dimanche 18 décembre 2016

Un samedi sur la paille

Kondalé
Jean Michel et Guillaume
TPST; 8h

7 ou 8 pailles jusqu’à  l'épuisement de l'accu.
Les premières n'ont pas été terribles, les suivantes beaucoup plus.
La dernière n'a presque rien fait car l'emplacement était mal choisi, heureusement , finalement, ça nous a empêché de bien voir la suite, qui a l'air très étroite..
Petit courant d'air nul ou soufflant.
Tous les emplacements avancés de stockages sont pleins à la toque.
Il va falloir charrier  3 à 4 m3,
Le puits va perdre 1m de plus!

mercredi 14 décembre 2016

Synode, donc...

Samedi 10 Décembre
Cabrespine
TPES : 7 heures
13 présents + Camille


Presque au grand complet (13 présents sur 15 membres) pour cette AG 2016. 
En présence des élus locaux de Trassanel et Cabrespine, qui ça tombe bien, sont aussi membres actifs du club.
Mais quelle désolation ce club : les traditions se perdent : pas moyen de s’engueuler ! Pas d'éclat de voix ou d'envolée lyrique foireuse.
Pourtant « The Président » a tout fait pour lancer les sujets chauds : certificat médical, situation économique désastreuse, achats dispendieux  etc…
Rien n’y a fait. L’ambiance est restée légère et détendue.
Une heure de palabres générales, 15 minutes d’AG proprement dit, l’élection à l’unanimité sans vote de Jean Michel comme Secrétaire Perpétuel et la messe était dite.

Avec enfin les affaires sérieuses : excellent repas au restau de Cabrespine.




Excellent, mais encore amélioré par l’arrivée de Philippe et quelques truffes locales.


L’après midi on a sorti nos boiteux dans la garrigue.


Et pour finir la soirée, pour Claire et moi : concert Gospel à l’église de Cabrespine.
Prochain article (ou bulletin médical) début 2017.











lundi 12 décembre 2016

Messe Minervoise

Dimanche 11 décembre
Kondalé
Jean Michel, Guillaume
TPST : 7 h

Pour digérer les agapes de la veille,  tant à Cabrespine à midi, à l'occasion du synode du GPS, que le soir à Trassanel, pour le conclave du CDS, nous avons prévu une petite sortie matinale et dominicale.
Guillaume est impatient de voir le résultat de son dernier tir.
A 9 h nous rentrons dans le trou sans montre (oubliée) et sans casse croute, pour être sur de ne pas sortir trop tard.... Peu de courant d'air malgré la fraicheur matinale.
La Patchamama devait être mal lunée car nous n'avons pas trouvé le gros tas de graviers espéré.
La roche a pris cher, s'est fracturée de partout mais est restée en place.
Après une longue séance de marteau burin,quelques barquettes évacuées, un index écrasé et 4 pailles successives,  une certaine lassitude nous gagne.
Pour la forme nous faisons un dernier tir avec 2 pailles déclenchées simultanément.
Le  double bang est prometteur et le résultat inespéré, que de barquettes a évacuer ! !
Le courant d'air soufflant est maintenant bien installé.
Nous ressortons et  arrivons à la voiture à 16 h !
Pour le goûter.
Nous avons refait les 2 mètres de première la tête devant et vu la suite...
C'est à pleurer.
Rendez vous samedi prochain.
Un troisième larron est indispensable pour le charriage des gravois.
Qu'on se le dise !

dimanche 4 décembre 2016

"Première" à Pertusac !

Samedi 03 Décembre 2016
Pertusac (Trassanel)
Guillaume, Jean Michel, Jean Marie
TPST : 10 heures


Quel orifice attaquer ? Qu'y a t-il derrière l'oeilleton à gauche de la coulée ?


Oeilleton

Oeilleton à droite et tube 1-3 en face


Nous décidons d'attaquer ce dernier objectif qui semble s'agrandir plus rapidement.
La matinée se déroule sans incident. Jean Michel tente quelques manoeuvres pyrotechniques que le sens des convenances m'empêche de relater plus en détail. Bref la chatière commence à dévoiler la suite : conduit qui serait pénétrable sur 2 mètres s'il n'était tapissé de lames scélérates.

Nous, on ne comprend pas grand chose à la logique des lieux, alors pour vous ! Un schéma paraît indispensable :



Plus loin ça continue mais plus étroit "4?". On ne distingue pas la jonction "3?" prévue avec le tube "1?".
Le trou dans la concrétion "2?" souffle à bête. Comme les autres d'ailleurs.
Jean Michel s'attaque au sol qui paraît sonner creux. Effectivement il ouvre un P50 (cm) "5?" qui lui aussi ventile à fond. En fait une faille de 10 cm de large qui rejoint sur la droite le "2?". Sur la gauche ça file entre les 2 tubes mais on voit mal. Beaucoup de trous en peu d'espace, tous soufflent, et on ne comprend pas comment tout cela s'organise. Si tous pouvaient jonctionner et donner une galerie pénétrable !
La chatière finit par céder et il est temps de passer :



Plus on avance plus il y a de l'air. Mais les endroits de stockage sont de plus en plus lointains et les bras commencent à manquer.
Sortie vers 20 heures et arrêt chez Jean Claude. Christiane nous invite et le plat de pâtes est le bienvenu !
Souvenirs de nos sorties hivernales tardives de Mate Arnaude il y a 10 ans déjà, quand la soupe chaude nous remettait d'aplomb...


jeudi 1 décembre 2016

Amicale des fémurs cloutés

Moi j'ai mon vieux clou fémoral dans la main.
J'ai peur que certain le garde dans le c....
Jean Michel

Tout s'explique !






