jeudi 28 juillet 2022

Speleoklub Psa Bielsko

Vendredi 24 juin 2022

Jean Marie + Eva, Waçek, Cuba, Woïtec, Zibi, Andreas

TPST : 6 heures


Début de la semaine polonaise avec au programme : Trassanel du I au fond du IV.



Bonne entrée en matière pour découvrir les grottes minervoises. Andréas, victime d'un grave accident de ski, ne fait que la traversée I / II. Pendant que je l'accompagne à la sortie le reste de l'équipe part au fond. C'est une curieuse sensation de parcourir ces cavités sans avoir à trainer un kit de désob...






A la remontée j'ai du batailler pour que mes visiteurs tombent leur deuxième sous combi. Déjà avec la première ils ont perdu un bon paquet de sueur. Heureusement il y a la piscine de JC et la tireuse à bière pour se réhydrater !


Samedi 25, Dimanche 26 juin 2022

Traversée Mate Arnaude / Cabrespine avec Bivouac et visite du fond. Une première je crois.

Eva, Waçek, Cuba, Woïtec, Zibi + Jean Marie

une palanquée de sorézois (Pauline, Aurélien, Marius, Julien, Frédéric)

En Guest Star : Félix

TPST : 25 heures

+ une troupe Amenée par Sylvain : Emile, Pierre, voisin et ami de Sylvain (je ne sais pas s'il l'est toujours après la sortie) et ses fils. Ces derniers ont bivouaqué au fond il y a deux ans ce qui était leur dernière, et unique, expérience sous terre.

Rendez vous sur le Parking de Cabrespine à 10 heures. L'équipe Delabre ne fait qu'une traversée simple. Pas de bivouac ; mais ils doivent être sortis à 18h30. Après la grotte ferme. Ils prennent nos kits dans leur voiture, Andréas qui restera en surface prend ce qui reste dans la sienne et les voilà partis vers le point 700. Le restant part à pied pour que nos invités profitent du paysage. Nous nous retrouvons au point 700, cassons la croute (un repas de moins à prendre sous terre) et commençons à nous équiper.

Le sac de Frédéric passera t-il la chatière au fond de Mate Arnaude ?

Point 700

J'amène l'équipe de Sylvain à l'entrée (il ne se rappelait pas ou elle était) et ils s'engagent dans la buse plus ou moins fagotés de baudriers incertains, de vêtements disparates... et d'une gamate pour vider la voûte. J'ai quelques doutes sur le fait qu'ils puissent sortir à l'heure...

Avant hier il est tombé 60 mm de pluie ; j'espère que la chatière n'est pas alimentée...

Retour au point 700 ou le groupe termine la préparation des kits et nous passons la buse une bonne demi heure après Sylvain. Je passe devant suivi des polonais et des sorézois. 

Arrivée à la salle du Champagne, toujours pas de traces de Sylvain. Ils sont plus rapides que prévu. Mais pas de traces non plus des sorézois qui ne doivent pas être trop loin. Petite halte et on poursuit : devant plusieurs puits s'enchainent, on trouvera les impétrants et les tarnais nous rejoindront.

On passe les puits. Toujours personne... Sylvain a du se paumer à la première bifurcation. La seule ou on peut se perdre et ou d'ailleurs le SCA lors d'une traversée avait perdu Pierre B. spéléo débutant qui avait eu la mauvaise idée de passer en dernier. Ils n'auront pas le temps de faire la traversée et remonteront. Par contre je ne sais pas ce que fait l'équipe de Frédéric. Frédéric et Félix connaissent le trou, ils sont 6, s'il y avait eu un problème ils auraient envoyé quelqu'un nous alerter. Nous décidons de poursuivre et arrivons à la chatière noyée (aux 3/4). La pluie de l'avant veille n'a pas changé le niveau que j'avais observé il y a 4 jours. Nous n'avons qu'une gamate (Sylvain a l'autre). Waçek vide 2 kits et nous écopons avec. On est trempés, gelés par le vent violent. Avant qu'une hypothermie ne débute nous passons l'étroiture en force. Pas facile avec les sherpas pour le bivouac !

