lundi 8 janvier 2024

Désobstruction Trou du Pémol

 

Samedi 6 janvier 2024, Trou du Pémol – Cabrespine —

Spéléo Corbières Minervois : Jean-Luc C.

Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., Sylvain D. Jean-Noël D (aussi ITP)

Gente canine : Bella, Bosco

Photos: JND

La désobstruction est vraiment dans l’ADN des clubs de l’Aude ! Quoi de mieux qu’une séance de désobstruction pour débuter l’année 2024, c’est la saison des souhaits et des vœux. Nous voilà reparti, à l’initiative de Jean-Marie, sur le versant sud du Roc d’Agnel, pour creuser ce qu’on avait appelé au début le Trou sans nom et qui est dénommé maintenant le Trou du Pémol. Lors de la dernière séance du 30 octobre, JM et André avaient peu progressé, tous les crayons avaient foiré, la roche était faillée – genre mille feuilles. Après huit heures de burinage manuel il avait fallu se rendre à l’évidence, toujours pas de courant d’air, pas de suite au fond et un faible espoir en contrebas au milieu des gravats. Mais il y a eu du courant d’air au départ, il faut le retrouver !TPSurface et sous terre (– 4 m…) : cinq heures

Rdv au pont du Pémol pour 9 h 30. La route depuis Canet se fera sous une alternance de passages pluvieux. Dans la vallée de Cabrespine cela se découvre, la météo a prédit du soleil à partir de 10 heures. Jean-Luc arrive suivi de JM qui a récupéré du matos. Le Pémol est bien à sec, on retrouve le cairn et arrivée au trou pour 10 heures, Bosco est bien content de retrouver sa forêt. 


Déballage du matériel, JM est déjà au fond, mais pas de courant d’air. Première tâche, déblayer les gravats ; JM et JL se relaient au fond pendant que les deux autres compères tireront les gamates. Un espoir de suite apparait sur la droite en contrebas mais la roche est dure, il faut sortir l’artillerie. Les crayons fonctionnent bien, quelques gros blocs sont dégagés.



JL a allumé le feu, un peu difficile à prendre car la végétation est bien humide, et cela nous réconforte un peu car le temps a changé. Fi de soleil c’est une alternance de crachins et d’éclaircies. Mais le vent reste calme. Un aller-retour rapide de JM aux voitures pour récupérer un pied-de-biche (et le casque de JL…). Pendant ce temps, JL emmène JN voir au-dessus le départ de la Faille égyptienne, un trou en peu rastèg qui au bout de quelques mètres bute sur une faille étroite, encore une désob’ à poursuivre. Un sacré courant d’air chaud sort du trou. Au passage encore un autre trou en cours de désob’, c’est un vrai gruyère.




Puis la désob’ reprend jusqu’à 13 heures où on sonne la cloche du casse-croûte.

 




Heureusement le soleil réapparaît. Un petit minervois de Fabrezan – Les Fortes Têtes (ça nous va très bien) – et un bon pudding (merci Véronique) nous consolent des efforts de la matinée.



Reprise du chantier après 30 mn de pause. Nouveaux relais au fond du trou mais la place est étroite, les grands gabarits sont désavantagés. Une brindille enfumée ne montre toujours pas de courant d’air. Le vent se lève et l’ambiance devient plus arctique. Et toujours des passages de pluie.


De la place pour deux à l'abri, enfin.

 

Vers 15 heures, visite de Sylvain accompagné de Bella, sa labrador. Bosco est heureux de voir une nouvelle copine. Sylvain est bientôt au fond du trou pour relayer JM. Des nouveaux crayons sont nécessaires mais nonda, ça foire ! 15 h 30, JN (un peu las et frigorifié) et Sylvain prennent le chemin du retour laissant les deux autres compères sortir les derniers gravas. A suivre...







JN

2 commentaires:

masdan a dit…

Attaquez le laminoir à 2 m du fond du trou des aragonites , branche droite en descendant. beaucoup d'air et le plus pré du bon calcaire... après faites ce que vous voulez...

Jean Marie a dit…

Oui, promis on ira y faire un tour.
Notre trou du Pémol aspirait bien. Il reste un bon mètre à dégager en horizontal. Blocs calcités de la taille d'un moellon. Il faut les détruire un par un. Je vais faire des demi-crayons comme dit JNoël.
Tout a bien marché, sauf un dispositif, lors du passage de Sylvain. Après son départ, ce même crayon est bien parti avant qu'il n'arrive au ruisseau. Ondes anti pétage qui expliqueraient des échecs antérieurs ? Bon, j'étais quand même redescendu tripoter mes fils...