dimanche 12 décembre 2021

Fin de la récréation

 Dimanche 12/12/21

Grotte Médiévale, Trassanel

Emile, Sylvain

TPST : 3h30


Temps sec, pour une fois, sauf que la rivière coule par endroit, ce qui rend sa remontée périlleuse, pour le plus grand bonheur d'Emile!

Echelle inaccessible à pied sec!

Dans les oublis du jour, les gants d'Emile. Je lui file les miens, tandis que je me confectionne des mitaines avec un vieux bout de chiffon, et l'envoie au fond de la Mine.


Gare au coup de Grisou!

Le bougre rempli une trentaine de gamate de terre humide ce qui ne va pas tarder de poser problème quant à la place de remplissage au dessus du mur....


Mais de plus en plus fréquemment sa piquette renvoie un "clonk" inquiétant, signalant la présence d'une roche qui resserre de plus en plus l'espace creusable.


Je descends et m'aperçois qu'il s'agit en fait d'une coulée de calcite qui vient complètement jonctionner avec la paroi. Le pire qui pouvait arriver à un moment où je ne m'y attendais pas du tout...


Que faire ? Essayer de creuser un peu plus latéralement (mais donc en tunnel sous la trémie!) pour trouver un passage, exploser la calcite, ou plutôt la paroi, ou tout simplement abandonner...

Maigre consolation, on a au moins l'explication du colmatage...

samedi 11 décembre 2021

Mystère, du nouveau

Samedi 04 Décembre 2021

Trou du Mystère, Trassanel IV

Sylvain, Guillaume, Jean Marie + Julien, Marius Christophe (Sorèze)

+ Caroline, Hervé

TPST : 10 heures


C'est pas dommage, depuis le temps qu'on creuse !

Comme au fond du Kondalé, il n'y a de la place que pour un (deux pour un semblant de sécurité), dès qu'on est trois à sortir il nous faut un autre chantier. Certes on a la Grotte Médiévale, mais c'est quand même mieux quand il fait beau. Et puis Guillaume préfère les cordes que les gamates. Donc c'est officiel les opérations reprennent au Mystère.

Caroline et Hervé se débrouillent sur le niveau II qu'ils avaient parcouru il y a fort longtemps. Et ils ne perdent pas de temps. Facile la photo sous terre. Si c'est pas bon tu changes d'appareil et de flash. Si c'est toujours pas bon tu changes le photographe et ça donne ça (photos d'Hervé) :


Guillaume rééquipe les puits.

ATTENTION : aucun amarrage n'est doublé (on pensait qu'il y avait double broche à chaque fractio et on n'avait pas amené de plaquettes +++. La 3° dev est trop courte prévoir de la rallonger.

Sylvain était septique : "pour évacuer tous les déblais sur la totalité du tunnel il faudrait une armée".

Armée non, mais une bonne équipe qui descend au niveau IV. Sylvain et Guillaume en pointe, les autres aux travaux forcés. Et encore, vu les conditions, le mot est faible. Photos ci-dessous de Christophe (H)

bas du Puits Ribéro


la Méduse
Entrée du Trou du Mystère

Quelques tirs dans la faille descendante et Guillaume annonce : "on va faire de la première". La faille s'ouvre. Guillaume s'y glisse. Descente sur plusieurs mètres, parois humides, serrées, de plus en plus gras en descendant pour finir sure un cloaque merdeux ou sont plantés les blocs des derniers tirs. Peu ou pas d'air. Pas de perspectives sur les cotés (d'ailleurs je ne suis pas sur qu'il ait pu tourner la tête). Remontée incertaine sous les commentaires goguenards de Sylvain resté prudemment au bord.
Effet surprenant de son passage dans l"égout : Guillaume à peu près normal (de taille) ressort réduit de moitié. Là il ne s'en est pas encore aperçu.

Il s'extrait cependant et Julien essaie à son tour. Est ce du au passage de Guillaume qui a largement graissé les rares parties propres mais la remontée de Julien (après les mêmes constatations) est plus problématique. Il avait accroché un bout de corde de désob à un pied de biche bloqué en travers de la faille. Ce qui devait arriver arriva. Le pied de biche glisse et Julien qui était presque sorti disparait dans un grand cri. Il ne risquait pas grand chose, dans ce tas de boue mais l'énergie déployée pour cette double ascension lui mettra un sacré coup dans les réserves.