Hé Sylvain, tu aurais du faire gaffe à la bobine du chirurgien





Brico dépose...ou pas...


Purpan, service traumato
TPAL (au lit) : 3j
TPAB (au bloc) : 1+3h
2 cm de première

Rubrique mi spéléo (la cause de tout) mi médicale (pour JMa) mi bricolo (pour JMi) mais qui m'évitera les rabâches ...
En m'excusant pour la forme car tapotée négligemment depuis mon tel près de la ligne de front.

Entrée sous "terre" lundi en fin de matinée et glandouille le reste de la journée. Ça défile sévère dans la 519 mais je ne sors de ma torpeur que pour l'arrivée du maître de cérémonie, l'artiste censé faire mieux que son prédécesseur qui a échoué à l'ablation de la tige métallique qui habite mon fémur depuis maintenant presque 5 ans.

Je prends soin de savoir s'il a bien reçu toute la malette complète cette fois-ci et suis pleinement rassuré lorsqu'il m'annonce qu'en plus, la responsable de ma marque de clou sera présente  en chair et en os (si je puis dire...).
Mon enthousiasme retombe  lorsqu'il me détaille  la marche à suivre digne d'un mode d'emploi Ikea, et  j'en viens à regretter de ne pas avoir montré les radios à JMI pour qu'il me confectionne  un outil à sa sauce...

Le mardi, réveil à 5h 30 pour la douche pour décollage à 7h30... cherchez l'erreur..."voui mais vous pourrez vous rendormir après la douche." Ben voyons... Surtout agrémenté d'une magnifique nuisette en papier crêpe....

J'explique mes exploits spéléo au brancardier de service, puis arrive sur les lieux du crime (si si) avant l'heure de pointe et suis pris en charge par une équipe fort sympathique.
Ca s'affaire autour de moi et en 30 min, je suis harnaché, hyper connecté, piqué à droite, à gauche, en bas, gazé (à l'O2 pour une fois !)...
Par chance, l'anesthésiste est très affable et très pédagogue. Elle me montre sur l'écho là où elle vient de m'enflier son aiguille pour m'endormir la jambe en plus de l'anesthésisie générale (qui risque de ne pas suffire si ça dure...)... Lorsqu'un cri retentit : "Ne le pique pas ! "
Certes étouffé le cri ou plutôt réfreiné, le genre de cri qui se chuchote avec les gros yeux mais qui en dit long sur les intentions de celui qui le prononce ...
Ça continue en mode murmure mais comme mes oreilles sont la seule partie de mon corps encore libre, j'entends distinctement  "le filtre est mouillé, on ne peut pas continuer"
Ça tergiverse un moment, ça s'interroge, ça s'indigne même, mais pendant 20 bonne minutes, je reste pendu à l'aiguille de l'anesthésiste qui s'impatiente  "j'envoie ou pas ? "
On finit par m'expliquer que le papier stérile qui recouvre le mâtos est mouillé, ce qui signifie qu'il ne peut plus être sterile et qu'il est donc vivement recommandé de ne pas m'opérer (sinon autant demander à Jmi. ...).
Une fois desequipé, je me retrouve donc en salle de réveil en attendant mon sort. Ceux qui ne sont pas au courant se félicitent de la rapidité de l'opération et de ma récupération rapide... Mais bientôt la rumeur se repend. Les curieux, les navrés, les surpris et même un indigné qui se rebelle contre l'organisation un peu limite et me conseille vivement d'adhérer à son comité d'indignation.

On m'apprend que la malette de bricolage traverse alors la ville à vive allure pour y être de nouveau stérilisée. Si elle revient avant le début d'aprèm,  on tente le coup, sinon... on laisse le clou !

A 9h30 je suis remonté dans ma chambre par un autre brancardier (le détail compte)

Midi, mon brancardier du matin refait son apparition. Lui, ne se souvient plus de moi et me repropose une virée en salle de réveil. . .là où ils sont censés m'endormir...
Même trajet, mêmes questions (ah c'est vous le spéléo !), mêmes réflexions sur le sol qui n'est pas droit et qui déporte ma charette ...
A aucun moment il ne demande pourquoi il me redescend une seconde fois...Y aurait-il 2 spéléos ?

Peu importe, on va enfin m'opérer. En salle de réveil, tout le monde dort, sauf moi qui commence à trouver le temps long...Cette fois on me dit qu'on va attendre de bien ouvrir la boite du matos avant de me harnacher et de planter la banderille. J'approuve avec entrain.

A 13h30,  nouveau rebondissement, le chirurgien débarque,  mi excédé, mi confus. "La boîte n'est pas arrivée, vous pouvez rentrer chez vous, on reprogramme "
"Brancardier !". Tiens, un nouveau ! Qui trouve aussi que le sol penche... Tout le monde me regarde quitter de nouveau la salle de réveil, en peine forme. Ceux qui m'avaient déjà vu passer le matin ne comprennent plus rien, se parlent à voix basse ou viennent me demander des explications.
L'indigné du matin l'est encore un peu plus et me demande fort judicieusement pourquoi on m'à fait descendre avant de recevoir la boîte....

Retour à la chambre. Je tente de m'habiller rapidement (ce qui avec une perfu est assez technique ! ) en m'imaginant déjà pouvoir aller jouer au volley en ce mardi soir, voir la tête stupéfaite de mes coéquipiers.

