dimanche 21 juin 2020

Beranger, mise au gabarit Briffon

samedi 20 juin 2020
Emile, Sylvain
Beranger, Trassanel
TPST : 4 h

Entrée vers 15h, chargé mais pas assez. Oubli de l'accu, des bourradous, et du souffladou! Classique quoi...
Mais finalement, tout cela est bien superflu!
Pendant qu'Emile furète, j'attaque un tir d'élargissement dans un sévère rétrécissement de la cheminée terminale, à 3 m de hauteur. Semi-efficace, il faut buriner-massetter à bout de bras et surtout sans regarder pour ne pas se fendre la gueule...
Changement de stratégie pour le second. Je le prends à revers, perce et tire d'en haut. Moins fatigant et surtout aucun gaz pour moi vu que le trou souffle à bête.
Echec total pour le troisième. Je soupçonne un moment la ligne mais c'est finalement la paille (dont je n'ai pas noté le numéro de lot!) qui est en cause. Pas même un pschitt!
En redescendant, je tente le tir de la paille terminale restée en place depuis plusieurs semaines.
Cette fois, le pschitt est caractéristique du syndrôme de la paille molle.
On en restera là pour cette fois. La cheminée est presque au gabarit Briffon, soit de forme patatoïde d'environ 90*60 cm, ce qui devrait permettre à se dernier d'aller humer le violent air frais qui sort de là.
Au retour j'envoie mon furet dans un passage signalé par Jean-Marie, sans doute jamais exploré (sauf par un autre enfant) vu l'étroitesse des lieux. Nous sommes tous deux persuadés qu'il ne passera pas, mais finalement, en se rabotant les 2 oreilles, il parvient à s'immiscer et se retrouve dans une salle concrétionnée de 2*2*1 m, malheureusement borgne. çà reste probablement de la première...

Sortie à 19h, motivés par la boisson rafraîchissante du QG. Mais une méchante crevaison sur des pneus pourtant presque neufs (!) nous obligent à mettre à rude épreuve les talents de réparateur de JC, pour un retour sur 3 roues finalement à 21h!

dimanche 7 juin 2020

Gamates, gamates, toujours des gamates....

Samedi 06 Juin 2020
Kondalé, Fournes
Sylvain, Jean Marie
TPST : 9 heures


Après le coup d'essai à Béranger c'est vraiment la reprise. Quelques doutes, trois mois sans pratiquer, un record. Vais je me rappeler comment mettre un descendeur ? Je dors toujours mal la nuit qui précède une sortie ici. Ce trou n'est pas vraiment dur mais très engagé du fait des étroitures. Le moindre incident au fond et il y en aurait pour une semaine de secours.

Pas le temps de se poser trop de questions. La crue décennale, la troisième en 2 ans, n'a pas complètement bouché le passage. La bache posée par JMichel est grignottée 30 cm au dessus du sol par les cailloux que le torrent en furie a roulés sur toute la première partie... Les gamates et différentes barricades ont été lavées de leur sable mais les blocs sont restés. Le sable tapisse le sol du tube Macron et le passage est trés limite, mais pas totalement bouché. Une crue de plus et le tube sera plein.

Descente en une heure, Sylvain est déjà en train de percer.

A tour de rôle, un qui tire la paille, l'autre les gamates. Un échec, le bang attendu, remplacé par un pshitt foireux m'a fait passer le tour. Hélas !

Sylvain, descendu prendre son tour, s'attaque au tas de débris qui bouche la faille. Le bout de ses gants disparaît en grattant les roches acérées. Motivé par le courant d'air il continue à creuser et c'est le bout des doigts en sang qu'il remontera une bonne heure plus tard !

Pour moi c'est l'enfer. Tirer les gamates sur près de 12 mètres de verticale avec de nombreux frottements. J'ai perdu le compte, quarante ? Cinquante ? Plus ?

Même pas le temps d'aller pisser. Je dois demander une pause pour avaler mon sandwich en qq secondes avant de reprendre ce travail de forçat.

