dimanche 31 juillet 2016

La logistique est au point, mais la bataille n'est pas gagnée!

Kondalé
Samedi 30 juillet
TPST 9h
Sylvain, Pierre et Jean Marie, Jean Michel.

Départ difficile après les agapes de la veille. Sylvain a presque 1 heure de retard et il somnolera toute la journée.
Le problème avec les jeunes c'est qu'il ont du mal à récupérer. Pour les plus anciens, ça fait longtemps qu'ils ne récupèrent plus...
En parlant de jeune, Pierre nous a sauvé la mise en réparant au pied levé, la prise de départ de la ligne ou un fil était rompu. Les interphones  Masdamien fonctionnent a merveille, l'on entend du fond le chant du groupe électrogène mêlé à celui des grillons.
Première surprise dans cette roche affreuse, le perçage est très laborieux, 2h pour 4 trous en 12 et 3 en 8 !
Après la grande secousse, le résultat est médiocre pour ne pas dire décevant.
Une seconde salve équivalente  produit encore moins de résultats.
Nous sommes très découragés par cette progression décimétrique, malgré les moyens engagés.
Heureusement nous voyons le bout du tunnel, à 50 cm le méandre semble se creuser et s'élargir faiblement sur 1 ou 2 m visibles....
Débriefing habituel chez Jean Claude, qui a aussi grandement amélioré la logistique en installant une tireuse à bière.
PS: j'ai démonté le chinois, un fil était cassé, soudure et ça repart.
Samedi prochain j'aimerais conclure.

mardi 26 juillet 2016

Plongée Catalane

En Gorner
Villefranche de Conflent 66
TPST : 11 heures
Jean Marie + 15 participants

Rassemblement vers 9 heures. Public hétérogène venu d’un peu partout : PO, Aude, Tarn, Ariège, Pyrénées Atlantiques …
On compte des spéléos, des spéléo-plongeurs des plongeurs spéléo (ils vont sous terre mais ne quittent pas les palmes), une hydrogéologue, des accompagnant(e)s, des nouvelles recrues (reconnaissables au vêtements « civils » pantalon et mocassins) Hé oui on peut faire en Gorner en mocassins !



Chacun se charge de son bât le long du petit canal qui mène à la grotte. Passé la porte la cadence s’accélère et c’est au pas de charge que l’on arrive 1h30 plus tard sur la rivière. Configuration parfaite : petite salle repos et fumoir, plage cuisine avec eau courante le long de la rivière et plus loin site de plongée.
Nos plongeurs préparent leur matos et on glandouille en attendant le départ. Ca casse grave ! Gras même parfois !


Mais la tension est palpable même si personne n’en parle et la régression est un bon moyen d’évacuer (confer psychospéléo sur le dernier spélunca). D’autant plus que les prétextes ne manquent pas, entre la taille des pénilex et les différents gadgets en forme de sextoys sortis des kits !
Ceci dit je connais des clubs de spéléo (oui oui de spéléo, pas du Rotary) ou la moitié du quart de ce qui a été dit aurait valu à l’auteur une comparution devant le CA, suivie d’une séance de confession publique et d’un pèlerinage de repentance à la Pierre St Martin avec une gamate autour du cou.
Vers 13h30 ça y est la mise à l’eau peut commencer ! Retour prévu à 18h30

Les plongeurs partis, soit je me repose au boudoir, soit je suis Seb qui propose une visite du réseau des aragonites. Le choix est vite fait. Laura et Rémi suivent. Les autres se reposent discutent ou sculptent sur le sable de la plage. Réussies les sculptures mais ce n’était pas vraiment Chambord !

Le rythme est encore plus soutenu. Curieuse impression de courir sur les blocs avec Queen en pleine puissance sur la baffle de Laura… On se croirait dans un film mais c’est pas désagréable.
La galerie (tube de 6m de diamètre sur plus d’un kilomètre) est plus accidentée que celle de la rivière. Quelques passages égayent le parcours : "baïonnette" (classique) mais aussi "fakir" ou "massage californien" …
Sans oublier le « bar » ou des bouteilles se calcifient goutte à goutte, seul point humide de ce réseau.


Arrivés dans une agréable petite salle Seb nous sort « maintenant c’est le passage de la baignoire on tombe les combis, les sous-combis ; on garde les bottes et les sous-vêts ! »
Heureusement. Ce serait ballot de s’accrocher à une aragonite.