J'ai l'ambulance au bout du fil quand débarque en trombe le chirurgien qui finalement me propose un nouveau trajet en salle d'opération pour demain 8h. Ah ben ça tombe bien puisque je suis déjà là, perfusé, et enrubanné dans ma seillante et pour le moins aérée  camisole violette...

J'implore tout de même de ne pas rester à jeun et suis entendu en regard de mon passé chargé.

Pour la petite histoire, les Spécialistes pensent qu'à cause de la fraîcheur matinale et de la tiédeur des locaux du CHU, de la condensation s'est formée entre le carton et le filtre stérile.... et ça ... c'est pas bien....
Moralité, ne pas se faire opérer quand il fait froid dehors... et chaud dedans.... Ça restreint les possibilités...

Un peu à cran, j'enfile mon jogging et un Tshirt et part faire un footing. 3 pansements, le bracelet de l'hôpital ... on dirait un évadé !

Le lendemain j'ai l'impression de revivre le film "un jour sans fin" ou l'histoire tourne en boucle sur 24h pour le héros.
Le personnel n'est pas le même mais du coup les conversations le sont... des 5h 30. .."vous vous lavez bien avec le savon liquide de l'hôpital,  serviette du haut, serviette du bas, camisole....et vous pouvez vous rendormir...."

Je guette le brancardier. Si c'est  le même et qu'il me pose les mêmes questions.. .je suis dans un monde parallèle...
Par chance, c'est un taiseux.
J'arrive le premier pour revoir  les copains mais presque tout le monde est nouveau. Une tête connue se précipite vers moi en me touchant comme pour verifier que je suis bien reel "je vous avais dit qu'il fallait pas désespérer" Ouais...
Premier arrivé, dernier parti ! Je crains le pire puis reprend confiance lorsque j'entends une infirmière dire "surtout on ne lance pas l'anesthésie avant d'ouvrir la boîte " Donc la boîte est là et la traçabilite de l'hôpital est excellente !

Je passe les détails sur la suite qui en bonne partie sont les mêmes que ceux de la veille... sauf que cette fois je m'endors vraiment.

La salle de réveil porte pour la première fois bien son nom. Premier réflexe,  je  regarde la pendule. Si ça a duré, c'est  pas bon signe... 11h30...
Un rapide calcul pas évident dans ces conditions me donne 3h d'opération... Pas terrible... ex aequo avec le prédécesseur.
Assez rapidement la sentence arrive de la bouche du chirurgien. C'est un échec. Il m'explique 2-3 points techniques mais mon cerveau ramolli ne filtre plus et je me dis fort de mon expérience passée que je demanderai les détails plus tard.

Et bien même plus tard, je ne suis pas sur d'avoir bien tout compris. En gros, et pour parler spéléo :
Premier barrage franchi avec clef spéciale. Deuxième barrage massacré par le prédécesseur (la fameuse vis qui foire). On tente on de passer en force là aussi avec du sur mesure mais ça veut pas. Deuxième option, on perce (mais on ne tire pas ,évidemment, c'est l'ultime option). 9 mèches pétées! Toutes en tungstene ou diamant ! Et je crois qu'ils ont dû arrêter, faute de munitions, avant d'avoir atteint la mi-vis. Les 2 cm de première sont là. De l'autre côté, c'était le grand vide dans l'inconnu, même s'il restait  encore à enfourner à  un crochet de fortune pour prendre la bête à revers...
Allez, on bouche tout et on se casse... Il ya  des chantiers sur lesquels faut pas trop s'obstiner.
Les derniers mots dont je me souviens du chirurgien sont "on est vraiment sortis en sueur..."
Ça atténue un peu mes regrets...

Bon en tous cas on ira plus creuser la-bas, même si je sais qu'on reprend certains chantiers 20 ans apres... si l'enjeu le vaut....

Jmi, si tu dégotes une mèche chinoise qui résiste à tout, peux-tu envisager une reconversion de l'étui en urne funéraire? Je  crains qu'autrement ça ne dépasse inesthétiquement....


Sylvain DELABRE

mercredi 30 novembre 2016

Hasta el descubrimiento, Siempre ¡


Samedi 26 Novembre 2016
Pertusac
Jean Michel, Guillaume, Jean Marie
TPST : 9 heures

Ceci posé, on y est pas encore !

Guillaume s'est tordu le poignet, mon genou va mieux mais c'est pas le top, Isa sort du bloc, Sylvain y rentre, Claire ne consolide pas sa fracture... Pour Jean Mi la carcasse va bien, mais la mémoire et la vue partent en vrille. C'est plus un club spéléo mais une annexe de traumato-gériatrie. Seul, Jean Claude, guilleret et tout bronzé au retour de son voyage tropical tient la route.

Quid de la sortie ? Rien que du très classique. J’ai pu enfin entrer dans la Grande Salle. Il y a 15 jours, Jean Mi avait agrandi en solo l’étroiture. 8 pailles mais ça reste short :


Etroiture de Sylvain vue depuis la grande salle

Un vrai serpent ce Sylvain qui l’avait franchie avant le toilettage. Grande Salle donc : triangle rectangle de petit coté droit (est) 1 mètre, grand coté (nord) 2 mètres, l’hypoténuse je vous laisse calculer.
Sur l’angle ouest un conduit légèrement descendant puis remontant de 20 cm sur 30 : 



Au niveau du point bas les cailloux semblent chuter de quelques dizaines de centimètres. A la droite du conduit sur le grand coté un orifice de 10 cm de diamètre. :




Guillaume se met à creuser le sol alluvionnaire. Il ouvre un 3° orifice au niveau de l’angle droit sous la concrétion.


