vendredi 14 août 2020

Voir la Cesse et ... ressortir.

 Dimanche 09 Aout 2020

Amont de l’Adène ( à défaut d’un autre nom) Cesseras 34

Sylvain + Emile, Guillaume, Claire, Jean Claude, Alain, Jean Marie + Jean Philippe et Eléa

TPST 6 heures

Sortie proposée par Jean Claude qui retrouve la Cesse ou il péchait dans son enfance. Accompagné de son neveu Jean Philippe qui habite juste au-dessus des gorges.



J’étais venu 1 fois dans cette cavité il y a une vingtaine d’année. La chatière d’entrée était sèche. J’y étais revenu l’année suivante avec Claire qui faisait une de ses premières sorties. Elle n’avait pas vraiment apprécié le ramping sur le dos dans une chatière pleine de boue liquide jusqu’au niveau de la bouche.

 Guillaume est venu il y a quelques années.

Perte du "Moulin de Monsieur"


Le problème est déjà de retrouver l’entrée. Nous perdons du temps au pied d’une première barre rocheuse. La prospection dans la salsepareille (je vous la recommande) permet à Sylvain de dégoter un trou souffleur. 


Sylvain dans la salsepareille

Il y a pas mal de boulot pour passer et on en a déjà assez chez nous. Nous poursuivons et je retrouve rapidement l’entrée au pied de la barre suivante.

Il est déjà 11h30 et nous mangeons dans le lit de la rivière.

Guillaume part jeter un coup d’œil sur l’équipement du puits d’entrée et ressort aussitôt : le puits est équipé en fixe avec de bonnes prises en ferraille et la chatière au bas est sèche.

Ramping puis 4 pattes, puis courbé pour finir debout dans une superbe galerie horizontale. 

Jean Claude à bien râlé pour la forme, « que ce n’était plus de son âge » « qu’il allait faire demi-tour ».

Finalement il passe aussi vite que les autres dans les passages étroits et nous nous retrouvons tous au coude de la rivière.


Fauzan plage


Il me semblait que le cours aval était assez bref mais de marche dans l’eau à de l’escalade de chaos nous progressons un moment et faisons demi-tour par manque de temps.

Coté amont nous farfouillons dans tous les diverticules, secs ou immergés. Eléa passe même une voûte mouillant à la nage, pas mal pour une de ses premières incursions sous terre. J’ai laissé mon appareil photo au sec. Dommage, la rivière est magnifique et mérite d’y revenir avec plus de temps pour des photos de bonne qualité. 

L’eau qui se perd juste au-dessus est à la température de la Cesse à l’extérieur : 20° ou peut être plus. Ce qui permet de se tremper sans avoir froid.

Sortie sans problème. Jean Philippe nous trouve un sentier proche de la cavité qui nous amène directement aux voitures. Jean Claude qui craignait cette remontée en plein cagnard marche en tête frais comme un pinson.

Belle sortie de loisir entre 2 épisodes de tirage de gamate.

Je reviendrais bien dans ce trou faire quelques photos. J’aimerais aussi en voir une topo : nous nous sommes focalisés sur la rivière et avons laissé de belles galeries avec un courant d’air très net faute de temps.


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