Le bain est un vrai bonheur après la surchauffe de la course précédente. On ralentit un peu pour apprécier les concrétions :


Le temps passe et on repart, vite cette fois, retrouver nos amis.
Arrivée vers 18h15 au siphon. Ils ne sont pas revenus…
18h30 : rien,
18h45 la tension commence à monter.
Nous éteignons nos lampes. Est-ce une lumière loin là bas ? un reflet ?


Le visage réjoui ne laisse aucun doute : un dévidoir est à 0, sur l’autre il reste à peine de quoi nouer un lacet :
passage du S1 et de 150 m de galerie explorés à la précédente séance
mais surtout énorme première : Ivan et Guillaume ont franchi la fin du S2 (400m), une inter galerie de 80m et entamé un S3 sur plus de 200m avec arrêt sur rien dans un tube blanc de 6m de diamètre !!!  Arrêt à 1.2 km de la plage de départ !
Consultez le site du Spéléo Corbières Minervois pour les détails :


Retour à fond bien entendu et sortie vers 21h30. Les catalans font bien les choses : glacière de bières fraîches qui est la bienvenue après 11 heures passées dans ce réseau sec comme un os !

Les prochaines plongées nécessiteront plus de moyens, plus de porteurs… Je ne sais pas si je serai disponible. Mais vous qui lisez cet article, quelque soit votre niveau spéléo, allez y !

Le réseau est super mais ce n’est rien à coté de l’ambiance partagée au cours de cette journée !

dimanche 24 juillet 2016

Virée Gardoise


Vendredi 22 juillet
Grotte Tss Anduze (gard)
Claire, Jean Marie et Alain, Laurent
TPST 3 heures


Jeudi soir concert de Pink Floyd aux arènes de Nimes. Pour joindre l'agréable à l'agréable j'en profite pour contacter Laurent Boulard, rencontré lors d'un guidage, et qui m'avait parlé d'une cavité concrétionnée découverte il y a une dizaine d'années.
Tout avait bien commencé avec un super concert dans ce cadre exceptionnel. On trouve bien un coin pour camper vers 2h du matin. La tente est montée vers 2h05. Seul bémol l'orage violent a éclaté à 2h02. La tente d'Alain se transforme en piscine mais nous arrivons à nous entasser dans la notre.
Le lendemain nous retrouvons Laurent à Anduze. La pluie daigne s'arrêter et nous parcourons le maquis pour arriver sur un tas de cailloux. Même pour une classique il faut désober !




Tout avait commencé par un trou de quelques centimètres, Dans la terre ; soufflant. Parfois. Le club local avait attaqué les travaux en allant gratter de temps en temps. J'en connais qui n'y aurais pas jeté un coup de bios. Histoire de tuer le temps quand il n'y avait rien d'autre à faire. Mais un jour l'explosion d'un bloc dévoile... du noir. Petit passage à quatre pattes et énorme salle. Cette salle correspond à un gigantesque soutirage. La rivière est 100 mètres plus bas. Mais il n'y aura pas de suite sous les blocs.
Les abords du plafond sont creusées de quelques galeries avec un concrétionement hors du commun. 
Trop modeste Laurent quand il m'avait dit "bien concrétionée". Certains ont parlé de "petite Lechuguilla" et ce n'est pas loin de la réalité.
Belle occasion de saluer l'obstination à poursuivre les désobs !
Merci Laurent pour ta disponibilité.
















jeudi 21 juillet 2016

Les ragondins à Béranger

Jeudi 14 juillet 2016-07-18

Grotte de Béranger Trassanel
Guillaume, Séverine, Claire, Pierre, Jean Marie + Cédric, Charly    et toute la famille pour le pique-nique
TPST : 7 heures

Pendant que Guillaume s’acharne à la massette sur l’avant dernier rétrécissement, Pierre perce le voûte du suivant. 


Serré le suivant !


Le résultat des deux chantiers est parfait. Grand confort pour le premier. Au second l’effet est surprenant : la saillie qui barrait presque le passage est tombée en un seul bloc. Le plafond est plat sur 1m², parfaitement plat. Un vrai travail de marbrier avec une seule petite paille (Hé  oui, même si l’embargo est terminé, on économise). Le ½  moulage de la mèche semble un étrange fossile hélicoïdal !
Seul problème : le bloc est tombé entier. Le débitage à la massette l’a à peine gratouillé. 


