mardi 16 janvier 2024

A la recherche du descendeur perdu!

Samedi 5 décembre

Traversée Cannac-Airolles

Camille, Guillaume, Anthony, Sylvain + Jean-Marie et Claire bloqués au Cannac

TPST 7h


Suite de l'article de Jean-Marie, qui était parti battu avant même de tenter sa chance à la chatière d'entrée pourtant transformée en boulevard...

Mais ou est Charlie?

Pendant que ce dernier s'amuse avec ses pétards et que Camille et Guillaume partent équiper les puits, j'emmène Anthony revoir le conduit d'entrée désobé en solo quelques mois plus tôt. Je tente une paille dans la faille terminale trop étroite, en pensant qu'il en faudra 3 ou 4. L'effet est particulièrement efficace et permet à Anthony de s'engager directement pour 3 m de première supplémentaires. Le bas de la faille est malheureusement colmaté et nécessiterait beaucoup de travail.

Anthony en première au fond de son trou

En revenant au niveau de la première étroiture agrandie, on entend distinctement un gros ronflement. L'air s'engouffre par un trou de souris qui communique sans doute avec une faille parallèle.

Laissant là nos 2 Briffons, nous rejoignons les 2 Barbis qui cherchent une solution pour équiper en rappelable le premier puits récemment déséquipé par le SCA.

On ne parvient pas à voir où était placé l'anneau de corde et on doit laisser une plaquette dans l'opération.

3 puits plus tard, nous prenons position dans les grandes galeries et déambulons au gré de nos envies, en allant notamment visiter des méandres perdus sous le grand canyon.



Au fond de l'un d'eux, on découvre des ossements que le grand paléontologue Barbis identifie comme un grand volatile des temps passés.


Il confirme son hypothèse de départ par l'identification du crâne calcité.


Pourquoi pas? Mais comment diable est-il arrivé là?



Père et fils nous observent du coin de l'oeil






Maladie vénérienne?

Après la pause, il faut bien se coltiner les chatières à la Mas, vu qu'on a plus de cordes pour remonter !

J'emmène la troupe dans mon sillage, rendu confiant par mon premier passage, pourtant mouvementé.

Un coup sur le dos, un coup sur le flanc, droite-gauche, j'enchaîne les chicanes jusqu'àu fameux passage en siphon qui m'avait posé tant de problèmes et qu'il avait fallu surcreuser. Je me souviens bien être passé les pieds en premier et renouvèle l'expérience. çà frotte mais çà passe... Sauf que derrière, çà remonte plus que dans mes souvenirs et qu'un gros bloc placé en haut d'un col rend l'obstacle infranchissable. Je reste plus d'un quart d'heure dans la position, toutes écoutilles fermées tant le souffle est violent, et tente à plusieurs reprises un lancer de hanches désespéré. Rien à faire! Il faut faire reculer toute le monde et faire machine arrière. Heureusement, un retournement est possible avant le ressaut. J'y retourne donc la tête la première, non sans appréhension, mais çà passe finalement nettement mieux. Je me demande encore comment j'avais réussi à passer dans l'autre sens la fois précédente. Sans doute Emile m'avait t'il aidé...

Les chatières suivantes sont presque un jeu d'enfant, même s'il faut en permanence réfléchir à la position adéquate.

Les maigrichons qui me suivent n'ont pas l'air de trop se plaindre.

Avant le dernier ressaut, je retrouve mon descendeur égaré presque un an plus tôt. On dirait que pas grand monde n'est passé par là depuis...

On équipe le dernier puits en plusieurs tronçons et Guillaume a droit à une remontée pour détricoter une corde coincée.

Sortie directe par Airolles, tout le monde ayant son compte !

Cà reste une superbe classique, qu'il faut équiper en conséquence et déconseiller aux poids lourds !


1 commentaire:

masdan a dit…

Bravo et belles photos . Il faudrait, peut être, faire quelques tirs d'élargissement dans le boyau à la Mas, car il a bien grossi depuis...;-)