Pas très enthousiasmant tout ça … Mis à part que ça souffle. Les 3. Et fort ! Malgré la température extérieure clémente.
Je ne comprends pas bien comment les 3 orifices se rejoignent. Nous attaquons la jonction entre le conduit et l’orifice ouest. 




Plein succès pour les différentes opérations. Les gaz partent rapidement. Le courant d’air dans le conduit Macron est plus fort que jamais. C’est certain : notre travail a ouvert quelque chose. Mais combien de temps encore dans ces étroitures ?
La désob n’est pas difficile mais nous allons manquer de bras pour sortir les gamates, les changements de direction à angle droit demandent un spéléo par virage.
L’avant dernier tir élargit l’orifice : une petite poche est visible, pas très large.

Sortie vers 18 h en pleine forme. Notre fatigue de la dernière sortie reste sans explications.

dimanche 20 novembre 2016

Récupération active

Le Mystère à Trassanel
Jean marie, Sylvain, Jean Michel
TPST: 10h

Dernière sortie de Sylvain avant le billard pour extraction de son clou.
Espérons que le charpentier chirurgien toulousain sera plus efficace que l’équarrisseur carcassonnais qui  l'a précédemment charcuté en vain.
Embarqué dans une sombre histoire d'anniversaire de sa fille, il doit être chez lui avant 18h.
Jean Marie a un genou en vrac, 5 kg de plus dans le buffet et le moral en berne ....
Guillaume, avec un poignet niqué, voulait juste descendre les puits dans l’après midi.

Malgré tout,  nous voila partis avec une arme secrète de ma conception jusqu'aux mystères ...
Descente façon pépère,  un peu pressé.
Les résultats du dernier tir de la sortie précédente sont impressionnants : 1/2 m3 de caillasses et une belle lame bloquée au dessus de la tète. Les 2 suivants auront les mêmes effets, avec une énorme lame de plus d'un m² pour le dernier qu'il faudra pétarder ultérieurement...
Enfin une roche dure qui réagit convenablement.
Le crochet a écaille est radical, et le ballet des barquettes nous occupe une grande partie de la journée. D'autant plus qu'a 3 il faut s'y reprendre à 2 fois (parce qu'il manque 1 personne ; c'est logique ! ).
Finalement Sylvain remonte avant le deuxième tir.
La suite est déprimante: un méandre de 3 à 4 m de hauteur, mais de 5 a 20 cm de large ! !

 Crochet breveté tous pays y compris URSS






Guillaume ne descendra pas car, dans un moment d'inattention, j'ai fermé la porte de la grotte depuis l'intérieur !!!!!


Le lendemain, comme Isabelle est aussi HS, je dois m'occuper du linge, aspirateur et serpillère, en plus du bois à couper et des arbustes à tailler.....
Finalement on est mieux au fond du trou.






mardi 15 novembre 2016

Réunion Comed

Hauteville (Ain)
Claire, Jean Marie
TPST : 0
TPES : 2 jours

Et le GPS quadrille même plus loin avec cette réunion COMED dans le Bugey.
On s'est décarcassé pendant la plus grande partie du WE pour concilier les exigences ministérielles du certificat médical annuel avec la réalité de notre pratique. Du coup il n'y a pas eu le temps nécessaire pour une bonne sortie sous terre. Dommage la région que je ne connaissais pas est extraordinaire. Surtout après la crue de la veille.

Cascade de Charabotte

Résurgence (s)

lundi 14 novembre 2016

Initiation a Cabrespine

Samedi 12 novembre
Gouffre de Cabrespine
Participants: Tom, Emile, Elena, Louis, Pierre, Fabien, Sylvain
TPST: 6h

Avec Guillaume à Trassanel et Jean-Mi au Kondalé, le GPS quadrille le minervois ce samedi...

Moyenne d'âge de 26 ans pour cette équipe plurigénérationelle.


Tenues rutilantes pour certains, dans des styles...divers...
La plupart découvrent la spéléo tandis qu'Emile et Eléna rongent leur frein depuis près de trois ans, lorsqu'ils m'ont vu descendre en restant à quai depuis la plateforme...
Il faudrait presque que je les longe à moi plutôt qu'aux mains courantes pour éviter qu'ils ne s'éparpillent. Et tandis que certains s'évertuent à éviter les trous pour ne pas remplir les bottes, d'autres se font un malin plaisir à piquer du nez dès que l'occasion se présente. Egalité entre Emile et Tom dont les zones encore sèches se situent uniquement au dessus du menton 
!



A près 2 h de bonne progression, nous cassons la croûte peu avant le réseau Capdeville. Dégustation à l'aveugle pour les séniors, exploration en mode aventurier pour les juniors.

Le retour encore plus aquatique, s'effectue sur un mode plus rapide et nous autorise une visite du vieux concrétionné agrémentée d'un peu de toboggan.

Le rythme ne faiblit pas à la remontée, pour une sortie un peu avant 17h.