C'est clair on ne peut pas creuser sur 6 7 mètres descendant dans ce merdier. En face on ne voit rien. Reste un peu avant, un élargissement cette fois en hauteur. Sylvain l'avait noté lors de notre dernier passage. Effectivement une grande partie du courant d'air vient de là. Ça a l'air travaillable et la faille merdeuse constitue un volume de stockage idéal. Certes il va falloir faire péter en montant ce qui est parfois comique, mais si ça peut nous amener à un étage plus propre et plus large...

Remontée et sortie vers 19 heures. 

de quoi bien graisser les cordes

Julien a même remonté les tubes de ramonage que Sylvain avait utilisés il y a 6 mois pour sonder la faille. Dommage il les a tombés au dernier fractio du Ribéro.

























jeudi 2 décembre 2021

Un petit tour et puis... on sort

 Samedi 20 Novembre 2021

Trassanel, traversée

Claire, Alain C, Jean Marie + Angélique et Christophe

TPST : 2 heures

Nous avions rencontré Christophe et Angélique sur leur chantier de défrichement entre la piste et le ruisseau de Pertusac et leur avions proposé une initiation. Chose faite.

Christophe travaille parfois en élagage, les cordes il connait, même si les appareils et les techniques sont un peu différents. Pas vraiment des visiteurs classiques : ils fouillent un peu partout à la recherche d'une suite passée inaperçue. Dans la chatière j'avais à peine sorti l'appareil photo qu'Angélique sortait déjà. D'habitude on attend les participants, là parfois on suivait. Bon j'entends déjà Sylvain dire que ça va m'arriver de plus en plus souvent... N'empèche que ces deux là ont un avenir spéléologique certain. A poursuivre pour une seconde cession sur un peu plus dur.


Si la vidéo ne s'ouvre pas copier le lien ci-dessous :

https://youtu.be/p2pCeXEWqnk

Occasion également pour notre ami Alain de revenir sous terre après plusieurs mois d'absence et un genou flambant neuf.

Cabrespine

TPST : 4 heures

Dans l'après midi, Philippe nous amène sur un amont de Cabrespine à la découverte d'une salle presque aussi grande que celle du gouffre. J'y avais déjà été mais obligé de m'arrêter au bas d'une corde sans équipement de progression.

Ce coup ci on a tout le matériel et une équipe réduite au maximum pour ne pas abîmer cette cavité fragile. Belle progression jusqu'à la corde en question.

Philippe attaque la grimpette des 7/8 mètres plein vide. Fractio. Caroline le suit. 

Ils disparaissent tous deux dans l'obscurité. Et là c'est un grand moment ! Quel regret de ne pas avoir eu un micro directionnel : gémissements, petits cris, exclamations, bruits respiratoires saccadés... J'en passe, dommage il n'y avait pas Jean Claude. Je monte à mon tour (ils avaient fini par sortir du puits). Pas de problèmes, fractio facile. Par contre la suite est plus originale : passage étroit remontant au dessus d'une cloche plein vide. Mais la corde est fixée en bas à la paroi trés déviée sur le coté et suit un trajet très tendu jusqu'à l'amarrage supérieur. En clair on monte à 45° avec aucun appui pour les pieds !!! Original. Instruit par les ratés de mes prédécesseurs je m'en sors pas trop mal. Nous parcourons quelques jolis tubes et les parois s'écartent. Philippe reconnait les lieux et nous dit que la salle est proche. Nous nous égayons dans toutes les directions. J'aperçois sur ma gauche un sol sableux avec des traces de ramping... et je reconnais un passage que nous avons pris 5 minutes après l'entrée. Nous avons fait une belle boucle sans trouver la salle !!!

Il n'y a plus qu'à ressortir. Guillaume et moi retournons récupérer un kit laissé au bas du puits. Guillaume descend le passage à 45° sur poignée.

