Masdan ? C'est bien là ? |
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samedi 21 décembre 2024
Grotte des Aragonites
dimanche 15 décembre 2024
Mate Arnaude
Samedi 14 Décembre Mate Arnaude Trassanel (ou Cabrespine ?)
André, Anthony, Sylvain, Aude, Sébastien, Romain, Jean Marie
TPST : 8 heures ; photos, Sylvain, Jean Marie
Tentative de traversée hivernale organisée par Sylvain pour faire découvrir la cavité à Anthony avant son départ. Peu d'espoir que la chatière de jonction soit libre en cette saison. Descente sans histoire. Sylvain noté scrupuleusement tous les équipements en vue d'une révision par le SCA. La partie haute après la descente du gratte-cul est sèche. On ne trouvera un filet d'eau que beaucoup plus bas. Le passage sera peut être libre...
A l'arrivée au réseau des Châtaignes nous posons 2 plaquettes et une corde pour sécuriser le dernier passage en pente et plutôt glissant. Pendant cette mise en place je vais jeter un coup d'œil à l'étroiture. Aucun doute, à plusieurs mètres le courant d'air est assez fort pour m'enrhumer en quelques secondes. Effectivement il n'y a pas d'eau. Le sable est même quasi sec. Quand je pense qu'il y a quelques années, fin juillet, on a du la passer en apnée !
Sylvain et Anthony filent terminer une escalade. J'amène Aude et Sébastien voir les Dômes. Une belle glissade et nous faisons demi-tour. Sortie vers 17h30 après avoir récupéré nos deux compères qui ont terminé l'escalade mais sans suite possible. Belle balade qui nous change temporairement du tirage de gamates.
Dèv toujours aussi pénible surtout avec une corde tonchée. Prévoir de la changer plutôt en frac ? |
Trou de serrure ? |
Quiche d'Anthony... pas tout à fait au point |
dimanche 8 décembre 2024
la Ferrière : Ca gaze !
Samedi 07 décembre 2024
La Ferrière ; Fournes
TPST : 7 heures ; Anthony, Sylvain, Jean Marie
La dernière intervention de la semaine dernière a donné un bon résultat (on n'était pas allés voir). La voûte est assez large et les blocs au sol ne gênent pas le passage.
la Grande Salle |
Nous aménageons la Grande Salle et nous relayons pour creuser le nouveau conduit "Macron". Facile : le sol de sable et de petits galets se creuse bien. A mon tour, le conduit est déjà à moitié libéré. J'atteins la lucarne et passe enfin la tête. De l'autre coté le conduit tourne à gauche, en forte pente comme avant la salle. Extrêmement érodé le calcaire noir est découpé en de multiples lames. Le passage de la lucarne nécessitera plusieurs interventions. Le courant d'air n'est pas très net, c'est le moins qu'on puisse dire. Les fumées s'accumulent dans notre bulle. Anthony passe et casse facilement les lames en question. Malheureusement, trois mètres plus bas, le conduit est bouché ! En fait, pas tout à fait, la faille (?) part sur la droite, visible sur deux mètres. Des lames ici aussi gênent le passage. Reprises des interventions musclées. Je me pointe pour régler son sort à une dalle. Devant moi... un nain de jardin!!! coincé dans une faille, qui me regarde fixement, sa bouche écarlate ouverte en cul de poule ! C'est la dernière crue qui l'a coincé là. Et les deux blaireaux, la haut, ne l'avait pas vu ! Il faut quand même être couillon pour amener un nain de jardin dans une prairie (il n'y a pas de bâtiments ou jardins en amont du trou). Je remonte, tout fier de ma trouvaille. Pour retrouver mes deux compères gloussant comme des bossus. Sylvain avait dégoté ce foutu nain je ne sais ou et descendu là. Pas de photos ; on n'amène pas d'appareil dans un endroit comme celui là !
Au tour de Sylvain justement pour briser une lame collée à la paroi. Il a commencé à forer depuis à peine une minute, on entend un gros "bong" et le perfo s'arrête... Pas normal tout ça. Effectivement la lame s'est décrochée de la paroi, est tombée au fond de la faille. Lui coinçant le genou au passage et pliant la mèche. Il réussit à s'extraire et surtout à décoincer le perfo...
Anthony prend sa place, règle son compte à la dalle et s'avance dans la faille . Un trou de la taille d'une boite de pâté est ouvert dans la glaise du sol ; pas de courant d'air. Et rien d'autre !?
Dans notre petite salle la concentration de gaz est bien montée. Sylvain et Anthony se traineront un mal de crâne jusqu'au lendemain...
Si la vidéo ne s'ouvre pas copier le lien :
On ne comprend pas vraiment ou le débit du ruisseau de surface en crue a bien pu passer. On a certainement raté quelque chose. Nous ne repérons rien de notable en remontant. A revoir minutieusement quand on fera la topo. Dehors Darragh couche déjà les arbres.
mercredi 4 décembre 2024
la Ferrière : la dernière saucissade
Samedi 30 novembre 2024
La Ferrière, Fournes
TPST : 8 heures, saucisse comprise. André, Sylvain, Jean Marie + Aude, Stoche (SCM) ; photos, vidéos Aude, Jean Marie
Stoche a été un des premiers à me motiver pour reprendre ce trou quand je lui en ai parlé il y a déjà 2 ans.
Et oui, dernière grillade avant un moment.
Encore des barres de ferraille |
Non, on n'arrête pas l'explo de ce trou, mais on descend. Certes ce n'est pas encore la "Grande Première" mais on descend et ça commence à ne plus être rentable de ressortir pour le repas. Désormais ce sera dedans. D'autant plus qu'il faut se refarcir la trémie, et moins on y passe mieux c'est.
