lundi 22 février 2016

Spélé au logis!

13 février 2016

Jean-Mi, Jean-Ma, Jean-Gui, Jean- Sy et Claire...

TPST: 5h


Un petit vent frisquet et une belle averse nous accompagnent à l’entrée au Kda1.
Jean-Michel, impatient de constater le résultat du feu d’artifice précédent part en tête tandis que derrière, les 4 autres tentent, comme à chaque fois, de trouver entre les entrelacs de cordes et les grappes de mousquifs la meilleure organisation possible à la noria de gamates qui déferle…
Enfin…disons plutôt aux 2 malheureuses gamates qui nous reviennent du fond ! Toutes les techniques y passent mais force est de constater que la progression est toujours aussi lente dans cette roche très fracturée. Il manque un mètre avant un changement de configuration, sans pour autant pouvoir prédire nettement la dimension du conduit qui s’en suit.

Côté positif, le souffle qui sort de là n’a jamais été aussi fort.
Tandis que Jean-mi, puis Guillaume s’activent en pointe, chacun à l’arrière, s’occupe à sa façon. Je creuse autant que possible le vestibule d’entrée, Claire se fait une bauge à Ours à l’étage supérieur et Jean-Marie fignole l’aménagement paysager en bas du puits. Ne manque plus que la végétation!

Nous sortons de là à 14h et à l’idée du repas prévu chez Jean-Claude et concocté par Claire, je commence à avoir de sérieux doutes sur la poursuite du programme initialement prévu à Charlie. Pas loupé ! Presque 2 heures après, nous sommes toujours attablés et plus tellement en condition pour crapahuter.

En l’absence du maître de maison, certains s’essayent même au fauteuil de JC. Pure folie ! D’aucun disent qu’on ne s’en relève jamais !!!

mardi 16 février 2016

Les gazelles des neiges

Samedi 30 janvier

Au vu du beau temps, nous sortons nos skis de la naphtaline et nous nous rendons de bonne heure au col du Puymorens. Le parking est plein et une véritable foule se prépare pour le pic de la mine qui en ski, qui en raquette. La couche de neige est très très restreinte.
Fuyant les hordes, nous irons de l'autre coté plein nord vers les Bésines.
Une légère contrariété en ouvrant le coffre de la voiture : j'ai oublié mes chaussures de ski !?
Isabelle voulant absolument essayer les siennes toutes neuves, je suivrai en baskets et petites chaussettes..
Heureusement la neige est transformée , très dure  mais non glacée et je ne m'enfonce pas du tout.
Finalement j'arrive au col à 2500m avant Isabelle. De l'autre coté il n'y a plus de neige, la Coume d'Or est accessible à pied sec.
Après le pic-nic nous redescendons.
Isabelle est déjà loin en ski, quand je vois apparaitre deux gazelles en tenue de jogging: collant , tee shirt moulant, baskets et socquettes....
La crinière au vent, le sourire frais et la croupe légère, elles me dépassent et s'élancent dans la pente enneigée, après juste quelques secondes d'hésitation .
Passée la stupeur d'une telle rencontre, je tente de les rattraper pour faire une photo cocasse.
Mal m'en prit, car assez vite mon pied droit glisse en avant, le genoux se plie à l'envers et les ligaments craquent méchamment. Grâce a une rotation providentielle sur ma jambe gauche j'évite de justesse l'opération sur place ; sinon l'amputation à l'Opinel N°12...
Les agiles bipèdes sont loin et je garderai pendant 3 jours le genou comme une pastèque.
Grandes sont les désillusions de la vieillesse.

lundi 15 février 2016

A vos souris, gamates ou descendeurs ! Et à bientôt sous terre !

Après les lamentables évènements de la fin 2015, faisant suite aux non moins lamentables évènements des deux années précédentes, nous nous sommes retrouvés privés de moyens de désobstruction, de cordes et d’équipements, accusés, censurés et même menacés d’exclusion…

Rester en parias ? Ou errer dans les garrigues tels nos ancêtres faydits ?