Partie haute du sablier, descente à la poignée

Pour ma part je réussis à mettre le descendeur et touva bien pendant 50 cm ; tant que je suis vertical. Puis la corde se tend à sur sa partie en diagonale et je me retrouve coincé sur descendeur. Il a fallu que je mette ma poignée vers le bas et que je me "hisse" de toutes mes forces pour descendre quasiment la tête en bas... Ça a fini par le faire.

Pas vraiment déçus, le calcaire noir et les formes de creusement sont superbes mais il faudra bien revenir pour la trouver cette salle !



Le soir Assemblée Générale au restaurant de Castan. 18 convives ce qui doit être un record pour le GPS.

Sylvain est réélu Président à l'unanimité pour les 4 années de l'olympiades






























dimanche 28 novembre 2021

Une journée sans accrocs

 Tube préhistorique, Trassanel (j'ai vérifié)

27/11/2021

TPST: 4h


Sur 4 montées à ce trou, c'est la troisième par temps humide sur des rochers rendus complètement glissant, ce qui me vaudra encore quelques jolis gadins, toujours lesté de mon sac de 30 kg.

Une fois sur place, je constate avec satisfaction que rien n'a bougé. Je réinstalle ma tyrolienne et renforce la structure "protectrice" avec quelques ferrailles supplémentaires surement plus utiles pour sortir du trou que pour empêcher d'y être enseveli.

La couche indurée ne faisait en fait qu'une dizaine de cm. En dessous c'est particulièrement meuble mais rendu un peu gras par les infiltrations d'eau suite aux pluies.

Il ne faut de ce fait qu'une trentaine de secondes pour remplir une gamate mais 6 ou 7 pour la remonter jusqu'en haut. Je tourne ainsi à 10 gamates heure pendant 3 heures, avec un rituel désormais bien rodé, connaissant parfaitement les points d'appui fiables. Environ 2,5 m de descendus depuis le départ.

La paroi, qui semblait partir à l'horizontale se redresse à nouveau pour plonger. Jusqu'où???. Beaucoup moins d'os à présent, et quasiment plus de blocs mais de temps à autres des fragments de concrétions.

A trois, le chantier peut désormais avancer très vite. Une seconde tyrolienne avec un quatrième bonhomme à la sortie permettrait de sortir les gamates jusque dehors, car à ce rythme, le palier intermédiaire ne tardera pas à se remplir...


Le point de stockage. Plus trop de cailloux pour remonter le mur!


Vue depuis le mur


En se rapprochant du fond

La partie creusée, qui commence au niveau du grillage

Le point bas
Vue depuis le bas, c'est moins joli!


lundi 22 novembre 2021

Commission Médicale et concrétions

Du jeudi 14/11 au dimanche 17/11

Prades (Pyrénées Orientales)

Claire,  Jean Marie et 16 autre membres COMED et quelques sympathiques catalan(e)s

TPST : 7 heures

(Photos de toute l'équipe)

Dur de revenir à la réalité après notre séjour sarde. Heureusement la perspective de retrouver nos collègues de la Comed après 2 ans sans réunion présentielle remotive.

Dix huit présents. Un record avec une féminisation et un rajeunissement notables (même si ce n'est pas évident sur les photos). Je connais enfin une urgentiste capable d'arriver au fond du Kondalé ; jusqu'alors j'avais quelques doutes. Et proche (PO) qui plus est.


Quatre jours de réunion avec quelques sujets déjà anciens  mais qui reviennent d'actualité comme la leptospirose en canyon (réchauffement ?). Et des nouveaux... le radon, vous  n'avez pas fini d'en entendre parler...

Réunions agrémentées de balades sur les sites proches :

Saint Michel de Cuxa

Cheminées de fées d'Ile sur Têt
Ce n'est pas une branche tombée mais les racines à droite et l'arbre à gauche


Et aussi sous terre. J'avais la notion d'une traversée des Canalettes en 3 heures. Mais Michel et Lisa nous ont fait le grand parcours : 7 heures de galeries et de concrétions exceptionnelles. Il faut dire que les Catalans, souvent critiqués au niveau fédéral, savent accueillir. Il se sont adaptés aux possibilités de chacun en proposant 2 circuits. 