Heureusement, Guillaume resté en aval, s’est découvert de talents de bousier. Couché sur le dos, il pousse progressivement le bloc, coup de patte après coup de patte…
Nous nous retrouvons tous dans la petite salle terminale. Agrandissement foireux de la lucarne suivante. En effet la zone a subi un tir il y a des décennies. La roche est fissurée et les pailles canonnent inutilement.
Nous sortons manger à l’extérieur. 



     

Puis reprise des hostilités avec des moyens plus puissants ; qui ont surtout le mérite de nous gazer. Le courant d’air alterné n’est pas terrible. La roche fissurée reste en place. Heureusement le sol terreux est creusable Nos collègues Niortais se découvrent des talents innés pour le grattage de glaise molle. De vrais lièvres des marais ! Les gamates défilent.


En fin de journée on peut enfin se retourner (même moi) au fond de la bauge. Pour voir ce que Guillaume avait vu dès la fin de matinée : un terrier de lapin (petit) remontant…
Pas très enthousiasmant ! A revoir quand même une fois par météo plus franche. 

lundi 18 juillet 2016

Alerte sécheresse !


Samedi 9 juillet Gaubeille Sallèles Cabardès
Guillaume, Marc, Alain, Jean Marie
TPST : 7 heures


Retrouvailles à Gaubeille pour une dernière séance de relevé topo. 
Je n'ai oublié qu'une chose : tout mon matos ! Belle sylvainade !
Heureusement Jean Claude à pu me dépanner. En tong ça allait être limite ...

Marc profite de l'occasion pour découvrir cette superbe cavité.


Progression tranquille. Guillaume escalade la portion ouest du dernier puits : un gour occupe un petit replat. Pas de suite visible. Cela avait déjà été escaladé par les découvreurs (traces bien visibles) mais il fallait s'en assurer.


Alain, qui connait mais ne s'en lasse pas, nous accompagne.


Il restait quelques prises dans la partie est de la salle terminale et de l'autre coté dans les trémies remontantes. Impressionnantes ces trémies !
Elles paraissent légèrement ventilées. La plus à droite parait plutôt tectonique mais celle de gauche débouche d'un beau conduit à la voûte bien dessinée. Alain escalade au maximum de la zone sécurisée (si on peut dire). En dessous on s'abrite du déluge derrière un bloc. Ca parpine sec, et de tout diamètre. A revoir si envies suicidaires !

Au retour je montre à Guillaume le siphon "sentinelle". Au bas de la 1° corde remontante (quand on arrive de l'extérieur) un siphon a un niveau variable et permet de prédire l'accès aux siphons bleus. Aujourd'hui le niveau a disparu ! Un ressaut de 2 mètres semble difficile à passer sans assurance. Je sers d'amarrage humain et Guillaume descend... Il fera même un peu de première : la voûte s'abaisse, l'ensemble devient vraiment très gras mais arrêt sur étroiture impassable. Pas d'air mais surtout pas la moindre trace d'eau. Le niveau est plus bas de quelques mètres à ce qui peut être habituellement observé fin septembre !!!!

Merci à Alain M. pour les clefs.

lundi 11 juillet 2016

journée historique

Kondalé
10 juillet 2016
JM Escande
TPST; 9h

L'Histoire retiendra ce 10 juillet, non pas pour la finale du foot mais pour  la zlatanisation du passage Macron.
La suite est étroite, horizontale sur 2 m. Au-delà un caillou lancé a chu de presque 1 mètre !!!

La roche a l'air plus saine, la Patchamama nous a entendus, espérons que la désob puisse reprendre normalement.

Tout n'est qu'une question de bon dosage, plus la roche est pourrie, fracturée, pleine de vides, plus les doses doivent être massives et soufflantes...

mercredi 6 juillet 2016

devoir de rattrapage

Dimanche 12 juin
Retour en Aston

A la question du 1er consul: "Quelles sont les ressources de l'Ariège", il fut répondu: " des hommes et du fer".
Or pendant de la profonde crise économique du directoire il a fallut occuper les hommes....



 Casser des cailloux pour faire des chemins absurdes qui mènent nulle part, ça forme la jeunesse.
Avant de l'envoyer visiter l’Europe à l'occasion de "bonnes guerres"...



De quoi calmer les ardeurs révolutionnaires de la  belle jeunesse d'alors.






Une  yaourte ariégeoise


Le sentier devient vertigineux, "spécial Briffon"





 C'est en face que nous projetions d'aller, mais nous avons loupé l'embranchement.


Pour aboutir au barrage de Gniourle  en contrebas de ces baraquements


retour au dessus du canyon



Au fait, si la croisade islamiste n'était que la phase thermidorienne des printemps arabes??