Finalement nous prenons une petite collation bien méritée dans la grande galerie. Et partons vers le bivouac pour nous réchauffer. 

Vers le Bivouac 1

Nous y posons les affaires et nous dirigeons vers le fond. Pas évident de trouver les passages. Je n'y suis allé que deux fois et toujours en suivant un guide. Après pas mal d'hésitations nous arrivons à l'Aztèque et au bivouac terminal, notre objectif.

Retour sur nos pas, et à 5 minutes du bivouac 1 nous tombons sur nos tarnais, crevés mais de bonne humeur qui partent à leur tour vers le fond. Vu l'heure et la fatigue ils décident de revenir au camp.

En fait Sylvain s'était bien planté à la première bifurcation, et les sorézois ayant laissé un peu trop de distance avec notre équipe également. Ils sont tombés sur l'équipe Delabre qui remontait avec l'intention de faire quand même la traversée et ils ne l'ont pas revu. A l'heure actuelle ils doivent se geler sur le balcon de la grotte touristique...

La journée a eu son lot de moments imprévisibles (quoiqu'on aurait pu s'en douter...). mais ce bivouac a été un moment magique... Les polonais parlent polonais, bien sur, mais aussi anglais et certains allemand. Nous baraguouinons en anglais, Félix parle couramment l'allemand et Pauline qui a fait un an d'Erasmus en Slovaquie répond en slovaque. Rapidement rebaptisée Paulina puis Paulinka (diminutif affectif). Une vraie tour de Babel. En plus on se comprend ! 

Il faut dire que Kuba a amené de quoi faciliter les traductions :

Associé au Cabardès laissé ici par Sylvain il y a 2 ans et qui a très bien vieilli...

Nous allons dormir quand il n'y a plus rien à boire.

Réveil vers 6h30, petit déjeuner, préparation des kits et direction la sortie touristique. 

Nous sortons vers 1 heure. Les réserves d'énergie plus ou moins entamées par ces 25 heures sous terre. Mais tous, enthousiasmés par la traversée et l'ambiance inoubliable de ce bivouac international.


Lundi 27 juin

Jour de repos ; ballade au Sidobre pour changer du Calcaire. Seul épisode de pluie avant plusieurs semaines et il a fallu que ça tombe ce jour là.



Mardi 27 Juin 2022
Trou des Vents d'Ange Cabrespine
Eva, Waçek, Kuba, Jean Marie
TPST : 5 heures

Woitek et Zibi ont eu leur dose à Cabrespine. Ils partent avec Andréa buller à la prairie de JClaude.
Du coup la progression est facile, surtout avec 2 kits pour 4. Je me rappelais des concrétions mais pas des remplissages au plafond !


Visite agréable de cette cavité exceptionnelle. Merci au SCM !


Nos amis polonais auront du mal à retrouver leurs cavités à 4° et sans aucune concrétion.

Fin de cette semaine. Spéléos audois, nous sommes invités en Pologne quand on veut ...





lundi 25 juillet 2022

Chatière et escalade

Mardi 21 juin 2022

Cabrespine

Guillaume, Jean Marie. TPST : 8 heures

En fin de semaine j'accueille une équipe de spéléos polonais, amenés par Waçek avec qui j'ai fait 2 expés en Thaïlande. Au programme une traversée de Mate Arnaude. Je ne l'ai jamais faite aussi tôt dans l'été et je ne suis pas sur que la chatière passe, mais vu la sècheresse de ce mois de juin, ça peut le faire. Quitte à passer un jour juste pour vérifier ce point, autant prendre le matos idoine pour débuter une escalade qui reste dans un coin de ma mémoire depuis un moment.