Superbes concrétions :

Ce n'est pas un effet d'optique. Explications ??


Curieux ..



Serpent concrétionné

Et près de 30 km de galeries






Jean Louis nous a organisé un apéritif avec l'équipe municipale de Prades, le Maire médecin également, et bras droit de qui vous savez...

On même eu un article dans l'Indépendant !

Mr le maire de Prades, Jean Louis P. Jean Pierre B (Président de la COMED), Michel G notre guide

Merci à Jean Louis, Michel et Lisa pour cet accueil exceptionnel.

lundi 15 novembre 2021

Voyage au paradis


Samedi 30/10 au samedi 06/11

Vallée de Lanaithu Sardaigne, photos un peu de tous les participants

Claire, Jean Marie + une flopée d'alertes tritons

Depuis la projection du film de Victor Ferrer au congrès de Nantua je rêvais de découvrir ces cavités. J'ai été déçu. "en bien" comme disent les suisses.

Extraordinaire : des volumes "chinois" et l'instant d'après des aragonites Cabrespiniennes. Des rivières en crue, des galeries marines recouvertes de sable blanc, des vires sans fin et des longues nages à la palme dans l'eau turquoise et presque tiède... La paradis vous dis-je. Avec une forte envie d'y revenir, accompagner les lecteurs intéressés !

Le massif (une partie, petite)
L'arrivée donne la météo de la semaine : une pluie diluvienne et les routes qui commencent à saturer. L'idéal pour explorer des pertes et des cavités toujours aquatiques.

Nous passons la semaine dans un gite assez confortable appartenant au club de spélo de la ville voisine. Groupe électrogène, cuve d'eau de pluie, chaudière gaz pour les douches. Grand confort.

La semaine avant notre arrivée les Tritons ont parcouru plusieurs canyons, secs en général. Il faisait beau à ce moment là.




lundi 1 novembre, TPST : 7 heures Notre première cavité : Su Ventu. 

Un P10, une chatière désosbstruée (un mètre) et derrière : plusieurs dizaines de kilomètres de développement.

L'accès initial remonte la rivière. Mais cela impose des néoprènes et une longue progression entre vasques et ressauts. Un autre chemin a été équipé : une vire avec câble métal sur plus de 500 mètres, 40 mètres au dessus de la rivière. Assez aérien mais des margelles facilitent la progression.




Au bout de la vire nous traversons la rivière et atteignons le niveau fossile. 





Nous sommes arrêtés par un passage humide. J'essaie bien de passer ; en vain, siphonne complètement. Le contact de l'eau est agréable après le cheminement dans les galeries fossiles ou je commençais à surchauffer. Derrière il reste la plus grande partie du réseau...

Passage du 4° vent

Mardi 2 novembre. Seul jour sans pluie. Nous en profitons pour faire une longue rando entre le plateau et la mer. Sur la partie granitique court un important ruisseau. Il disparaît complètement dans une grande vasque pour ne plus réapparaître. 


Après la perte...

Nous ignorions que nous le retrouverons le lendemain dans la cavité locale, su Palu. Belle arrivée sur la plage de Cala Luna et ses porches fossiles.

Lagune avant la plage (ça passait au sec à quelques mètres de là)


Mercredi 3 novembre TPST 8 heures Su Palu

Quelques mètres au dessus du lit de la rivière de la veille. Un petit ressaut rocheux. Pas de traces de passage d'eau. Un caillou pourri ou même Masdan ne donnerait pas un coup de massette. Un petit conduit qui ressemble à l'entrée de l'amont de l'Aldène qu'on a parcouru l'an dernier, un P20 comme celui  des Oliviers. Au bas un ruisseau que l'on suit sur quelques dizaines de mètres, à peine penchés. Puis une chatière de 2 mètres ou il ne reste pas beaucoup d'espace libre au dessus de l'eau pour respirer. Notre contact local nous a précisé qu'on se mouillait le ventre, mais parfois aussi le dos... Ça passe facile, la moitié des participants avec néoprène les autres sans. 
Ensuite c'est fabuleux, des gours blancs avec une eau de piscine, des coulées partout. Des galeries et des salles chaotiques de bon volume. 
Le grondement de la rivière annonce la suite : "White Nile" : 1 kilomètre parfaitement rectiligne. Une cascade d'une dizaine de mètres impose un shunt par le plafond. Le temps manque pour photographier mais cette cavité sera mieux visible sur une prochaine vidéo.

