Dernières productions des ateliers des acacias

 La trigamate très efficace sur glissière étroite, manque de stabilité dans les courbes serrées - une 4ième roue a été rajoutée et les glissières seront élargie

Modèle bâtard: roulettes à l'avant pour diminuer les frottements, large appuis arrière pour la stabilité dans les courbes.
Empâtement réglable au niveau de la barre stabilisatrice.
Effet "Gordini" par inclinaison variable des roulettes.

Il a osé !

Samedi 24 juin 2017

Guillaume, Jean Michel, Jean Marie

Kondalé, Trassanel

TPST 7 heures

TPES 1 heure (prospection)

Beau temps, progression agréable, température adaptée. Sylvain supputant qu'on retournerait sur ce chantier s'est défilé la veille.Un quatrième ou cinquième désobeur manque cruellement pour une efficacité maximale. On est obligés de faire des stockages temporaires. Mais tout a bien fonctionné. Pas de panne mécanique ou humaine.  

Le fond du trou aspire (très) mollement mais au moins on n'est pas gazés. Au retour la chaleur extérieure se fait sentir une dizaine de mètres avant la sortie.

Seule ombre au tableau : JMichel a osé amener sa trigamate (voir son article "la Sicile c'est smart" début juin) Monstrueux résultat de l'accouplement d'une gamate et d'un piaggo !

Une roue est constamment en dehors de la planche, la roue avant se plante dans chaque recoin et le tout se renverse (comme un piaggo justement) au virage à angle droit débutant le passage Macron. Sans parler des planches qui remontent le plan incliné à la suite du bolide et qu'il faut retenir à bout de bras...

Jurons divers ; toute la gamme y est passée.

Des améliorations sont prévues ...

Résultat : 2 bons mètres sont dégagés en aval de la Grande Salle. On a retrouvé 2 massettes et un burin, il manque le pied de biche et une gamate. On est pas loin de notre ancien terminus ou les blocs du dernier tir ont du faire barrage. Jusque là il y avait un interstice de quelques centimètres entre les dépôts et le plafond. Maintenant c'est complètement bouché. Et pourtant l'air passe ... 

C'est bon signe ?

A la limite du malaise

Samedi 17 mai
Gaubeille (Sallèles Cabardès)
Jean Michel, Guillaume, Jean Marie
Jean Claude, Claire en surface
TPST : 6 heures

Changement de style. Il fallait trouver autre chose que le tirage de gamate, autrement Guillaume risquait de craquer. Depuis la fin de la topo je voulais faire un repérage ARVA du fond de Gaubeille ; c'est l'occasion.

Pour une fois on est pas chargés. Le rythme, du coup, est assez rapide. On avait oublié la température du trou et on se retrouve très vite en surchauffe.

Je rejoins Guillaume au bas du dernier puits vers 10h40. On a 45 minutes d'avance sur le premier contact radio (merci Philippe pour les talkies). Jean Michel nous rejoint en vociférant, le souffle court, le visage plus que rouge, grenat. "j'ai chaud, ouf, ouf... (il cherche un peu d'air) je suis à la limite du malaise, ouf, ouf..." Il faut dire qu'il a fait trois fois la longueur de la grotte, se perdant à tous les endroits ou c'était possible !

La liaison radio est établie. Bien mieux dans la salle qu'en haut de l'éboulis. Coté ARVA c'est pas terrible : au mieux entre 40 et 50 mètres. Ce qui est impossible. Le second éboulis plus au nord ne capte aucun signal. Jean Michel et Guillaume escaladent l'horrible trémie et tentent une désob pensant que la voûte s'horizontalisait. Il n'en est rien et ils regagnent la salle. de ce temps je réchauffais mes pâtes chinoises bien à l'abri d'un orage de blocs de toutes tailles.

Conclusion : la topo est assez juste en plan. La liaison radio disparaissant rapidement dès qu'on s'éloignait du point prévu en surface. 

Au même endroit quelques mètres au dessus

Le point ou le signal a été le mieux capté est situé une vingtaine de mètres au nord de ce qui était prévu. L'onde ARVA a t-elle suivi une faille ? Les 50 mètres affichés correspondent-ils à la distance en biais ? Après visite du lieu aucune entrée n'est identifiable. Tout est bouché. D'ailleurs le courant d'air dans la trémie était insignifiant malgré une température extérieure élevée.

Fin de la cavité ?

Macron, un peu d'air. Enfin !

Samedi 10 juin

Kondalé (Trassanel)

JMichel, Guillaume, Jean Marie

TPST6 heures

Retrouvailles avec notre trou le plus prometteur. Grand retour de Guillaume après quelques semaines de convalescence. JMichel n’a pas phosphoré sur le ventilateur à évacuer le gaz carbonique. Mais on ne perd rien au change avec cette planche de surf. Quant au kit il renferme l’arme secrète qu’on ne pourra découvrir que sur le chantier.

Contrairement à toutes les prévisions le surf passe la chatière coudée. Dans Macron la flotte est revenue. 