Guillaume part vers cet objectif et moi vers la chatière. Debout devant la sortie du boyau je sens déjà un violent courant d'air. Pas de problème c'est sec ! Un petit scrupule me titille : et si ce n'est qu'à moitié plein ?

Honnêtement je n'ai pas trop envie de me taper l'aller retour, mais bon, sans kit c'est pas si pénible que ça. Au fond du ramping de sable le courant d'air est impressionnant. Mais l'air passe par un vide de quelques centimètres entre la voute et la flaque ! Magnifique d'ailleurs, transparente et agitée de vagues. S'il ne pleut pas d'ici ce WE, en vidant un peu d'eau, ce sera peut être passable. A condition aussi que la vasque ne soit pas alimentée par le ruisseau sus-jacent. Mais je n'ai pas traversé pour aller voir. Au pire on remontera 

Je rejoins Guillaume qui a repéré plusieurs objectifs. Après une petite collation nous démarrons la première escalade. A 2,50 mètres une partie verticale permet de sauter la partie inférieure en surplomb.

Pour l'atteindre je propose mon genou comme marche pied. Mais le bougre ne me laisse pas le temps de verrouiller ma position. Il s'élance, perfo à bout de bras. Mon genou lâche et, emporté par son élan il se retrouve esclaffé dans la glaise au pied de la paroi ! Ca commence bien !

Il n'y aura pas d'autres incidents et Guillaume déroule sa technique de grimpe artificielle. Arrêt sur perte d'autonomie d'accus. Mais il ne semble pas y avoir grand chose à découvrir. Il faudra quand même revenir pour ne pas rester sur une interrogation. Par contre un peu plus loin un petit trou noir semble s'ouvrir. L'accès nécessitera d'équiper en artificiel une vingtaine de mètres en vire. A suivre.



jeudi 21 juillet 2022

Secours à Valbonne

 Samedi 18 juin, Aven de Valbonne (Castanviel)

Guillaume, Jean Marie + une bonne dizaine de spéléos audois

TPST : 1 heure


Exercice de validation du CPT à l'entrée de ce trou récemment découvert par le SCM. 

La cavité était bien choisie. S'il y a un carton au fond il vaudra mieux que le blessé soit en état d'attendre un moment. Notre Kondalé est pénible mais au moins les étroitures sont rectilignes. Ici c'est une trémie péteuse avec un angle droit tous les 2 mètres.

Le jeu est de prévoir le nombre de tirs nécessaires pour faire passer une civière horizontalement. Deux ? Trois ? Avec Guillaume nous sommes bien au dessus. Phase pratique avec déclenchement réel : les 2 premiers tirs ne font pas, et de loin, les effets attendus.

Moralité : en secours réel, si les conditions (sécurité des sauveteurs, évacuation des gaz...) le permettent il ne faut pas mégoter sur le nombre de trous !


jeudi 14 juillet 2022

Balades Minervoises

Pas beaucoup d'articles ces temps ci. Mise en sommeil du club ? Non, en fait c'est l'inverse, trop de sorties et gros retard sur ma publication. Les rapports devraient s'enchainer.

Toutes les photos sont de Brigitte et Alex

Mercredi 8 juin

Grotte de Varennes (Caunes Minervois) TPST 4 heures

Brigitte, Ludo, Alex (Tritons) Claire Jean Marie

Brigitte et Ludo connaissent tous nos trous concrétionnés, d'où cette virée plus à l'est de notre zone habituelle. Première étape de la visite de nos amis Lyonnais : Grotte de Varennes. D'abord un grand merci à nos voisins du SCM pour tous les renseignements sur leurs cavités et pour les clefs des Vents d'Ange (cf article suivant). Ils ont confiance en notre capacité à protéger les parties fragiles mais surtout dans nos échanges j'ai senti une réelle envie de partager et de s'ouvrir. Et dans la préparation de ce séjour ceux sont les seuls à avoir eu cette attitude.

