vendredi 29 mai 2020

Reprise en douceur

Lundi 25 Mai 23020
Trou de Béranger Trassanel
Jean Marie
TPST : 7 heures

Confinement oblige pas mal de nos chantiers post étroitures sont en attente.
La désob commence à me manquer, pourquoi pas jeter quelques pailles au fond du trou d'entrée ; pas celui après 3 chatières, un ramping et un ressaut qui éterniserait un éventuel secours.
Le fait d'être seul pour monter les gamates ne m'a pas vraiment gêné. Paille par paille le volume n'est pas si énorme.
Après la première je redescends immédiatement avec la bonne vieille méthode manuelle d'estimation de la concentration en gaz. Il n'y a presque plus de fumée et peu d'odeur.
Tout baigne.
Après la seconde, je retrouve au fond du sac désob mon testeur de monoxyde. Voyons voir s'il fonctionne encore ? Au fond du Kondalé on ne s'en est pas servi depuis des mois. Le courant d'air  y purge le front de taille en quelques secondes. Ici surprise : 50 ppm ; un mètre plus bas 150 ; au fond plus de 300 !
Il faudra attendre bien 1/2 heure avant que le taux revienne à des valeurs acceptables. En fait la faille que je pense avoir un jour entrevue (mirage ?) est bouchée par les gravas et le courant d'air qui n'a jamais été exceptionnel est maintenant quasiment arrêté.
Au chapître des oublis du jour : le burin.
La flemme de revenir chez JC en chercher un, je pensais le remplacer par un petit pied de biche. Ca n'a pas été terrible.
Après 5 tirs le chantier est bien plus accessible. Une bonne séance avec un burin cette fois devrait réouvrir la faille.
Retour pas trés fatigué mais avec un mal de crane tenace, certainement consécutif à mon premier épisode. Comme quoi, ça sert un testeur.

samedi 23 mai 2020

Le monde d'après

Samedi 16 mai 2020

Grotte Mouscaille Lastours
Sylvain, Emile, Guillaume, Pierre, Claire, Jean Marie
TPST : 3 heures
TPES : 4 heures

Sera... comme avant !
2 mois d'inactivité et rien n'a changé. J'ai oublié mes bottes, Sylvain n'a qu'un gant et en quelques minutes il perdra le sécateur destiné à l'ouverture du maquis...


 Rendez-vous à Villanière et nous nous éparpillons dans le maquis à la recherche de la grotte (de Villanière). Pas évident de la trouver. 




Petit porche découvert par Pierre. Ce ne sera pas le bon.


Merci au GPS (l'appareil) et aux coordonnées parfaitement saisies par le topographe. J'ai même imprimé la topo et la description. Mais j'ai sauté le premier paragraphe, celui ou il était écrit que la grotte était fermée et que le propriétaire pouvait être contacté pour l'ouverture...



Certes on a un passe-partout dans la voiture mais on ne va pas commencer à gâcher les relations. 

Sylvain en pleine recherche, du gant ? du sécateur ? ...
Retour donc aux véhicules. Direction la Mouscaille, par le mont Clergue, l'accès par le Grésillou en crue nous aurait inondé les bottes.

Respect des distances...

Ici aussi la traversée du bartas est épineuse. 



Nous finissons par arriver à l'entrée. Après un bon casse croûte, Guillaume et Claire partent équiper la vire de la partie classique.
Nous restons au trou souffleur de l'entrée et Pierre s'engage. Il est rapidement arrêté dans l'étroiture par ... une racine de figuier. 



Grosse comme le bras elle rampe sur le sol et empêche toute progression. C'est le moment de sortir notre arme secrète : Emile !
11 ans, fin comme son père (à l'époque) nous le lâchons à l'entrée, comme un furet dans un terrier ! En quelques reptations il saute la racine, progresse au delà. "je peux lever la tête" quelques secondes, "je peux me mettre à 4 pattes", quelques secondes "je suis debout".
La racine ne résiste pas longtemps aux vigoureux coups de piquette de Sylvain qui m'ouvre (sommairement) le passage.
Derrière nous parcourons la galerie. Beau plafond plat d'une dizaine de mètres de large, légèrement incliné vers l'est. Blocs et terre au sol, quelques ossements. Je finis par retrouver le courant d'air, au sol entre des blocs. Petite désob à la parisienne. Le courant d'air (soufflant) se fait plus net. Mais il faudra revenir avec plus de temps et de moyens. Un gros bloc plat repose sur une petite butte argileuse. La suite est dessous. Le bloc inquiète Sylvain. Moi pas vraiment mais l'hésitation du Président, elle, ne me rassure pas du tout.
Claire et Pierre descendent pas le Grésillou pour visiter les châteaux.


Nous remontons aux voitures.
Belle cavité, l'accès par le Grésillou est maintenant aisé (par temps sec), chantier agréable. Il faudra revenir à 2 pour insister un peu.

Le Pestril, 5 jours après la crue !

mercredi 6 mai 2020

Jonctions sous la jungle

Mercredi 06 Mai 2020

Jean Marie

Seul film au monde à sortir avant la fin du confinement !

Ce n'est pas un rapport objectif sur les 2 expéditions thaïlandaises organisées par John Gosset en 2019 et 2020.

Juste une histoire.




English language version : 



https://youtu.be/HPCNOHBegqM