lundi 23 octobre 2023

Manoeuvre secours au Mariole

Aven du Mariole

Forêt des Fanges, Pradelles Puylaurens

Pour le GPS, Guillaume et Sylvain

TPST 4h


Alerte donnée vers 9h30. Vu la distance pour accéder au trou et le retour à 15h imposé par Guillaume, je me demande un peu pourquoi on y va!

Mais je ne suis pas au bout de mes peines. L'accès à cette contrée perdue et pour moi inconnue est interminable. Après 2h de route, on rappelle le 18 pour savoir ou est précisément le RDV.

"Vous verrez du monde en bord de D117". Très bien. Mais pas une âme qui vive en bord de route et on se retrouve rapidement à Caudiès. On rappelle le 18 et évidemment on tombe sur le 66 qui ne comprend pas vraiment de quoi on parle. On repasse donc la frontière et rappelle une dernière fois le Codis qui nous met sur la piste...Très longue d'ailleurs...

Bref, sur le coup de midi, on débouche enfin sur ce qui pourrait s'apparenter à une rave party s'il n'y avait pas autant d'hommes en rouge.

Guillaume annonce qu'il doit repartir dans 3 heures. Un peu déstabilisé, Lionel nous trouve quand même une mission immédiate. Equiper la cavité en double pour fluidifier le traffic.

Sitôt dit, sitôt prêts. Henri et Clément nous ont préparé tout le matos. On embarque à bord du taxi-pompier et après 3 nouveaux km de pistes on découvre l'entrée du Mariole, vieux trou semble t'il plus trop fréquenté.

On croise au passage Michel et Alain du SCM qui viennent d'équiper la cavité, mais pas le dernier puits (pas prévu au départ visiblement).

Premier puits d'une soixante de m, fractionné, étroiture infranchissable en civière (même à vide c'est limite),  second puits de 40 m, et enfin dernier jet presque plein pot de 60 m à nouveau.

On double au passage l'équipe Trans. Il nous manque 5 m de corde pour le premier puits, qui heureusement était équipé une première fois.

On croise en remontant les équipes civière et ASV et teste le spéléphone, qui ne marche pas...

La sortie, dans le traffic avec les équipes évac est laborieuse, l'étroiture du puits d'entrée laissant peu de place aux croisements et ne justifiant pas l'équipement en double à cet endroit.

On sort vers les 17h. On commande un taxi rouge qui lorsqu'il arrive débarque le haut commandement qui lui ordonne de les attendre. On patiente 20 min puis décrétons qu'il est sans doute plus judicieux de faire les 3 bornes à pied. Bien vu, nous ne reverrons pas la navette...

Départ à 18h, avec juste 3h de retard pour Guillaume.

Nous n'avons donc pas eu le débrief complet du secours, mais journée intéressante pour ma part.

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