On trouve assez facilement l'entrée. La suite est assez ingrate avant d'arriver sur une salle assez agréable. 

Nouvelle séance intimiste et nous débouchons enfin sur une belle galerie, bien concrétionnée. Nous nous arrêtons au Puits de l'Etrier, faute de temps.


                  


Jeudi 9 juin

Réseau André (commune ?) les mêmes ;  TPST  : 6 heures

Pour la visite des cavités du coin le moins qu'on puisse dire est que la qualité d'accueil des locaux n'est pas au niveau de celle du SCM...

Nous descendons par le petit chemin secret que nous avait montré Jean Philippe il y a 2 ans. Nous arrivons sur le lit à sec de la Cesse, mais là, surprise : la Cesse n'est pas sèche ! Le caillou ou on mangeait avant de rentrer dans le réseau est recouvert ; ça promet pour la voûte mouillante de l'entrée !  

Le point bas en question n'est pas rempli mais à moitié bouché par du sable vierge. Je passe en tête et change le sable, bien humide, en mortier bien gras et collant. 

Chatière boueuse...

Nous nous retrouvons dans la première galerie. Normalement elle est sèche, en fait elle est devenue une belle rivière. 

Au carrefour suivant, le couloir de droite est également actif !


Premier carrefour, normalement les deux galeries sont sèches

Carrefour principal

Atmosphère très aquatique donc. Nous descendons l'aval sans arriver au terminus ; faute de temps (il reste tout l'amont à parcourir). Le cours principal n'est pas différent de celui que nous avons visité il y a 2 ans ; la perte du Moulin de Monsieur est donc bien calibrée et assez peu sensible aux différences de débit dans la rivière de surface. 




sortie après ramping retour dans la chatière glaiseuse

lavage immédiat

Sortie en fin d'après midi et balade vers la Grotte de l'Aldène.


Vendredi 10 juin les mêmes TPES : 9 heures.

Bonne randonnée (25 km) des gorges du Brian à celles de la Cesse en passant par Bois Bas. 

Du Moulin de Monsieur au méandre qui suit le réseau André la cesse est active. L'absence de chemin nous oblige à marcher dans l'eau sur les rochers plus que glissants...

Samedi 11 Juin  Aven de la Courounelle Minerve

Les mêmes + Sylvain TPST : 3 heures

P10 d'entrée

Merci à François et à Masdan pour les renseignements sur cette cavité. La veille nous l'avons cherchée à travers le garrigue : 30 minutes pour avancer de 300 mètres sans l'avoir trouvée (je n'avais pas amené la fiche explicative). Là nous avons les renseignements et tombons par hasard sur un chemin assez bien kerné. L'entrée du trou est surprenante : joli P10 en plein milieu du ruisseau. Ça doit être pas mal en période de crue !

Bas du puits d'entrée

La dernière (crue) a rempli le réseau de débris végétaux. Dommage, sans cet apport de matière cette cavité doit être assez esthétique. Mais là, nous devons brasser ces sédiments organiques pour franchir tous les points bas. Sylvain s'arrête sur une étroiture terminale qui lui parait passable avec quelques travaux. A moins d'envoyer Emile y fureter une prochaine fois.






Nous ressortons en début d'après midi. Il fait prés de 40° et même avec les chaussettes mouillées, le goudron nous brûle la plante des pieds !


dimanche 10 juillet 2022

Escalade du Mounégou : suite et fin...

Aven du Mounégou, Mijanes

9/07/2022

Guillaume, Sylvain

TPST 12h.


Déjà près de 2 ans depuis notre dernière visite au Mounégou et une escalade terminale laissée en suspens faute d'accus.

Seulement 2 participants...pour 3 kits, en sachant que celui de Guillaume ressemble plus à un sac de parapentiste qu'à un kit spéléo!

Guillaume cherche l'entrée du trou...