Rien de tel. Notre groupe d’une dizaine de spéléos errants a été recueilli par le GPS et son Président Michel C.
GPS ? Qu' y a-t-il sous ce sigle ?
Nous penchions pour Grattage Pétardage et Spéléo, ou pour Gueuletons Pinard et Spéléo, ce qui nous agréerait autant. Mais en fait il s’agit de GRUISSAN PROSPECTION et SPELEO !

Prospection, on n’en fera pas beaucoup dans un premier temps. Les trous déjà ouverts dépassent nos possibilités. Spéléo c’est bien parti avec 5 sorties pour le 1° mois dont 2 classiques et 2 inter-clubs. 

Jean Marie

dimanche 14 février 2016

Voir la pleine lune et souffrir

Samedi 23 janvier Pleine Lune 

tpst: 11h JM E ,JM B, G B, S D

Ce samedi l'ex “groupe excellence” du SCA s'est rendu à la pleine lune pour tenter de franchir l’étroiture terminale au fin fond des galeries connues et déséquiper toute la partie découverte par cette fameuse équipe .
Après 2 pailles, force est de constater que la suite est beaucoup trop étroite.
Au moment de repartir, au mépris de tout sens moral, les 2 plus en forme cavalent devant, le regard fier et la besace légère !!!

Derrière, un vieillard, votre serviteur, et un estropié sont chargés du déséquipement très technique de la grande escalade, déjà lestés des cordes infâmes de la galerie de Verdun, ces belles cordes flambant neuf, surchargées de fange poisseuse. La tache est rude, mais vaillamment menée par notre paire de fémurs brisés. Les kits sont bourrés au max jusqu’à la rupture de la cordelette de fermeture. Je dois même abandonner ma gourde par manque de place.
Malgré tout, nous franchissons douloureusement les turbines sataniques et les méandres infernaux truffés de ressauts affreux.
Arrivés à la piscine, nos compères, frais comme des gardons, ripaillent et se gaussent de nos mines déconfites !!!
Suprême récompense, une pleine lune immense remplit le puits d'entrée.
Le soir, nous partageons la soupasse fortement chargée de choux, confit et jarret, genre garbure sans fayots..
Le lendemain, après une méchante nuit, je me réveille "roué".
Ce supplice réservé jadis à la crème des canailles, consister à attacher le sujet sur une roue posée à l'horizontale et lui briser tous les membres sans le tuer.
Ensuite, selon l'humeur du prince et son esprit primesautier, l'on pouvait le laisser crever sur place ou enduire ses plaies de piment, moutarde ou sauce BBQ, l'écarteler, le démembrer et jeter les restes aux chiens, cochons ou farcir une Calzone....
Dans mon cas, le bourreau s'est contenté de me rouer de coups avec un manche à balais.

lundi 8 février 2016

Maxi BestOf au Kda1

Dimanche 7 février

JMichel, Lionel, JMarie
Claire, Christiane, JClaude, André, Alain



Matinée au Kda1. Devant l'inefficacité de nos bigmacs nous faisons appels à de plus gros moyens. Notre conduite souffle toujours. Le scud ne donne que 4 trous mais d'un diamètre hors norme. Nous remontons assez haut pour garder les tympans en bon état. L'atmosphère ne se dégagera pas de sitôt. 

Nous ressortons juste à temps pour l'apéro aux truffes préparé par JClaude et Christiane. 


André confirme l'intérêt de notre chantier. S'en suit une discussion animée sur les courants d'air. JMichel rappelle la formule de Lionel "le courant d'air est au spéléo ce que le réverbère est à l'ivrogne ; il le soutient plus qu'il ne l'éclaire !"





Après midi : Charlie. Pendant que JMi se creuse une bauge dans la galerie de gauche, je poursuis avec Lionel la désob de celle de droite (préalablement décrite comme bouchée). 




Exclamation de Lionel "mais on vient d'ouvrir une fenêtre !" Effectivement le courant d'air léger vient de se renforcer nettement. Un décollement apparait. 




Charlie n'était pas terminé. Mais le chantier ne semble pas facile. Retour exténués à la tombée de la nuit.