Eh oui...on peut se salir dans Cabrespine..

samedi 12 novembre 2016

La situation est grave mais pas désespérée

Samedi 12 novembre
Kondalé
JM Escande
TPST: 7h

Légèrement contrarié par la dernière sortie et n'ayant rien d'autre à faire d'important, je retourne seul sur les lieux de crime.
Le trou est très sec, légèrement soufflant le matin et aspirant faiblement l’après midi.
4 trous et autant de pailles avant la chatière pour entamer dignement les hostilités.
Puis trois trous dans la chatière que j’essaye de déclencher en mème temps avec le vieil accu vide.
C'est l'échec et je les fais partir une par une. Les gravas s'accumulent et comblent le petit ressaut.
La suite, après la petite rotonde fait 40 par 20 cm sur 2 m en descendant, dans l'axe une petite faille remonte remplie de galets. Un cailloux habilement jeté au bout des 2m choit de quelques dizaines de centimètres....
Le trou plus à droite derrière la coulée de calcite semble redonner au mème endroit.....
Je fais 6 trous avec le chinois dans la chatière, pour le passage des barquettes et il ne me reste plus qu'une paille.
Je la place en revers depuis la petite salle. Gros dégâts, la roche est plus compacte.

Il faudra reprendre le gros matos pour franchir ces 2 mètres et si ça continue aussi petit on laissera tomber.
J'ai remonté tous les outils inutiles, la ligne, et différentes cochonneries.

Depuis la voiture,  dans la belle lumière de la fin d’après midi, on la voyait nettement:
Sur le Canigou et la Madres.
Sus aux skis, la neige est là ! !

PS: le vieil accu ne veut plus se charger, il ne s'est pas remis des 3 pailles


dimanche 6 novembre 2016

Presbytie ou Alzheimer ?


Samedi 05/11/2016
Trassanel Pertusac
Jean Michel, Sylvain, Jean Marie
TPST : 11h

Descente tardive vers 10 heures après courses au lidl de la Redorte.

Ce coup ci on passe ! Jmi l’a annoncé (voir article précédent) ; une paille et c’est fait ! Il s’est même retenu de ne pas faire la première sans nous.
Après presque 30 ans d’expérience, je m’étonne de m’être fait couillonner avec ce genre de déclaration.
Le 4° guignol a été plus fin. Prétextant une vague douleur au poignet il est  resté bien au chaud à la maison.

Effectivement on voit bien une petite salle, au bout du méandre. Mais plus que de coups de massette on s’aperçoit vite qu’il  faudra d’autre moyens.

La suite est derrière
Je ne me rappelle plus les détails techniques sur le nombre de tirs. Ils partent tous, mais avec des résultats inconstants. Le temps de bourrage est long, très long … Les gaz sont aspirés assez rapidement.

Bas du ressaut sableux

Angle à droite toute !

Nombreux croisements pour changer le désobeur de tête. Intimes les croisements. On a essayé toutes les positions : ventre-ventre , dos-dos, ventre-dos... Tout !


Fin de journée, on tente un triplet de pailles. Deux puis une. Après un faux départ (une n’a pas marché, on la rebranche) on a bien le Pan Pan attendu. Un peu sec le Pan Pan. Effectivement : 2 jolis canons. Maître Massette ne se démonte pas et nous charge le tout de matériel plus conséquent. « Super j’ai rentré du jaune et du vert sur la totalité du trou ! (percé en 8mm)» 
On se regarde avec Sylvain… Le stagiaire poursuit après réflexion « ils nous ont baisés ; ils ont réduit le diamètre ! » Nouvel échange de regards…
Poussant sa réflexion sur d’autres pistes il finit par déclarer : « Non, en fait c’est la paille, même si elle a fait canon, qui a du dilater le trou ! »
Là on commence à sérieusement s’inquiéter.
Toujours perplexe il a l’illumination : « je me demande si je ne perce pas en 10mm !  Regardes c’est pas une mèche de 10 ? » Preuve qu’il ne voit effectivement rien…
« Mais oui c’est écrit dessus… »
Ceci explique enfin la médiocre qualité de certains tirs.

Le tout est qu’il manque encore une opération. Nouveau perçage, en 8 mm, cette fois. Mais le dernier accu, épuisé de ses efforts précédents, rend l’âme après quelques centimètres.
Si près du but… Dernière tentative à la massette. Je réussis à engager la tête et le casque en bout de bras j’éclaire l’alcôve. Hélas, mal m’en a pris. La salle est plus petite que ce qu’elle paraissait et la seule suite visible est un trou rond du même type que notre Macron !

Jean Mi tente le passage
Puis Sylvain



Joli succès mais ce trou commence à user notre enthousiasme. Quand finit la persévérance ? Quand commence l’obstination ?

Je remonte en tête et m’assieds sur le bloc près de l’entrée. Je suis cuit. Pourtant on n’était qu’à –50 et dans une cavité sans difficultés. Pour la première fois je me dis que j’ai peut être passé l’age pour ce type de sortie.
Je les entends marmonner. « il est chiant ce ressaut... » « aussi crevé qu’à Vignevielle… » « un mal de crâne… » En fait ils sont aussi nazes que moi. Ce qui me fait le plus grand bien !
Pourquoi cette fatigue ? Effet des gaz ? Je ne pense pas, on a scrupuleusement respecté les indications de mon mesureur de CO. Certainement hypoglycémie relative pour moi. J’avais oublié mes sandwichs et piqué dans la baguette des deux compères. Peut être surtout le transfert d’un bon m3 de gravats et les rampings incessants dans le tube ?