Nous essayons d'optimiser le matos au maximum, mais bien sûr, comme d'habitude, nous ne nous souvenons plus vraiment de ce qui est nécessaire, ni de la longueur de la corde laissée au fond après le début de l'escalade.

Nous arrivons finalement jusqu'au grand puit sans avoir utilisé de corde. A ce dernier, Guillaume décide d'innover en équipant par delà le pont rocheux, tout à droite, ce qui à pour effet de rallonger la distance mais d'éviter toute partie verticale. Nous équiperons à nouveau 2 petits puits de 10 m et arrivons tout en bas avec du rab de cordes. 

Je note ici pour me souvenir définitivement de ce qui est nécessaire en cordes:

- En version "engagé": 1*50 m et 2*15 m (et encore...)

- En mode "sécure": 1*65, 1*30 et 3*15.

Très peu de spits utilisés et une douzaine de mousquetons (nombreux anneaux de cordes)

Arrivés au pied de l'escalade, Guillaume me propose de manger plus loin, sur les cailloux!!! Il lui faut bien 5 minutes pour comprendre que nous sommes en fait arrivés au fond alors qu'il croit être à mi parcours...

Un bol de nouilles chinoises plus tard, nous entamons l'ascension de la galerie dites de "l'Espinouse".

La corde laissée en place et attrapée de justesse, à bout de bras nous permet de regagner les derniers points posés par Julien et Laurent en novembre 2020.

Alors qu'ils s'étaient arrêtés faute d'accus, il nous suffit en fait d'un point supplémentaire pour gagner un replat (40 à 50 m au dessus du début de l'escalade), qui nous permet de traverser la galerie vers la droite jusqu'à...un vestige typique de l'Escandien Inférieur : une cornière enfoncée dans une fissure, ornée d'un anneau rouillé. 

Guillaume me rejoint et nous cherchons notre chemin au milieu de blocs immenses qui ne tiennent on ne sait comment. Après une escalade en libre délicate, nous trouvons finalement un passage dans le chaos. Nous avons gagné encore une bonne trentaine de mètres et poursuivons dans la galerie devenue moins encombrée et qui laisse apparaître des dimensions conséquentes (environ 20*20m).

Après une raide et rude montée dans les éboulis, le passage le plus évident se resserre en canyon, qu'il faut équiper en escalade. Nous croisons à nouveau un vieux spit agrémenté d'une sangle qui sert de point d'ancrage à Guillame pour m'assurer. Trouver de la roche saine capable d'accueillir un goujon relève ici du miracle. Rien ne tient et Guillaume est en ligne de mire. 

5-6 dégaines plus tard, je franchis le point haut du canyon, et poursuis sur une pente à 45° avant un nouveau passage scabreux nécessitant 2 points supplémentaires.

Enfin un léger replat et un plafond plus sain permettant de placer un anneau pour la descente. Je suis en bout de corde et poursuis en libre. Pensant enfin être en première (plus de spits vus dernièrement), je tombe nez à nez avec une sangle accrochée sur un gros bloc!

Peu à peu le plafond se rapproche du sol, toujours encombré de blocs hyper instables. Je parviens à monter d'une trentaine de mètres supplémentaires en me frayant un chemin mais doit renoncer à poursuivre devant autant d'instabilité. Néanmoins au dessus de moi la galerie apparait presque complètement colmatée. L'altimètre donne une progression de 175 m en dénivelé, le tout dans une galerie au plafond impressionnant car complètement rectiligne et constant dans sa pente.

Etant donné le peu d'intérêt de poursuivre et le danger extrême dus aux blocs qui menacent de partout, nous décidons de déséquiper l'intégralité laissant, à côté de celles de nos prédécesseurs (qui?), quelques reliques contemporaines.

Malgré nos sacs déjà blindés,  nous devons y caser la statique présente au fond. La remontée est épique! Le kit de Guillaume ne passe même pas certaines étroitures et nous ne voyons jamais la fin du trou, maudissant le porteur invisible du troisième kit, resté au chaud!

