Vendredi 30 septembre
Claire, Jean Claude, Jean Marie
TPST 4 heures
L’objectif est de se balader l’après-midi dans l’amont de
Cabrespine pour farfouiller la rivière en cette période de sécheresse.
La matinée est libre, du coup je vais faire un tour à Macron
avec la perfo pour seule compagne…
J’ai un genou en vrac, et la position allongée au fond du
tube est un vrai plaisir.
Jean Mi a effectivement bien travaillé. Je commence à percer
mais l’acu rend l’âme au bout de qq secondes…Après de multiples essais identiques,
force est de constater qu’il semble mort ; et pour 2 heures je n‘en avais
pris qu’un ! Je maudis le responsable matos qui ne l’a pas chargé comme
convenu !
Quitte à être là je joue du burin/massette et je sors une
bonne gamate. Le profil commence à changer : du rond parfait on devine la
verticalisation qui suit. Encore une séance et on peut atteindre le méandre.
Profil classique "en haricot" derrière : arrêt sur rien (!) pour l'échelle c'est un mini burin pas une barre à mine. |
Courant d’air parfois fort, alterné.
Après midi :
Descente à Cabres. Claire boitille (elle s’est cassé un
orteil contre le pied d’un divan qui lui n’a pas souffert) Pour moi c’est
difficile avec un genou raide. Seul, Jean Claude gambade et sautille légèrement
de bloc en bloc. Il me regarde passer les ressauts sur les fesses e boiter bas.
Il me baptise sue le champ ‘Geoffrey de Peyrac » ! Pour les moins de
50 ans voir sur Wikipédia.
Le niveau de la rivière est plus haut que ce que nous pensions il a du pleuvoir sur les
sommets). Nous arrivons à la porte bloquant le passage vers la salle des
chauve-souris. La galerie est parfois parcourue par un courant d’air violent.
Il est inconstant et on a du mal à repérer d’ou il vient et ou il part.
Certainement vers le sommet d’une faille mais impossible d’aller voir avec ma
patte.
Au retour après un ramping je tombe sur une galerie ensablée
qui coupe la rivière. Mais il n’y a aucun courant (d’eau)…
Revenus à l’entrée Philippe nous sort une topo. Ce que j’avais
pris pour une boucle de la rivière est noté comme « lac » Il s’agit
certainement d’un conduit supérieur : les signes de mise en charge avec
courant y étaient bien nets.
Conclusion : fureter à la recherche d’un amont possible nécessite
de chercher dans la salle des chauves-souris ou de se refarcir toutes les
escalades qui ont certainement été faites et dont certaines sont franchement
pas sympathiques : trémies instables +++
2 commentaires:
C'est dur de vieillir....Hihi, Faut être carré sur la logistique :-D
Ce n'est pas une barre à mine, mais mine de rien, ça avance....
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