On prévoit de revenir élargir le passage et analyser plus lucidement la suite à donner à l’entreprise. A suivre …

lundi 24 octobre 2016

Le retour des géants

Samedi 22 octobre
Vignevielle
Laurent et Christophe  100% SCA
Guillaume et Jean Michel 100% GPS
Sylvain 100% SCA et 100% GPS (un Delabre compte double et peut en cacher un autre)
TPS: 16h

Restons modestes, cela fait 5 ou 6 ans que nous attendions.
Pendant tout ce temps nos héros se sont ratatinés, ont pris de l'age, l’arthrose les  guette, embusquée...
Ce matin,  qui n'a pas dormi depuis 3 nuits, ne s'est pas remis de la fête du vin (pour raisons strictement professionnelles), a la courante après une poêlée de champignons louches, a un fond de crève , une douleur tenace .... etc ...
Bref ça va chier !
Chacun son kit et nous voila partis.

Les 5,5 premières heures passent vite, une modeste collation est suivie d'une séance d'habillage en milieu hostile. Le siphon se présente comme une belle vasque peu profonde avec une grosse lame qui la coupe en deux longitudinalement.
Une simple immersion et l'on passe de l'autre coté.
Beaucoup plus facile à dire qu'a faire.

L'avantage d'un groupe c'est qu'il suffit qu'un se décide,  pour les les autres soient obligés de suivre.

Derrière, c'est du brutal, déchiqueté, corrodé, bardé de lames acérées, rognons contondants, marmites parfaites, garnies de galets polis purement sphériques. Un ensemble minéral, fantasmagorique, excessivement agressif,  magnifique et anxiogène à la fois.
Par endroit les blocs accumulés par terre, simplement posés au grès des flux formidables, s'effondrent sous mes pas, se tassent, s'imbriquent ....

A la magdalénienne, armé d'un coup de poing de pierre ramassé par terre, je casse tout ce qui dépasse pour nous frayer un passage dans cette foret de piques minérales.
Devant c'est la frustre lutte issue du fond des ages, derrière la plus sophistiquée des techniques modernes avec un disto qui enregistre plus vite qu'un spéléo de base ...

Et puis se présente le fond ultime, le siphon siphonnant, le bout du bout.
Nous ne sommes pas déçus, plutôt soulagés, qu'il y a t-il de pire qu'un "arrêt sur rien", "achèvement sur continuation" ! !
Le job est fait, il faut rentrer à la maison.
Ce n'est pas un retour mais une retraite.
Au fil des heures la grotte nous blesse, nous maltraite, s'incruste dans nos chairs, nous use la tête, déchire nos combis, lacère les kits.
Plus la sortie approche, plus les difficultés s’accentuent, vicieuses, cruelles, impitoyables.
Quelques glissades, chutes, chocs, heureusement sans conséquences immédiates et nous voila dehors, libérés, meurtris mais saufs,
et fiers.

mercredi 19 octobre 2016

Olargues après la mousson ; photos complémentaires (C. T.)

Rautély

Rautély

PN77

Asperge

Asperge

PN77

Olargues après la mousson

du 14 au 16 Octobre
Olargues Gite de Lasalle
Jean Marie, Claire + Michel R. + des Tritons (une demie-douzaine) + Lionel C. + un couple de woofer ...
TPST : 14 heures en 4 cavités

Plus de 200 mm en quelques heures pendant la nuit. Sur les versants de la vallée du Jaur tous les ruisseaux gonflées par les pluies, cascadent à mi pente simulant autant de résurgences ! 
Michel Randa arrive peu avant nous au gite du SCBAM (Spéléo Club de Béziers et des Avant-Monts), les Tritons arrivés la veille dorment encore.

Vendredi : nous attaquons le programme par la grotte des Ecossaises. Quelques barreaux métalliques et une enfilade de salles qui partent dans tous les sens, Sans aucune logique. Concrétions et creusements superbes.





Nous rentrons au gite vers 17 heures, juste pour goûter. Du goûter on glisse vers l'apéro puis au jus de canne/citron vert...
Un débat s'engage entre les alpins et les locaux sur la notion de "territoire de club" et "fermeture de cavité" mais se termine rapidement. Pas faute de débateurs mais plutôt de clarté dans l'élocution. Les voyelles disparaissant des discours proportionnellement au nombre de petits punches. Heureusement la paella maison concoctée par Brigitte tamponne les effets des breuvages.

Samedi : Beau temps.



Nous filons voir la résurgence (Rautély) qui habituellement coule doucement. C'est une véritable rivière qui sort du massif ! Avec mousse de crue à plusieurs mètres de hauteur dans le conduit principal.











Retour au gite. Lionel C ; est là. un couple de woofer de la ferme voisine nous rejoint (pour leur première sortie sous terre) et toute cette troupe ce dirige vers le PN 77. Cavité complète : puits d'entrée, concrétions, belle rivière (amont du Rautély). Nous avions amené les néoprènes pour profiter de la sécheresse et accéder au réseau post siphon amont. Mais le niveau est monté de 12 mètres...


Dimanche : Visite de la grotte de l'Asperge. Absolument exceptionnel. Des concrétions bien sur. Des bleues, vraiment bleues.



Mais aussi des galeries s'entrecroisant sur plusieurs étages, transpercées de passages d'un niveau à l'autre. Une rivière (encore en crue), amont de celle du PN avec un siphon déchiqueté ! Grand moment de spéléo.