Bilan du jour : arrêt vers -12 dans le puits de la pince à sucre (les -200 sont dépassés). Faille de 2 à 3 mètres de long sur 15 à 20... cm de large. Au sol : un bloc, résidu de tir qui forme un plancher suspendu. De part et d'autre il est impossible de voir (heureusement peut être), les cailloux passent et rebondissent sur plusieurs mètres : "tic toc tic"... puis silence puis "bong" comme s'ils atterrissaient sur une gamate ! Certainement un sol terreux. Courant d'air soufflant conséquent et permanent (température extérieure 18°). Simple convection dans cette faille de plusieurs dizaines de mètres de haut ou suite réelle ? Le filet d'eau qui court le long du puits d'accès va bien quelque part...

Remontée en 1h30, 8 minutes de moins pour Sylvain. Le record précédent de 1h40 est battu. (avec kit désob). Ca va on est pas si rouillés que ça.

Pour la prochaine fois : ne pas amener massettes et burins.  Il y a de quoi.  Sylvain a même récupéré dans les gravas le burin rouge disparu depuis quelques séances. Ligne c'est OK. Penser à descendre une gamate, l'actuelle ne va pas tarder à lâcher. On en avait amenée une la dernière fois mais Sylvain l'avait oubliée au sol d'un puits intermédiaire. On ne l'a pas revue. La crue l'a emportée, ou ?

 

Visite du fond :



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lundi 1 juin 2020

Les affaires reprennent

Lundi 1° juin 2020
Trou de Béranger, Trassanel
Guillaume, Sylvain, Jean Marie + Jean Claude, Christiane, Claire pour intendance et animation
TPST : 4 heures

Du concentré pour une petite demi-journée.
On débute par le Trou des Glands. Celui ou je suis allé (voir article précédent) seul la semaine dernière. J'avais oublié le nom. Pour répondre à Masdan : dans Béranger tu descends à la première salle et avant la remontée calciteuse vers la première chatière, il y a un trou. Ou les crues déversent glands et débris végétaux. Ils vont bien quelque part ?
En une petite demi-heure le fond est vidé. J'ai bien essayé de creuser la tête en bas mais ça devient vite inconfortable. Je reviendrai seul créer une petite bulle de retournement.
Direction le fond. Le Cloaque des Ragondins est plein à moitié. On sortira 2 gamates pour moins se mouiller. La suite horizontale est bien aqueuse aussi. Je défonce un petit barrage ce qui permet un bon drainage. Avec le courant d'air qu'il y a ici le conduit sera sec cet été.
Sylvain qui pense venir pour la dernière fois attaque le Cheminée de Pierre avec Guillaume. Pour ma part je rejoins un peu plus loin l'extrémité de la faille ou un passage semble possible entre paroi et éboulis. J'avais renoncé en décembre, le jour de l'AG ; une arrivée d'eau me coulait dans l'oreille. Insupportable. Aujourd'hui le coin est sec. Le sable se creuse facilement libérant des blocs de bonne taille. J'avance de plus d'un mètre. Il faudra revenir percuter ; l'éboulis semble assez stable et je suis protégé par la paroi qui forme une sorte de voûte. 
De ce temps Sylvain a réussi à grimper les bons 8 à 9 mètres de la cheminée, percer, descendre et tirer. Il n'y a plus qu'à remonter en espérant qu'un bloc retardataire n'en profitera pas pour se détacher. La chance est avec nous (avec lui surtout). Les dégâts sont considérables (parait-il). Une deuxième tentative avortera, la ligne ayant décidé de suivre Sylvain à la descente.
Lui qui pensait ne jamais revenir est fortement motivé par le courant d'air intense qui sort de la fenêtre en haut de la cheminée.
J'avais pris appareil photo et flashes mais je n'ai pas eu le temps de les sortir.
Retour à la voiture et au village ou le restau est ouvert ! En avance sur la date nationale. Charcuterie, grillades et cèpes frais, avec un bon Fauzan ! Ça c'est de la spéléo.
Avec analyse de la situation planétaire, résumée par une tirade de JClaude que je ne peux rapporter sur ce blog...
Samedi prochain retour au fond du Kondalé, visiteurs bienvenus.