Cerise sur le gâteau les bottes que je n'avais jamais remises depuis ma luxation du majeur à Trassanel il y a 12 ans m'ont lâché dans la première heure, ce qui m'a valu le plaisir de faire les 11 suivantes en mocassin!

on y a laissé des plumes...et des bottes!


Chronologie des faits :

Départ 6h45

Arrivée 8h45

Entrée dans le trou 10h

Arrivée au fond 12h30

Début de l'escalade 13h30

Fin de la prospection 17h30

Début de la remontée 19h

Sortie 22h

Dodo 1h


Un espoir de plus se ferme donc pour la suite du Mounégou, qui reste néanmoins une belle classique. A noter que malgré un débit d'eau très faible jusqu'à la confluence, la rivière tout en bas semblait toujours couler autant...

dimanche 3 juillet 2022

Plateau d'Albion

Pas d'articles depuis un moment. Ce n'est pas faute d'activité, au contraire, je n'ai pas trouvé un moment depuis un mois pour me mettre aux comptes rendus ! Et Masdan qui ne râle même pas de ce manque de publication !!! Tu es toujours connecté ? Je vais essayer de rattraper le retard.


1 2 3 Juin 2022

Saint Christol (84)

Claire, Jean Marie et une vingtaine d'autres. 

TPST : 4 heures en tout


Pas que de la spéléo au programme, mais un peu tout de même.

L'épuisante traversée de l'aven du Rousti, qui demande bien 10 minutes, 5 si on se dépêche. Pas mal quand même : un joli P25, une belle galerie et une remontée artificielle. On est mieux là qu'en surface ou la température dépasse les 30 degrés.



Et c'est l'occasion de rencontrer Lulu, spéléo-plongeuse belge, née en ...1936.

"Le temps on n'y peut rien, c'est toujours un jour de plus chaque jour. Pour tout le monde. Mais la forme, oui, on y peut quelque chose. Moi je continue à faire mes 15 kilomètres par jour pour me maintenir..." Je pense rapporter fidèlement son propos ! sans oublier une séance de désob hebdomadaire (pour ceux qui plus jeunes, sont trop fatigués pour tirer des gamates...)

Petite vidéo avec un mouvement réflexe de l'appareil photo quand j'ai eu peur qu'elle lâche son descendeur...


Si la vidéo ne s'affiche pas : 

https://www.youtube.com/watch?v=-gOVOeHyI0s

Le lendemain, pendant que le groupe part au Colorado Provençal (nous y étions il y a 3 semaines) nous gagnons Roussillon ou Brigitte (Triton, Lyon) nous avait repéré un parcours hors touriste qui l'avait enchantée.








Enfin pour terminer le WE : Trou du Vent sur la face nord du Ventoux. Belle marche d'approche avec traversée de pierriers conséquents ; de vrais roulements à bille à la descente. 


Bernard avait choisi cette cavité facile " la topo donne un cavité droite qui descend sans corde à -100 et se termine su un P10 qu'on est pas obligés de descendre. Ca doit être une galerie facile, on ne fera que marcher"

Facile, tu parles ! Un vent glacé, certes sur ce plan là la galerie est bien nommée. Pour le reste, quand on ne passe pas entre 2 blocs à l'égyptienne, c'est qu'on rampe sous les blocs suivants. A l'égyptienne également.



Lulu rampe, escalade, passe les failles en opposition... On arrive à peine à la suivre ! Le trou se termine effectivement sur un P10, shuntable, qui donne accès à une désob pharaonique : blocs empilés sur une couche de sédiment plus ou moins stable. Au fond de l'entonnoir les parois apparaissent, un filet d'eau glacé descend et la suite attend les volontaires (résurgence de la Fontaine du Vaucluse à ... 31 km à vol d'oiseau !