontée tranquille, agrémentée de chutes régulières de poignée, et bien lestés.

Sylvain

Nains, enfants ou anorexiques, je n'aurais pas osé l'écrire. Effectivement il n'est pas fait pour des hommes normaux, plutôt musclés, comme Philippe et moi. Ces bougres de jeunots sont comme le Grand Bleu : que des cotes flottantes et pas de sternum ! Des dauphins !

Je serais bien retourné "arranger" l'étroiture mais après sa sortie Sylvain m'en a découragé. La suite du trou n'en vaut pas la peine.

Tout compte fait on n'a pas tout perdu. Philippe nous a invités pour le repas de midi, bien meilleur que nos sandwiches, et l'après midi nous avons visité l'amont de Cabrespine.

Il faudra peut être revenir voir l'entrée proche du Roc d'Agnel repérée par Jean Pierre.

Jean Marie

jeudi 17 septembre 2020

Spéléo de surface

Vendredi 11 Septembre 2020 
Minerve (34) 
TPST : 10' TPES : 10 heures 
Claire, Jean Marie 

Lors de notre sortie à l'amont de l'Aldène j'avais amené une corde ; nous ne l'avions pas utilisée ; le puits d'entrée étant équipé (très confortablement d'ailleurs). Je revois la corde à l'entrée du trou posée près du sherpa, mais impossible de savoir ou elle était passée depuis. Comme je voulais refaire un tour dans ces superbes gorges nous profitons du beau temps pour tenter de la récupérer. Rien sur la vigne qui sert de parking. Rien à l'entrée du trou. Je descends rapidement chercher mes gants que j'avais oubliés au bas du ressaut. Je me rappelais parfaitement les avoir sortis pour remettre les baudriers aux initiés. Retour vers le parking par le chemin caché par lequel Jean-Phillipe nous avait guidés. 20 mètres après, la corde est bien là ! posée au milieu du sentier. 
Personne n'est passé ici depuis 1 mois ! Du coup nous repartons en aval pour une belle rando autour de Minerve. 
Dimanche 13 Septembre 2020 
Roc d'Agnel, Cabrespine 
TPST : 10' TPES : 3 heures 
Sylvain, Jean Marie 

Sylvain n'est libre qu'une partie de la journée et pour changer du tirage de gamate hebdomadaire nous avons projeté de voir les puits du Roc d'Agnel. Il a imprimé la topo et la fiche descriptive. Deux kits chacun pour équiper les 100 mètres de puits (20 kg pour moi, je les ai pesés au retour) Nous arrivons rapidement au sommet. Là ça se gâte : la végétation impénétrable, les dalles qui renvoient la chaleur (face sud-est), les données imprécises... Nous bartassons un moment. Je finis par trouver un joli porche et Sylvain me rejoint. 


Nous faisons un tour dans la petite galerie horizontale qui s'arrête au bout de quelques mètres... Sylvain a perdu la topo... Il sort son tel, réussit à capter et nous voila à surfer sur CDS11 et Grottocenter. 

Il finit par retrouver un article, ouvre la fiche technique : "Mais c'est écrit en roumain !!!" 
Non, en latin : Et Sylvain de déclamer le paragraphe avec une facilité surprenante. Ce qui ne nous renseigne guère sur la localisation de notre trou. Nous laissons là les kits et repartons séparément rôtir au soleil. Au détour d'un bloc Sylvain tombe sur le bestiau ci dessous :


Certainement celui que Jean Pierre avait aperçu il y a quelques années et qui l'avait copieusement empucé. De mon coté je remonte au sommet puis en redescendant je découvre des souches sciées il y a certainement un bon moment. 


En les suivant une sente peut être imaginée. Je ne connais qu'une personne capable de se promener dans le coin avec une scie : le Riton. Je suis sur la bonne piste qui me ramène... au porche ! Je refais un tour dans la galerie. On n'a rien raté. Peut être un passage au dessus de l'entrée. Je grimpe et effectivement je découvre un petit réseau sup, qui se termine au pied d'une cheminée. Pour monter, il faut se coller à la paroi et je suis en short, tshirt... Je reviens à l'entrée pour attendre mon coéquipier. Je trouve en dessous du porche une petite conduite horizontale bien sèche défendue par un rocher. Quelques coups de massette et je passe. Mais le conduit se termine au bout de quelques mètres. 


Première (petite) ou est ce que les locaux étaient passés du temps de leur svelte jeunesse ? Sylvain me rejoint au porche. Je lui montre le petit réseau sup et l'amène au pied de l'escalade. Le bougre à l'idée de se baisser et trouve un conduit descendant évident ! Au bas nous trouvons 2 amarrages fixes qui équipent certainement le P10 incliné décrit sur la topo perdue !!! Ça faisait 2 heures qu'on glandouillait alors qu'on était dans la bonne cavité. Des blaireaux !! Il est trop tard pour descendre. Nous retournons au parking sous un soleil de plomb. Heureusement la grotte touristique n'est pas encore fermée et nous avons juste le temps de prendre 2 bières glacées.

jeudi 10 septembre 2020

Le trou X continue

Dimanche 06 Septembre 2020

Trou X Trassanel

Géronime (SOREZE), Jean Marie

TPST : 6 heures

Géronime, marquée par son séjour récent au fond de Cabrespine, tenait à venir aussi creuser de ce coté de la montagne. Bonne occasion de revenir dans ce trou. J'y ai atteint les limites des possibilités pour travailler seul. Je m'étais arrêté sous un gros bloc. Poursuivre horizontalement ou descendre ? Ce sera l'objectif du jour. Le courant d'air aspirant est net. Les deux blocs menaçant notre chantier n'ont pas bougé. Les travaux avancent bien et dégagent un vide entre le gros bloc dessus et à droite et une paroi de terre bien sèche mêlée de cailloux à gauche et dessous.

Petit pont de terre qui empêche Scylla de descendre...

Petit moment de découragement : horizontalement la fissure se ferme. Heureusement l'extraction de quelques blocs de terre sèche ouvre un vide de plus d'un mètre de profondeur. Le courant d'air se fait plus fort. Géronime pense pouvoir descendre. Certes ses pieds atteignent le sol mais ll lui est impossible de s'y retourner. Au bout le fond semble plus large. Il reste un bon mètre cube de terre sèche à sortir pour rendre l'endroit vivable. Ce sera pour la prochaine fois ; à 3 cette fois.

Petite visite pour avoir une idée des lieux :



La suite ?