Grotte Médiévale, Cabrespine
TSPT 6 h
Caroline, Philippe, Alain, Emile, Sylvain
On prend un peu de retard à l'allumage avec Emile et on se rattrape en partie en abaissant le record de montée à 18 min, pourtant lourdement lesté d'une énorme masse recommandée par Jean-Marie, qui ne s'avérera d'aucune utilité.
Nous retrouvons une fois au fond nos trois gaillards déjà en action et qui ont profité de leur fraîcheur matinale pour venir à bout des blocs issus du tir précédent .
A cinq le chantier s'organise: Un au fond, 2 qui tirent les gamates jusqu'au faux-plancher, un (souvent grand!) qui les passe par la lucarne puis Emile (ensuite remplacé par Alain) qui jette le tout au fond des 2 trous borgnes en bas du premier ressaut.
On en profite au passage pour dégager tous les blocs qui trainaient sur le faux-plancher.
Et au fond?
Une bonne nouvelle déjà, tout se creuse très facilement, soit en terre meuble soit en blocs fragiles qui s'extraient sans difficulté. Nous conservons un bon mètre carré de surface de creusement pour être à l'aise et les gamates s'enchainent à un rythme redoutable.
Puis Caroline commence à dénicher "un pti trou", qui se recolmate aussi vite qu'il apparait...Puis deux...
Mais Philippe est également intrigué par un passage supérieur contre paroi par lequel il entend les cailloux tomber un peu ("un bon petit mètre " selon Alain) et qui semble laisser échapper un peu d'air.
Il faut choisir...Creuser contre paroi aurait surement plus de sens qu'au coeur du remplissage mais nous sommes déjà tellement descendus que nous insistons vers le bas, en espérant retrouver la paroi.
Plus nous creusons, puis les vides deviennent nombreux et importants. Alors que les forces s'amenuisent, nous poursuivons autant que possible pour essayer de terminer la journée sur une nouvelle encourageante.
Mais çà ne sera pas pour ce coup-ci. Si les vides sont plus nombreux, la roche également! Et le temps gagné à ne pas remonter la terre est reperdu à devoir extraire les blocs.
Bilan des courses : 4 m de descendus sous le plancher. Toujours pas d'air au fond tandis qu'il s'est pourtant nettement accentué dans l'étroiture en bas de la trémie.
Il faut pour pouvoir travailler raisonnablement être à présent 4, même si on peut avancer à 3.
A suivre...
Caroline y croit! |
Alain dans sa lucarne |
Emile s'est endormi |