lundi 10 janvier 2022

L'année commence bien!

Samedi 8 janvier 2022

Grotte médiévale, Cabrespine

Philippe, Sylvain

TPST 3h


Nous sommes à présent tellement nombreux au club, qu'il faut organiser des journées à sorties multiples!!!

Je retrouve au QG, déserté par ses propriétaires, Angélique et Christophe, laissés déraisonnablement entre les mains de Jean-Marie, et Caroline, malade mais venue quand même nous souhaiter une bonne année!

Je récupère le matos, puis Philippe, en sa demeure, qui fait office de QG bis pour le café.

Nous remontons le Pemol, une fois de plus transformé en patinoire par le traditionnel crachin du matin, pour une arrivée sur place un peu avant 10h.

Le trou est à nouveau dans l'état dans lequel je l'avais laissé. C'est déjà çà...

J'étais parti dans l'idée d'enchaîner les tirs puisqu'il n'y avait plus grand chose d'autre à gratter que la calcite ou la paroi mais la présence de Philippe m'incite à remplir quelques gamates de plus en essayant d'élargir le terminus pour voir s'il n'y aurait pas un passage resté ouvert entre calcite et paroi. Deux gamates plus tard, un trou minuscule s'ouvre. Je pense d'abord qu'il s'agit d'un interstice entre deux blocs, mais en agrandissant, j'entends nettement les cailloux descendre de 2-3 m.

Philippe me relaye et nous sortons une dizaine de gamates de plus. L'orifice est à présent pénétrable et il serait dangereux d'agrandir davantage face au risque d'éboulement.

Je m'y enquille et me retrouve dans une pente terreuse qui se poursuit d'abord à 45 ° puis verticalement vers le bas. Au dessus, on retrouve le plafond de la paroi qui progressivement jonctionne avec les blocs qui obstruent la galerie.

Je descends de 2-3 m et me retrouve debout dans une petite salle concrétionnée. Sous mes pieds, 3 départs. Philipe me rejoint puis descends dans les 2 premiers qui se rejoignent et se colmatent rapidement, tandis que j'agrandis la dernière lucarne à la massette. 

Nous retrouvons alors un puits vertical et cylindrique de 2m de diamètre. C'est la suite logique de la galerie désobée qui n'était en réalité obstruée que par quelques dizaines de cm de calcite.

Malheureusement 2 m plus bas, c'est à nouveau un gros colmatage de terre qui barre la suite en créant un sol presque parfaitement plat et une atmosphère étouffante... Pourtant, dans une alcôve parallèle rejointe en point bas, on aperçoit un petit orifice dans lequel on entend les cailloux tomber légèrement.

Tous les espoirs restent permis d'autant plus qu'il y a de quoi stocker pour un moment dans les 2 premières lucarnes colmatées.

Philippe commence à décaisser le fond tandis que je remonte pour mettre le premier passage au gabarit Briffon. 

Alors que je n'avais perçu aucun courant d'air jusqu'à présent, il me semble percevoir à présent un léger souffle venant du fond et les gaz sont rapidement expulsés. Le travail de Philippe ou la conviction?

Quoi qu'il en soit ce qui promettait d'être un chantier laborieux se transforme en cavité pleine de promesses. 

Nous rentrons vers 13h, motivés pour une nouvelle sortie collective l'après-midi.






3 commentaires:

masdan a dit…

Aucune avancée aussi extraordinaire n'avait été constatée de puis la moitié du quaternaire. Bravo. et l'après midi ?...Traquenard à Trassanel .....

Jean Marie a dit…

Non, tracanac plutôt

Etienne a dit…

Courant d'air à tester dès l'arrivée sur site avec de l'encens au sol et à la voûte. S'il est douteux ou très faible c'est difficile de faire une interprétation après avoir passé quelques minutes au même endroit. Notre propre chaleur bouleverse très rapidement ces ambiances très stables...