jeudi 30 mars 2017

Proposition pour un camp d'été : la Bosnie Herzegovine

Résurgence en légère crue....
Plongeable en sous-marin

Pendant 1 semaine nous avons eu un temps de canards: pluie, neige , brouillard et vents tempétueux. Un seul jour de beau

Le pays est attachant.
La gastronomie honnête.
Les prix doux..






Les karts d’altitude (vers 1800m)  sont grandioses.
La mer n'est pas loin. Les fleuves  puissants.
Et les spéléos trop peu nombreux!

Des dépressions qui impressionnent






Grands chefs locaux,


Le fusil du bas a été scié de tous les cotés  pour rentrer dans la large ceinture avec les pistolets, couteaux et autres sabres d'abordages.



Chat sauvage et  petit nounours



samedi 18 mars 2017

Ironie du Sor

Arfons
Claire, Jean Marie
TPST : 5 minutes

En rentrant de balade dans les étendues enneigées de la montagne arfontaise, notre attention a été attirée par un trou de blaireau en plein pré. Pas un trou de blaireau mais une belle cloche ouverte spontanément. Le Sor prend sa source (résurgence) à 200 mètres de là et coule au bas de la prairie. Nous y revenons une semaine après avec une échelle adéquate. Il s'agit d'une belle cavité de 3 mètres de profondeur sur 2 de diamètre. Creusée uniquement dans de la terre. L'orifice de 40 cm de diamètre est troué dans la couche superficielle uniquement maintenue par les racines de pissenlits et autres graminées. Quand je pense que mon voisin est passé gyrobroyer avec son énorme tracteur quinze jours plus tôt...
Quand je pense aussi que depuis 3 ans on creuse comme des taupes et que cette cavité est notre plus belle première...




lundi 13 mars 2017

La possibilité d'une suite...

Dimanche 05 Mars 2017
Trassanel ; réseau du Mystère
Sylvain, Jean Marie
TPST 9 heures

Toujours envie de poursuivre ce chantier mythique. Nous profitons de l'absence du Sceptique pour retourner à la fosse.
Ambiance humide dans les premières salles. On traverse sur la gauche pour éviter de remplir les bottes mais arrive un moment ou il faut se décider à y aller.


J'avais quelques craintes sur le passage bas avant la méduse mais passés les premiers lacs le réseau est normal.




Le Mystère n'a pas été mis en charge mais le Diable a déversé sa diarrhée : les écoulements ont liquéfié les mottes de glaises instables. Le parcours qui au fil des passages était devenu un chantier "normal" a repris sa consistance merdeuse.
De plus, dans le tunnel la coulée de la paroi gauche habituellement suintante est là totalement ruisselante. Avec même un petit pissou qui se perd au sol dans nos débris de désob.
La lame terminale est toujours là. Une paille bien placée et la guillotine est décapitée. Derrière ça semble redescendre. Le courant d'air est alterné mais très net. Quatre trous et on retourne au Mystère se réchauffer autour d'une soupe chinoise.
Quelques gaz apparaitront, vite réaspirés.
Retour au front. Le tir a très bien marché. Le conduit tourne sur la droite bien vertical. Il n'a jamais été aussi large. Les cailloux descendent sur 2 bons mètres. On entend un ruisselet cascader. 
Ailleurs ces éléments nous rendraient délirants d'optimisme ici c'est relatif, ça veut dire assez étroit. Quand au ruisselet il n'a rien d'étonnant dans le contexte météo actuel. Il signe cependant qu'on est pas du tout au niveau de la soit disant nappe et qu'il y a, comme l'a toujours expliqué Masdan, la possibilité d'un étage au dessous. Pénétrable ? C'est une autre histoire.
Quatre autres trous et nous repartons sans voir l'effet produit.

Dans la salle des graviers 2 ruisselets parcourent les sédiments et confluent avant de disparaître dans un siphon sableux.



Sylvain, certainement en hypo fait mumuse avec une concrétion. Il pense même la ramener chez lui. Je préfère ne pas savoir ce qu'il compte en faire. Suites de l'affaire Théo ?


Conclusion : on est loin du bout mais je suis très curieux de voir ce petit écoulement qui rompra la monotonie de faille infernale. Dès le lendemain je contacte Etienne pour qu'il photographie les galeries en eau.

lundi 6 mars 2017

Plein la gueule, pour le plaisir !


Samedi 25 Février
Trou de Béranger, Trassanel
Jean Marie, Jean Michel
TPST 8 heures

Article écrit par JMichel qui ne peut pas accéder au blog (complété par mes soins dans une 2° partie)

Magnifique journée printanière, en plein hiver.
Nous profitons pleinement de la petite marche d'approche en plein soleil.

Dans le trou nous suivons les traces d'un écoulement d'eau depuis l'entrée jusqu’à un point d'absorption sous les planchers stalagmitiques.
Arrivé au fond, nous commençons par vider le point bas de toute l'eau accumulée (3 ou 4 gamates).
La première pailles est efficace les suivantes le seront beaucoup moins. Soit les trous débouchent dans des vides, soit ils finissent si prés d'un vide que seul le fond dégage...
Coté voûte , les tirs fractionnent la roche mais tout reste en place, parfaite illustration de "l'effet de voûte".

Bref au bout d'un moment l'on sort l'artillerie lourde avant de ressortir pour manger au soleil.
Après la sieste nous retournons au fond. Le résultat n'est pas terrible, mais permet après de sévères burinages au plafond de se redresser dans la voûte et de glisser une main dans la suite.
La tête ne passe pas car c'est de la taille d'un gros pomelos ou d'un petit melon. Le courant d'air aspirant est sensible et ça pourrait s'horizontaliser.
1 ou 2 pailles plus tard je suis violemment agressé par quelques cailloux qui tombent du plafond, la poussière des forages dans l’œil droit et les sautes d'humeur pyrotechniques de la patchamama.

Tout cela nous gonfle et nous ressortons après un début de grattage avant l'entrée, là ou l'eau se perd.

Dehors il fait presque nuit !

2 points positifs :

1/  je ne remettrai plus les pied dans se piège à c...
2/  la dernière production de l'atelier des acacias est super efficace : alimenter une vielle TE6A avec des accus chinois au Li-ion. Un test original  prouve que ce perforateur a une meilleure percution que les 2 générations suivantes.

Sur la photo vous noterez le dernier modèle de la collection hiver de massette, le modèle dit queue de cochon.




Le lendemain, récupération active au pic de la mine, pour les raccords de bronzage entre les estafilades faciales de la veille.

Jean Michel

Je rajoute qu'avant d'aller à Béranger on a fait un tour à Charly, récupérer du matériel. Le trou aspire nettement mais arrivés au fond pas de trace de courant d'air ??? Par contre de l'eau est passée et le sol bien sec est devenu un bourbier. En ressortant quelques minutes après, le souffle aspirant est encore plus violent. En tout cas ce n'est pas un tube à vent avec Béranger qui aspire aussi.

Par ailleurs faute de subventions et à court de liquidités le GPS par sa commission technique de l'atelier des acacias va commercialiser une nouvelle génération de pailles, la "Pandalagl". Le prototype a été testé  à Béranger avec succès par notre inénarrable compère (narrable oui mais pas écrivable). Pour tous les clubs intéressés doc si dessous :


Jean Marie

ET N OUBLIEZ PAS LA FETE DE LA TRUFFE A TRASSANEL LE DIMANCHE 12