Samedi 24 Septembre 2022
Caroline, Philippe, Alain C, Jean Marie
Cabrespine amont, Cabrespine TPST : 4 heures
Petite balade sur le réseau amont pour repérer d'éventuels courant d'air détectables en période de basses eaux. Il était temps, il est tombé 15 mm dans la nuit et la pluie est annoncée pour toute la semaine. Ceci dit notre visite n'a donné aucun résultat. Cette rivière qui sort de ce pseudo laminoir, sans qu'on puisse la retrouver en amont ! Alors qu'on sait qu'elle se poursuit... J'aimerais quand même connaitre l'altitude exacte de le rivière au fond du gouffre.
Casse croûte chez Caroline puis Philippe nous amène sur les terrasses du roc du Pézoul ou il y a 20 ans il avait repéré plusieurs chantiers possibles. Le premier : Trou de la Serpette G30.
Investissement en matos de désob |
Philippe s'enfile entre les blocs.
On l'entend descendre avec grognements et couinements. Ça a l'air étroit, très étroit.
Caroline s'abstient. Je reste avec Alain qui fait la sieste au soleil. Philippe finit par ressortir, il s'est arrêté sur un puits de 2/3 mètres, équipé avec une corde à nœud fixée sur un maillon d'époque à l'état plus que douteux. A revoir, l'entrée est facilement élargissable. Même si depuis depuis son dernier passage il y a 20 ans Philippe a pu vérifier que les mouvements tectoniques ont fortement réduit le diamètre des étroitures.
Franchissement épique d'une clôture électrique avec 5 fils et nous arrivons à une petite cabane restaurée par Philippe.
Au dessous un nouvel objectif G11. Toujours pas de courant d'air évident. Ce conduit descend dans une trémie bien stable.
Des vides conséquents facilitent la progression. Au fond nous retrouvons les restes d'un chantier abandonné : massette, barres à mine, ligne électrique. Arrêt sur épuisement ?
Je ressors mon moxa et au fond du boyau la fumée part à l'horizontale vers la sortie. Même par ce temps de pétole il y a un frémissement !
Nous poursuivons la balade avec passage au G33 : conduite de 2 mètres remplie de feuille ; courant d'air nul. Et un dernier trou tout aussi inerte sur la circulation d'air ( Trou du Barbu).
Il faudra revenir au fond du G11. A l'époque les destructions devaient se faire avec la méthode classique ce qui imposait de remonter à l'extérieur pour éviter les gaz. Avec nos méthodes "légères" il sera tout à fait possible de rester à 2/3 mètres du front de taille entre chaque opération. Il y a de la place pour stocker. A suivre.