dimanche 19 février 2017

240 millimètres, 1000 gamates

Samedi 18 février
Kondalé
Claire et J Marie, Jean Michel
TPST: 7h30

Jean Claude nous informe qu'il est tombé 240 mm avec un vent furieux.
Je récupère un tuyau destiné à l'époque au siphon de VigneVieille, en vu de la vidange des laisses d'eau avant Macron, vers le fond qui est plus bas.

Le ciel est bleu, l'air un peu frais et la promenade vers le trou très plaisante.
J'ai retapé les 2 accus sur ma vieille perceuse et nous avons une capacité de forage plus qu'honorable.

Arrivé au ruisseau un léger voile d'inquiétude m’envahit.
Toutes les traces d'un puissant flux nous sautent aux yeux.
Dans le trou , dés l'entrée, tout a été passé au karcher:
- les araignées ont disparu
- la roche est décapée, nette et luisante
- plus une trace de terre ou de sable
- la petite chauve souris à changé de coin ......

La descente est humide, de nombreux passages se sont creusés, les cailloux sont tous bien rangés pour résister au courant !!
La première corde est nickel, comme sortie du carton,
Des feuilles sont accrochées aux lignes électriques un peu partout.
Le puits terminal est légèrement arrosé.
Arrivé en bas nous constatons que la bâche est recouverte de 15 cm de cailloux de tous formats, un gros bloc trône au milieu.
Il y a des traces d'une mise en charge de 3 m?!?!
La Patchamama n'a pas été emportée.
La suite a gagnée en hauteur 50 bons  centimètres, 3 mètres avant le ressaut terminal, il y a un décrochage d'un mètre ......
Quant au ressaut lui même, il est complètement comblé !!!!!!!!!!!

Nous sommes revenu à l'instant zéro quand nous avions repris cette désobstruction.
Le temps est courbe, "à la fin il y aura un recommencement " (Bouddha).

D’aprés Albert Camus, Sisyphe, quand il redescendait de la montagne pour récupérer son rocher avant une nouvelle ascension, était libre et heureux,
Il va falloir reprendre toute l’œuvre du maître de la philosophie de l'absurde pour se convaincre de continuer.
En attendant de retrouver une nouvelle force morale, notre obstination bornée, aveugle, animale,  nous fait creuser le sable.
Barquettes et gamates se succèdent sans relâche.
Nous récupérons des bidons, boites, barquettes, cordes ensevelis dans ce désastre.
La partie horizontale est atteinte, une voûte apparaît .
Nous creusons encore jusqu'au virage à droite, le début de Macron.
Le boyau est rempli au 2/3.
Très peu de courant d'air...
Espérons que le bouchon s’arrête en haut de Macron.

Sinon il faudra les sortir les mille gamates !!

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