Normal, faute de franchir le bouchon et faute de récipients on avait versé l'eau récupérée sur le sable en amont avant de partir. L'eau est descendue se caler sur ce point bas étanche en pleine roche. JMichel se sacrifie, passe les flaques et amorce un tuyau qui vide les bassines en un rien de temps. Décidément tout marche. Pas de panne de perfo, de paille foireuse (on ne tire pas) Aucun problème technique à craindre.

C'est à ce moment là qu'apparaît l'arme secrète. Pompeusement baptisée "le vent du désert". 

Après le surf, le skate. Une planchette affublée de 4 roues d'un bon centimètre de rayon, sensée propulser les gamates à une vitesse inconnue jusqu'alors. Seul problème : le sol sableux. Autant courir le Dakar avec un caddie de supermarché. Jmi ne se décourage pas et nous promet des adaptations pour la seconde génération. A suivre.

Le surf par contre est hyper efficace pour servir de tremplin glissant dans la remontée avant la Grande Salle. efficace aussi pour rendre la remontée plus glissante encore au spéléo rentrant fourbu du front de taille.

Le courant d'air s'est rétabli et même si c'est difficilement perceptible le trou aspire doucement. Suffisamment en tout cas pour assurer un air frais et respirable.

Quoiqu'il en soit les gamates défilent en un rythme dément. La Grande Salle est complètement vidée. Reste le conduit terminal, bouché à la toque également.

Pas de panne technique possible. Oui mais... humaine ?

C'est mon tour de creuser au fond. J'entends Guillaume râler "J'en ai marre !" Oui, bon, c'est pas un scoop, nous aussi. Mais la traction s'arrête. JMi se pointe. Guillaume fourbu est remonté.

On poursuit à deux pendant une bonne heure accumulant le sable au pied du ressaut. Le conduit terminal est vidé sur plus d'un mètre. Il reste encore une bonne séance pour atteindre le fond.

Même photo après vidange dans le conduit terminal

Question : je suis surpris que plusieurs mètres cubes de sable et de galets (certains comme des oranges) aient pu se trouver entraînés sur plus de 20 mètres de conduit horizontal. Quel enseignement en tirer ? A part qu'il vaut mieux ne pas être là en cas de marinade ?

Noter en début de film le bruit des gamates plongeant dans le P10 :

La Sicile c'est smart.

Voyage en Sicile du 15 au 30 juin en amoureux.

Nous avons loué un véhicule très intime et romantique.

Toujours facile à garer, même dans les bas fonds de Palerme.

Après 3 jours en ville , visite du massif de la Madonie à une dizaine de kilomètres au sud de Cefalu.
Le sommet est à quasiment 2000 m.
C'est un très beau calcaire qui surplombe en contact direct de magnifiques granits!

Espèces locales de houx plantés certainement par les grecs

Les bosquets poussent dans de profondes dolines, il n'y a pas de chemins mais seulement quelques rares traces de peinture dans la caillasse.

Nous avons vu d'assez loin des troupeaux de daims et j'ai trouvé un bois de gros mâle

Un puits à neige en bordure d'une grande dépression

Erable de Montpellier millénaire

Direction les iles éoliennes avec ses volcans actifs Stromboli et Vulcano
Le casque est obligatoire.

Plus de 900m de descente d'une traite, de nuit, dans le sable fin et la poussière.
Plus de casque mais la frontale

Un treuil électrique mobile à énergie solaire, fruit du génie italien pour hisser les barques sur la plage.

Pratique pour le puits d'entrée de l'aven de la Serre.

Symbiose strombolienne

Le volcan (qui fume), la plage et la mer d'azur

Collection de méharies de location à Vulcano

Passage au G7

Voila ce qu'il nous faudrait  pour la prospection dans le Couseran...

Un des multiples cratères secondaires sans fond de l'Etna

Tenue authentique du célèbre vulcanologue prussien :
 Achtung Tachzieff

A Syracuse, dans l'ile d'Ortégia, cœur historique de la ville, distante de la cote d'une bonne 50aine de mètres, il y a une magnifique résurgence d'eau parfaitement douce

Un demi millénaire avant JC , les grecs ont bâti des villes formidable avec la bite et le couteau (de bronze)...
Nous sommes vraiment petits avec nos pailles et nos pauvres gamates.
La carrière est à 12 km du site!!

Tant de génie depuis tant de siècles ont abouti à la quintessence de l'industrie italienne :

Dernière production révolutionnaire des ateliers des accacias :     

 la trigamate

Nantua 2017

Nantua
Claire Jean Marie
TPST : 7 heures en 3 cavités
TPES : 14 heures (réunions, tenue de stand)

Congrès très agréable. Le déluge annoncé ne s'est pas produit. Sauf au repas de gala mais on avait eu la bonne idée de ne pas réserver et faute de place on s'est retrouvé au sec dans une pizzeria. Un congressiste s'est pointé pour le café. Trempé comme une éponge, les tentes  n'étant pas vraiment étanches.
Deux belles cavités : Grotte de Jujurieux et grotte de Vaux.

Départ du P50 ?

                                                       

Et une expo photo dans une petite cavité dominant le lac.

Question congrès : pas de décisions importantes.

Des films et conférences de très bonne qualité. Et même la présence d'un des découvreurs de la salle de la Verna !
On a profité du stand pour terminer nos cartons de rosé. Et on a même réussi à vendre 4 spéléaudes.