mercredi 23 juin 2021

WE d'enfer

Samedi 05 juin 2021

Christophe, André, Pierre, Frédéric, Jean Marie

TPST : 7 heures


Après plusieurs sorties ou nos amis tarnais nous ont bien aidés à sortir des cailloux j'avais prévu un WE tranquille de visites et balades. Mais le trou proposé est insuffisant  pour remplir une journée entière. Heureusement il reste un chantier en entrant. Nous passons la matinée et le début d'après midi à tirer des gamates de terre bien sèche voire pulvérulente. Un bloc gêne bien notre progression. Qu'à cela ne teinne, il ne résistera pas longtemps à notre force de frappe ! Et bien si, il a résisté. Pas assez épais, les mêches l'ont perforé ; faillé, les pailles se sont coincées... Et merde, on l'a un peu rogné à la massette. Il reste encore un peu de matière à sortir pour accèder à un tas de blocs bien aérés. Le courant d'air est net, mais je ne peux pas encore demander à nos amis de creuser toute une journée. 



Nous passons à la partie loisir et visite. Je prends une glissade sur le cul et destabilise un bloc qui rebondit vers André et Pierre en bas de la trémie. Je les alarme et essaie d'éclairer le bloc qui plonge vers eux. Je réussis surtout à les éblouir et Pierre reçoit le caillou sur le pied ! Il s'en tirera sans trop de mal.


Frédéric rééquipe une vire donnant accès à une jolie galerie supérieure taggée il y a plus d'un siècle !










Retour à Trassanel et partage d'un bon repas au PC avec Jean Claude, Christiane et Sylvain qui nous a rejoints.


Dimanche 06 juin 2021

Grotte de l'Escalier, Trassanel

Christophe, Frédéric, Sylvain, Philippe,  Emile, Jean Marie

TPST : 3 heures

Visite de cette belle cavité, sans incident particulier.





Pendant ce temps Jean Claude et Alain partent dégager le chemin des mines.


Mines de Cabrespine

Alain, Jean Claude, Christiane, Jocelyn, Nicole, Philippe, Geneviève, Claire, Emile, Sylvain, Christophe, Frédéric, Jean Marie

Après un nouveau bon repas c'est une véritable horde qui sortant des 4x4 se dirige vers les entrées de mine.

La première ressemble à l'idée que je me faisais de ces cavités : étroit, obstrué...

La suivante "du Wagonnet" est de taille humaine la vraie mine d'or de Dig Digger.

Nous poursuivons le circuit : la mine "du Moteur". Celle ci est beaucoup plus étendue. 

Des galeries partent dans tous les sens. 
Rapidement nous ne savons plus si nous sommes dans une mine ou dans une grotte. Nous laissons 2 puits. Un d'eux est "équipé" de barres à mine fichées dans les parois. De l'Escandien typique. Même Sylvain ne prend pas le risque de descendre de barreau en barreau.








Les parois, parfois tapissées d'amas de blocs évoquent les catacombes parisiennes.


Les couleurs varient de l'orange au violet. Nous nous dispersons un peu partout mais finissons par nous retrouver au porche d'entrée. Il n'y a plus qu'à remonter au point 700.
Trés belle balade et bon site pour prendre tranquillement de belles photos. Je ne m'attendais pas à cette diversité de conduits.





lundi 21 juin 2021

Tempête à Béranger

 Samedi 12 juin

Grotte Béranger, Trassanel

Sylvain

TPST 5 h

A peine 8h et Trassanel est déjà en pleine effervescence. Je croise successivement sur la route Jean-Claude qui part attacher les tomates, Alain qui s'en va à Gruissan (en vélo!) et Christiane qui part en campagne...

Lorsque j'arrive à l'entrée à 9h, le vallon est déjà en fournaise. C'est une nuée d'insectes qui occupe les 10 premiers mètres du conduit et m'obligent à passer toutes écoutilles fermées et même en expirant le plus fort possible pour empêcher toute intrusion. Pourtant, le courant d'air est déjà violent, et ce n'est rien comparé au moment de la sortie, au plus fort de la canicule.