La rivière débouche sur le lac, en face une autre rivière s'y jette également.

Nous quittons à regret et gagnons l'étage fossile :

Salle El Alamein
Nous faisons demi-tour à la salle Liliput, faute de temps. Nous n'avons fait qu'effleurer le réseau....


Jeudi 4 novembre Bue Marino  (pas blue marine mais bue, le boeuf marin)

TPST : 5 heures

Les cavités précédentes étaient déjà extraordinaires, alors ici que donner comme adjectif ?

Belle marche d'approche le long de la cote. Le sentier descend vers la mer et nous passons dans la cavité touristique, fermée en cette saison. 

Des porches magnifiques au ras de l'eau. Puis des passerelles touristiques. 

Porche d'entrée
Galerie de jonction
Au fond, une plage, parfaite pour enfiler les néoprènes. 

Tous les moyens sont bons pour gagner en flottabilité

Une longue, longue, vasque. 



Nous nageons au milieu des coulées. 

Un petit ressaut et nous arrivons sur un tube, 

Parfois 20 mètres de diamètre, autant en hauteur. 

Des piscines turquoises et de longues balades sur un sable blanc immaculé. 





Il reste des ondulations, témoin des dernières grosses tempêtes.  Ou des dernières crues ? 

Par ci par là pour divertir, des coulées qui ferment presque la galerie et plus loin des aragonites ou des disques isolés. 


Enfin le siphon 1 (600 m -35). C'est le moment de rebrousser chemin. Nous n'aurons pas le temps de suivre les branches sud et médiane.

Vendredi 5 novembre

TPST : 4 heures

Jour de détente. Certains partent pour un canyon, d'autres vers le site préhistorique de Tiscalis. Avec Brigitte, Laurence et Claire nous partons vers une cavité sous le site préhistorique.

au retour, pour ne pas changer

Une porte contournable et derrière un laminoir à peine 20 cm de haut à l'origine mais creusé artificiellement par une tranchée d'un bon mètre de profondeur, sur une trentaine de mètres de long. Nous débouchons sur une galerie de bonne taille. Charles m'avait dit "sur la gauche je crois que ça barre". Nous allons à gauche... Une salle encore plus grande que celles parcourues les jours précédents. Impossible de prendre des photos, l'appareil n'arrive pas à faire la netteté, les murs sont trop loin.

Nous revenons sur l'autre branche : galerie horizontale, la paroi gauche est un mur parfaitement rectiligne sur près de 300 mètres !

Retour près de l'entrée, les locaux ont creusé une désob dans les sédiments. 

Pas d'air. Derrière un petit réseau concrétionné conclut notre séjour. Quand je pense qu'ils sont venus creuser là alors qu'il y a des volumes monstrueux dans tous les réseaux...

Retour au gite. Nous nous douchons et enfilons des tenues propres, ce soir on part au restau. En bout de piste, 2 4x4  nous empêchent de passer. Quelques italiens sortent d'une piste latérale, d'autres nous rejoignent agitant des jerricans et tendant des verres. C'est un club spéléo qui attaque une nouvelle désob (il est 19 heures) et qui fêtent le début du chantier. Pas couillons ces italiens, il vaut mieux fêter le début de chantier que son aboutissement. Coutume à importer. On va fêter le chantier de Sylvain à la grotte préhistorique. Après les libations, les 4x4 s'écartent et nous pouvons enfin passer...

Quand j'aurai plus de temps je ferai un petit film. Un grand merci à Alex pour l'organisation du séjour et aux contacts italiens qui nous ont permis d'accéder aux cavités (toutes fermées à clef)

Convaincus ? Il ne reste qu'à trouver une date.