dimanche 23 juin 2019

Béranger, 3° vidange

Samedi 22 juin 2019
Trou de Béranger, Trassanel
Philippe, Alain; Sylvain, Jean Marie
TPST : 3 heures


Pour diverses raisons nous ne sommes libres qu'une demi-journée. Suffisant pour vider la totalité des débris au fond du chantier. Rien de passionnant, une série de gamates. Une bonne quarantaine, et Sylvain, en tête, a annoncé à plusieurs reprises "c'est la dernière" !
Seul regret : le courant d'air que j'avais annoncé exceptionnel avec l'arrivée prévue de la canicule a été quasi inexistant, alterné, à peine un zéphyr.
En sortant on passe au Trou des Glands vider, là aussi, les débris du dernier tir.
La place est libre pour une nouvelle séance de tir, en solo au fond, à 2 ou 3 au Trou des Glands.



vendredi 14 juin 2019

Incidents

Mercredi 12 juin 2019
Grotte de Béranger Trassanel
Jean Marie
TPST : 7 heures

4° sortie en une semaine c'est quasiment un rythme d'expé.
Après les dernières vidanges du fond du chantier le boyau se terminait sur un semblant de méandre avec un trou très ventilé à sa base.

la suite derrière la massette

Il n'y a de place que pour un et il faut être au moins 4 pour évacuer efficacement : une séance de tir en solo s'impose. 
J'arrive rapidement au fond. Je n'ai rien oublié.
Après quelques photos je prépare le matériel de perçage. 
Un coup de casque au plafond et la scurion s’éteint sans vouloir se rallumer. Pas grave, j'ai une frontale autour du cou... qui refuse de fonctionner... Il a fallu que je me serve de l'écran de l'appareil photo pour rebricoler le casque puis tout a bien fonctionné.
Diverses pailles avec un bon pourcentage de déchets (il y a des bulles de vide un peu partout). Du coup il y a des trous de forage vides. Un ou deux de plus bien placés et je passe à des moyens plus détonants.
Le temps que les gaz partent je ressors manger au soleil.
Le résultat est correct, j'ai croisé le nuage de gaz (le trou souffle nettement).
Un lame horizontale empêche de voir plus loin. Le perçage, de façon surprenante ne rencontrera aucun vide.
La lame n'existe plus. La suite ? Un trou de la taille d'un ballon de foot à la base du méandre. La paroi qui le sépare de l'élargissement suivant, d'une trentaine de centimètres d'épaisseur est coupée de fissures et ne sera pas aisée à détruire. Le courant d'air qui sort de cet orifice réduit est impressionnant.
Je remballe tout et au point le plus étroit du boyau la perfo se met à tourner frénétiquement. Au milieu de dispositifs qui ne devraient pas s'y trouver, surtout ensemble. 



Je gagne le plus vite possible le premier maigre élargissement et vide le kit. Le seul moyen de d'éteindre l'engin est de sortir l'acu.
En sortant je passe au Trou des Glands et tente un perçage sur la paroi gauche, autant vider l'acu. Pas aisé de démarrer le trou sans interrupteur, mais j'y arrive. Pas longtemps, après quelques centimètres l'interrupteur cette fois se bloque en position off. Je n'en tirerai plus rien. Signant l'arrêt de mort de cet interrupteur qui avait déjà subi une tentative d'amélioration désespérée. Et par là même, certainement, l'arrêt de mort de la perfo.
Je bourre un des trous percés par Alain. L'effet est dévastateur. Enfin du bon calcaire bleu non faillé. Là aussi pas mal de déblais à ressortir. Rien de neuf pour la suite visible.


mardi 11 juin 2019

Et de trois

Grotte de la Castelette
Nans les Pins
TPST : 3 heures
Claire Jean Marie et Jean Pierre

Chargé à souhait ce congrès, j'ai vu pratiquement tous les amis que je voulais rencontrer (Ou tu étais Lulu ?) et pris tous les contacts nécessaires aux futurs projets.
Acheté le dernier numéro de Spéléaude (indispensable pour 8 euros) ; passez les commandes...
Et question cavité la région est bien pourvue.

Sortie à la Castelette, Jean Pierre qui bat son record de fréquence de sorties est de la partie.



J'ai bien eu droit à un aller retour pour récupérer mon casque oublié à la voiture mais en dehors de cet incident habituel la marche d'approche se déroule sans encombre, l'accès étant parfaitement balisé.



Belle cavité tranquille :

puits d'accès



galerie aval :


et siphon :


galerie amont :





Au fond le conduit s'abaisse, l'eau non... Il faut franchir à la nage une voûte mouillante au ras du plafond si on veut arriver à la grande salle en amont. ce sera pour une autre fois...





samedi 8 juin 2019

La Comed bouge encore

Vendredi 07 juin
Aven de l'Eau de là ; Nans les Pins
Claire, Jean Marie + Paul Henri, Jean Pierre, Jean Noël
TPST : 5 heures

L'accès est bien cairné, nous arrivons les premiers vers 11 heures et mangeons avant de descendre.




La cavité n'est pas très longue (quelques centaines de mètres) ni très profonde (-70) mais représente un bon résumé de tout ce qu'on peut trouver sous terre : jolis puits d'entrée, étroitures, un petit lac, quelques excentriques et de belles galeries.





Au retour dans les étroitures j'étais en tête et je ne reconnaissais pas le passage ou je m'engageais. Il y avait des traces, d'autres étaient déjà passés par là. Plus minces certainement. J'ai bien fini par retrouver le trajet de l'aller et y à dévier le reste du groupe mais le frottement a été sévère.







Sortie vers 16h30 sous le soleil provençal



jeudi 6 juin 2019

Pré Congrès 1

Grotte des Champignons
Sainte Victoire
TPST : 1 heure
Claire, Jean Marie

Un des bons cotés de la spéléo c'est d'avoir des amis un peu partout (Bretagne...), le congrès de la Ciotat nous donne l'occasion de revoir Christophe et Pascale D. qui avaient participé à notre dernière expé chinoise. Avant d'arriver chez eux nous nous arrêtons au pied de la Sainte Victoire pour une courte balade vers la grotte des Champignons.


Les champignons on les trouve quand on sait ou ils sont. Cette grotte c'est pareil. Visible depuis des kilomètres si on la connait, trouver l'entrée n'a pas été simple.
Chemin escarpé et poli comme du marbre par des milliers de marcheurs. 



L'accès, porche en milieu de falaise, est plutôt acrobatique. Juste au dessus du porche une coulée verticale se remonte facilement et donne accès à une salle de belles proportions (60 mètres de diamètre) et... c'est fini.






La taille de la salle est surprenante pour être aussi près (quelques mètres) de la falaise.
Retour rapide, la recherche de l'entrée nous a mis en retard.