J'arrive du coup à la Cheminée de Pierre sans même une goutte de sueur. La remontée de cette dernière me réchauffe à peine, même si le courant d'air semple un poil moins violent que dans le Tube des Pomelos, une partie se perdant probablement dans la trémie supérieure.

Arrivé en haut je cogite une fois de plus une bonne demi-heure pour savoir où percer. Impossible de trouver un bloc qui n'en tienne pas un autre, puis un autre, puis un autre...

Malheureusement l'air file à droite, derrière le bloc

Découragé, je tente le tout pour le tout et mets une charge sur le rocher le plus gros et le plus gênant, pensant que tout va se casser la gueule et qu'on y reviendra plus.

Je perce en 10 avant de m'apercevoir qu'il n'y a que des pailles en 8 ! Mais que fait l'intendance ? Tant pis je bourre le trou en 10, d'autant plus que la mèche de 8 est tombée en bas !

Le tir fait à peu près le bruit d'un pet de lapin. Je pense même que la paille a fusé...Je remonte pour refaire un trou mais, surprise, une fois en haut, l'énorme bloc est coupé en 2 en plein milieu !




La partie du haut est tellement grosse qu'il est presque impossible de la bouger au pied de de biche.

Elle est toujours en contact avec le bloc du dessus et je ne parviens donc pas à savoir qui supporte qui...

Je reperce donc au dessus du premier trou, toujours en 10  et redescend pour tirer.

Comme il n'y a plus de place pour stocker, j'en profite pour contourner le conduit d'arrivée par en dessous et entreprend la désob des blocs de desob pour tout balancer à l'étage en dessous!

3ème remontée du puits. Le tir a à nouveau été efficace et me permet cette fois de dégager toute la partie haute et de constater que ce n'est finalement pas sur elle que les blocs du dessus reposaient. Merde, il va donc falloir continuer !

Second tir

Après dégagement.

Je fais un dernier tir dans la partie basse, qui m'obligera, après que la ligne se soit décrochée à remonter une quatrième fois, et n'ai donc pas le courage de remonter voir.

Massette et burin sont en place, de même qu'une mèche courte de 8 qui a échappé à ma vigilance et git quelque part dans les déblais de tir.

Sortie à 14 h, en pleine tempête...

jeudi 3 juin 2021

Dans la fosse aux ours

Trassanel, le 03/06/2021

Emile, Sylvain

TPST 4h

A chaque fois qu'on vient à Trassanel, soit c'est pour faire la traversée du 1 au 2, soit c'est pour filer au fond du 4. On décide cette fois de prendre le temps et de lâcher le furet dans le 2.

C'est d'abord une lucarne juste après le crâne de renne qui attire son attention. Juste une petite niche perchée, cernée de concrétions et recouverte au sol de 10cm de poudre blanche...On se croirait aux salines de Gruissan !

Depuis la lucarne
Les salines
.
Ca furête toujours, jusqu'à atteindre le puits que m'avais signalé Jean-Marie (première à gauche au rond-point).
L'occasion parfaite pour poursuivre l'apprentissage du jeune Jedi. Les spits, sans doute d'époque sont inutilisables. Heureusement, je suis bien pourvu en sangles et les concrétions sont légion. Pas évident de bien centrer le départ de corde face à l'entrée très étroite du puits et le sac est utile pour éviter les frottements.
Descente d'une douzaine de mètres dans une salle concrétionnées puis désescalades d'une dizaine de mètres supplémentaires pour aboutir dans des espaces beaucoup plus austères, voire lugubres étant donné la quantité d'os impressionnante qui jonchent le sol et qui sont pris dans les parois trémiesques.

Départ du puits

Fémur de Masdan?


Joli soutirage! Heureusement partiellement calcité

Que d'os!
Pas d'air la dessous et une petite mare en point bas. 
Emile se débrouille comme un chef pour remonter et s'extirper en douceur du passage ingrat.


On profite pour poursuivre la visite de l'autre côté du puits. Comme dans la majorité de la grotte, c'est très beau, et çà part dans tous les sens.
On manque de temps pour fouiller partout.

On finit par rejoindre le trajet principal par je ne sais où et je mets un moment à m'en apercevoir !









Nouvel aperçu du vieux Trassanel en ce qui me concerne et toujours aussi bien adapté à l'initiation !