Très bon WE que ces 3° rencontres Occitano-Rhodanienne. A renouveler pour une 4° cession en 2017 !
La visite de ces cavités remotive pour nos désobs. L'asperge il a fallu qu'ils se le gagnent. Remotivé aussi pour les courants d'air qui remontent. Ils ne partent pas tous vers la surface, même si elle est proche. Il suffit de quelques dizaines de mètre d'épaisseur pour trouver plusieurs kilomètres de réseau.

samedi 15 octobre 2016

Avec ma massette ....3

Samedi 15 octobre
Kondalé
JM Escande   TPST: 7h30

Petite halte chez Jean Claude qui s’apprête à guider des photographes montpelliérains à Cabrespine.
Equipement et descente cool.
Fraicheur dehors, 0 courant d'air dedans, pas d'eau malgré les 80mm tombés la veille.
Au fond je trouve les fiches laissées par Jean Marie ainsi qu'un sachet contenant des pailles !?!
Elles sont fragiles et doivent être transportées dans des containers rigides, étanches si possible et ne pas être stockées à l'humidité ! Ce "lot" risque d'avoir des problèmes.
Il n'y a pas de bons et de mauvais lots, juste des rigolos !

Bref, en parlant de rigolos, je tombe sur un chantier "à la parisienne" avec des tirs en pointe et un boyau auto-bloquant complètement verrouillé.
Retour dans Macron ou 4 pailles (dont une en douze) recalibrent le passage.
2 trous tombant dans des vides ont dus être abandonnés.
Changement d'accu, 2 trous en pointe un à droite, l'autre à gauche.
Je peux maintenant attaquer efficacement la paroi de gauche en pointe.
Mais le deuxième accu me lâche (il n'était pas chargé à fond).
Je me venge en bourrant 2 trous qui avaient partiellement canonné.
Burinages tout azimuts. Au passage je tombe le petit burin dans la suite et parviens à le récupérer après moult coups de massette.
Avec le soleil le trou aspire.
Sortie à 17h.

lundi 10 octobre 2016

Macron… JM m’a tuer !

Dimanche 09 Octobre
Kondalé
Jean Marie TPST : 5 heures

Fini, kaput, destroyed, y a plus Macron ! ! !

Sortie en solo. Je ne suis pas fan de ce genre de plaisir solitaire mais une fois de temps en temps…
JClaude finit un chantier, Claire s’est cassée un orteil, Sylvain vendange et le gros de la troupe essaie de sauver Pimprenelle avant la fin du monde.
De toute façon mon genou est encore naze et randonner est illusoire. 
Cette cavité est bien adaptée, allongé dans le tube la position est de tout repos et le jumar est particulièrement bien adapté à la rééducation articulaire.
Je me rédige donc le certificat médical idoine et descends clopin-clopant.

Arrivé sur place, je pensais découvrir la suite. Hélas ! Certes, le dernier tir de JMi a bien marché (photo ci dessous). Mais la margelle est toujours là.. Je peux passer l’épaule, ou la tête mais ensuite impossible de bouger.



Je gratouille les débris, et évacue quelques gamates. Perçage : 70cm/12mm sur la base à droite et 3 en 40cm/8mm (un en avant à droite, les 2 autres sur la base à gauche). La perfo réparée par JMichel percute parfaitement, les acus assurent. Mise à feu depuis la base du puits. Ce n’est pas le "PAN" annonçant un effet canon, mais un sourd grondement...
Repas (fort agréable) à Trassanel le temps que les gaz s’évacuent.
Retour au tube. Les blocs de bonne taille jonchent le sol. Toute la paroi de droite est partie. Mais il reste encore un peu de margelle qui coince le torse (Hé oui j’ai passé la tête et les 2 bras !). Je m’épuise à buriner quelques temps, quand je pense à l’invention secrète de Jean Michel que j’ai aperçue dans le coin à matos. Pas étonnant qu’elle soit restée secrète : à la voir on peut penser que ceux qui l’ont inventée avant se sont bien gardés de publier. Et pourtant elle fonctionne bien. Très bien même. Les écailles sautent les unes après les autres et en une petite demi heure Macron est vaincu !

Plat !e Macron ! Comme l’EEG d’un crétin des vallées !

Et maintenant ? Un méandre se devine mais une étagère à gauche empêche de voir. Un trou en 40/8, le premier de l’ére (aire) post Macron. Une paille ; mais de quelle qualité ? Il en est de nos pailles comme du vin. Les bons millésimes et les autres …
Grésillement du fil sur l’acu ; quelques étincelles. Et rien. P… de paille ! C'était pas le bon lot...
Sitôt pensé, la détonation arrive enfin (j’avais oublié le temps de chauffe) et à ma grande joie, suivie du bruit de chute de blocs ! Ce qui est normal partout ailleurs mais qui n’arrivait jamais dans ce tube. L’étagère pourtant épaisse n’est plus, les blocs bouchent le passage, certain sont tombés au fond d’un méandre.

La suite bouchée par les nombreux blocs
Enfin des tirs efficaces. Il faut dire que depuis un moment je confiais le perçage à mes différents stagiaires ce qui explique peut être le manque de progression. Il était temps de reprendre main l’opération. Pas la peine de vous précipiter sur vos spits et descendeurs pour nous piquer la première. Ce n’est pas la Verna !
Méandre étroit haut de 1 mètre. Rien de transcendant mais c’est la première fois depuis 3 ans (première aux Oliviers) que ce qui est devant est plus grand que l’endroit ou on s’arrête !
Je sors l’olympus mais le trou qui aspirait jusqu’alors, souffle maintenant un courant d’air tellement humide que l’objectif se voile intantanément…

Bonne journée : plus de Macron, une suite souriante et surtout un bon calcaire et un bon profil qui permettent une désob efficace dans des conditions normales (allez les stagiaires, pas de hurlements,  je sais bien que mon titre de Maître Boutefeu n’est pour rien dans le succès de ces derniers tirs)
NB : 
1/ les fiches de branchements de la ligne sont dans la boite de Nesquik jaune près de la gamate bleue
2/ la ligne pour paille commence à être courte

dimanche 9 octobre 2016

Pimprenelle ne répond pas à Bugarach.

