mercredi 29 août 2018

"Dernière" au Kondalé

Samedi 25 août 2018
Kondalé Trassanel
Sylvain, Jean Marie, Frédéric V (Sorèze)
TPST : 9 heures

Pendant que Sylvain descend au Puits de l'Etron je guide Frédéric vers la faille concrétionnée.
Nous le rejoignons peu après. Je découvre cette partie de la cavité que je ne connaissais pas. Le puits est magnifique : calcaire bleuté, lisse, surcreusé par endroit. 
Coté équipement il n'y arien à dire...
Mais tout à refaire !
Le dernier frac en particulier vaut son pesant de cacahuètes : vague rognon informe sur lequel est posé en équilibre une sangle détendue.
Par en dessous on voit nettement que la base du rognon est séparée de la paroi. Certainement depuis la création de ce dernier mais sur quelle épaisseur ?
Le tout n’empêchant pas un frottement sur une lame acérée.
Alors que juste à coté du rognon un goujon de 10 bien installé attend sa plaquette...
Il vaut mieux savoir qui on amène. Heureusement Frédéric en a vu d'autres et tout se passe bien.
Sylvain a déjà attaqué la désob avec efficacité. Trop même : les tirs ont donné des plaques énormes qui doivent être débitées avant évacuation.
Une faille horizontale de 6 mètres a été élargie au fond du puits. A son extrémité (direction nord) nous apercevons une petite salle 2 mètres plus bas sur la paroi de droite. Les derniers tirs d'élargissement du conduit qui nous en séparent sont moins réussis...
Finalement le passage s'ouvre. Nous nous retrouvons tous les 3 dans une chambre de 2 à 3 mètres de diamètre tapissée de boue. Le sol terreux descend vers un point bas d’absorption. Rien n'est pénétrable. Il n'y a aucun courant d'air alors que la faille est bien ventilée (convection ?).
Nous décidons d'arrêter le chantier. Remontée en déséquipant et prise de la topo.
Au carrefour Sylvain attaque sans grande conviction une lucarne semblant donner accès à un petit conduit horizontal (bien repéré par Etienne). Les coups de masse dans la calcite n'ont aucun effet. Et 2 pailles chuintent lamentablement.
On verra plus tard.
Nous remontons et sortons vers 18 heures. Frédéric apprécie les sorties de puits en connaisseur "S'il n'y avait pas les concrétions de la faille ce serait un trou de merde !"
Le courant d'air dans Macron s'est réamorcé. Il avait disparu depuis les fortes pluies du printemps.

Au total :
fin d'une des branches
il reste à travailler le Puits de la Pince à Sucre. Le risque est d'arriver sur une zone plus horizontale bouchée par les soutirages.
et un amont de la faille (mais qui semble remonter)
Et peut être chercher une autre provenance du courant d'air s'il veut bien revenir à son niveau de l'an dernier.

2 commentaires:

Etienne a dit…

Intéressant (notamment l'observation du courant d'air). Maintenant il me semble judicieux de fermer la trappe avant Macron à chaque sortie. Une crue d'automne pourrait colmater le trou. D'ailleurs je pense que vous (nous tous aussi) avez eu beaucoup de chance que la gamatte se coince lors de la crue précédente. Maintenant que macron est ouvert (artificiellement) il n'y a plus de frein à l'écoulement naturel dans se trou, donc plus de mise en charge pour décanter les sédiments dans la zone d'entrée... Autrement dit le pertusac pourrait bien remplir votre belle découverte de sédiments de la tête au pied en une ou deux crues et là bye bye les explos pour toujours !

masdan a dit…

Parce que moi, j'explore......sur internet.... https://www.youtube.com/watch?v=3qf1PxdZ8i4