Samedi 8 et Dimanche 9
Exercice secours régional à Bugarach.
Michel, Guillaume, Jean Michel

100 spéléos attendus , beaucoup ne sont pas arrivés...
Une multitudes de pompiers de plusieurs départements en surface, très peu sous terre.
Pré-alerte à 10 h, alerte à 11 h et départ tranquille de Carcassonne à 12 h 30 après le repas de Guillaume, Michel et Jean Michel.Une fois sur place, il nous est demandé sans délais de gratter des déblais au bas du premier ressaut à l'entrée du trou.
2/3 h après retour au PC, Michel mènera une équipe de 10, qui partira du fond et sortira le blessé sur la première moitié du parcours.
Pas de topo complète pour les équipes, pas de fiches d'équipements et des renseignements très  partiels.
2 blessés sont programmés 1 au fond (le notre), et l'autre qui en remontant se perd (ce ne sera pas le seul ) et se fait mal.
Notre équipe est solide et la progression rapide, nous passons le terminus du téléphone filaire qui devait être provisoire mais sera définitif, l'équipe devant le prolonger s'étant perdue.
Les 2 équipiers (dont Guillaume) partis devant avec l'équipement de progression,  manquant (le trou est équipé mais pas complètement ! )  au blessé,  ASV et trans, nous ont devancés.
Tout se petit monde se retrouve ensemble au fond.
1.30 h à attendre la mise en place du point chaud, le Pimprenelle est installé à plusieurs endroits, sans pouvoir établir le contact.Nous sommes à 1.5 km de l'entrée, certainement largement au-delà des possibilités du système.
Pas d'ordre du CT d'évacuation donc le système est bloqué. Il ne reste plus qu'a envoyer une estafette jusqu'au terminus du filaire.
2 heures plus tard, l'ordre arrive et la machine se met en route.
Évacuation rapide et plaisante jusqu'au point de jonction avec la relève.
Sortie vers 5 h du matin.
Après un bol de soupe nous fuyons honteusement.
Pour notre part cet exercice à été réussi malgré plusieurs lacunes qui nous ont contraint à quelques improvisations. Ce qui est finalement l'un des buts de l' exercice: tester les capacités d'adaptation..
La sortie des 2 civières a du être rude, la zone d'entrée étant étroite et sinueuse.



mardi 4 octobre 2016

Macron toujours... et Cabres

Vendredi 30 septembre

Claire, Jean Claude, Jean Marie
TPST 4 heures

L’objectif est de se balader l’après-midi dans l’amont de Cabrespine pour farfouiller la rivière en cette période de sécheresse.
La matinée est libre, du coup je vais faire un tour à Macron avec la perfo pour seule compagne…

J’ai un genou en vrac, et la position allongée au fond du tube est un vrai plaisir.
Jean Mi a effectivement bien travaillé. Je commence à percer mais l’acu rend l’âme au bout de qq secondes…Après de multiples essais identiques, force est de constater qu’il semble mort ; et pour 2 heures je n‘en avais pris qu’un ! Je maudis le responsable matos qui ne l’a pas chargé comme convenu !
Quitte à être là je joue du burin/massette et je sors une bonne gamate. Le profil commence à changer : du rond parfait on devine la verticalisation qui suit. Encore une séance et on peut atteindre le méandre.

Profil classique "en haricot" derrière : arrêt sur rien (!) pour l'échelle c'est un mini burin pas une barre à mine.


Courant d’air parfois fort, alterné.


Après midi :
Descente à Cabres. Claire boitille (elle s’est cassé un orteil contre le pied d’un divan qui lui n’a pas souffert) Pour moi c’est difficile avec un genou raide. Seul, Jean Claude gambade et sautille légèrement de bloc en bloc. Il me regarde passer les ressauts sur les fesses e boiter bas. Il me baptise sue le champ ‘Geoffrey de Peyrac » ! Pour les moins de 50 ans voir sur Wikipédia.
Le niveau de la rivière est plus haut que ce  que nous pensions il a du pleuvoir sur les sommets). Nous arrivons à la porte bloquant le passage vers la salle des chauve-souris. La galerie est parfois parcourue par un courant d’air violent. Il est inconstant et on a du mal à repérer d’ou il vient et ou il part. Certainement vers le sommet d’une faille mais impossible d’aller voir avec ma patte.
Au retour après un ramping je tombe sur une galerie ensablée qui coupe la rivière. Mais il n’y a aucun courant (d’eau)…
Revenus à l’entrée Philippe nous sort une topo. Ce que j’avais pris pour une boucle de la rivière est noté comme « lac » Il s’agit certainement d’un conduit supérieur : les signes de mise en charge avec courant y étaient bien nets.
Conclusion : fureter à la recherche d’un amont possible nécessite de chercher dans la salle des chauves-souris ou de se refarcir toutes les escalades qui ont certainement été faites et dont certaines sont franchement pas sympathiques : trémies instables +++