Matinée passée à étayer au mieux les blocs instables. C'est plus rassurant. Un peu comme le Golden Gate Bridge, sécurisant jusqu'au jour ou...
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L'après midi nous gagnons le fond. Deux tirs au dessus de ca qui semble un méandre descendant. La voute et les bords dans du calcaire massif et déchiqueté par le passage de l'eau. L'autre "bord" ? Une trémie bien sur. Avec des blocs moins énormes, mais particulièrement instables. Justement un d'eux s'est détaché entre les deux tirs et est venu obstruer la suite.
Eblouie ?
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Désob plus classique sur le plan incliné qui descend vers la seconde trémie
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Petit résumé de la conversation :
Alors comment c'est ?
Il y a une salle, puis un conduit plat avec des galets comme un lit de ruisseau...
Grande la salle ?
Oui on peut y tenir à tous
Debout ?
Ah non, à quatre pates...
Bon, ça relativise. Stoche et Sylvain vont à leur tour y jeter un coup d'oeil. Effectivement au bout : un conduit horizontal, ruisseau à sec, qui devient impénétrable au bout de quelques mètres. Mais le sol de galets peut être facilement creusé...
Il se termine sur une petite lucarne, puis : le noir...
mardi 19 novembre 2024
Le tout est de trouver un couillon qui...
Samedi 16 Novembre 2024
La Ferrière, Fournes
Véronique, Jean Noël, Anthony, André, Sylvain (l'après midi), Jean Marie +/- Bosco
TPST 8 heures photos, vidéos : Anthony, Jean Marie
Petzl nouveau catalogue |
Pendant que JNoël et Véronique préparent le feu pour la saucisse rituelle, nous descendons les étais sur notre trémie.
la gardienne |
Pas beaucoup de volontaires pour descendre. André qui connait les lieux mieux que nous se sacrifie. Au fond : tous les blocs résultants des tirs de la journée précédente. Nous remontons quelques blocs, Il en reste deux de taille conséquente.
stockage |
Deux pailles, une avalanche et tous ces débris filent au fond. Ca y est c'est ouvert (à nouveau). Nous voyons bien ce qu'André avait découvert : un fond sableux sous une voûte apparemment saine. André descend prudemment : quelques cailloux tombent derrière lui et rapidement c'est une nouvelle avalanche qui part dans son dos. Il a juste le temps de remonter d'un étage :
lien : https://youtu.be/RCqOsbNagj8
A nouveau le trou est bouché. Anthony va y jeter un coup d'oeil : ce qui paraissait une paroi saine sur la gauche est en fait un gros bloc. Qui plus est, une fissure s'élargit peu à peu entre le bloc et la glaise au dessus, il ne va pas tarder à tomber et il pèse plusieurs centaines de kilos. D'un commun accord on laisse tomer en attendant "qu'un couillon se pointe pour aller plus loin"; d'autant plus que l'aspiration nous amène une bonne odeur de feu de bois.
Bonne grillade puis nous remontons aux voitures pour jeter un coup d'oeil au trou sous le dolmen. Je l'avais découvert en arrivant le matin, jusqu'alors je n'avais pas eu la curiosité d'y monter. Je pensais à une salle fossile effondrée mais Anthony pense plutôt à une mine. Les marques sur les parois semblent lui donner raison. Nous sortons quelques cailloux mais le fond parait atteint.
L'article aurait du s'arrêter là. Mais...
Nous allons repartir quand Sylvain, fuyant son chantier de réfection de cuisine, se pointe. Nous lui racontons notre matinée et il veut retourner vers l'enfer pour voir par lui même. Nous l'accompagnons. Il n'est pas si terrifié que ça. Un tir précipite les déblais de l'avalanche au fond de la faille. Le trou est à nouveau ouvert et le bloc dangereux n'a pas bougé, pas trop. Il pose un étai en travers et arrive à sécuriser (?) le monstre. Quelques coup de massette pour fixer les étais à la paroi et ça ne rate pas : il arrive à casser le manche et la massette part faire de la première. Il enfonce les goujons avec un caillou et prend les mesures pour un nouvel étai. Bingo ! C'est mon mètre qui rejoint la massette. Un outil hérité de mon père auquel je tenais particulièrement. J'aurais du m'en douter !
Je ne sais ce qu'il lui a pris : désir de récupérer les outils ? Incapacité de résister à l'appel des profondeurs ? Sans trop réfléchir (je pense) il accroche une sangle au dernier étai et se jette dans le vide....
Rien ne se passe, rien ne tombe... Anthony et André le rejoigne. Je reste en haut, j'ai une épaule en vrac et surtout la trouille de franchir cette cheminée ou rien ne tient, pour en plus se balader en dessous.
Depuis ma mégadésob Cabrespinienne je ne me sens pas très bien quand j'entends des graviers cliqueter. André revient et insiste pour que je les rejoigne. Finalement je me lance. un gros caillou bouge dans mon dos, il faudra le purger avant de remonter. Mais tout se passe bien. Effectivement le bas est plus sur : un fond de faille, au sol sableux et tassé. Au plafond, d'énormes blocs dans la faille rétrécie. Coincés des deux cotés sur les parois il est impossible qu'ils bougent. Ce sont eux qui supportent toute la trémie ; plutôt rassurant. Pas longtemps : une dizaine de mètre puis virage à droite (vers l'est certainement) et rétrécissement ponctuel. D'un coté une paroi parfaite, sans doute celle qu'on suit depuis la surface, au niveau des sous-tirages. D'un autre coté des blocs de calcaire noir de toutes tailles enchâssés dans de la terre humide mais très compacte. Depuis combien de temps sont ils là ? Millions d'années ? quelques milliers ? dernière crue en 2019 ? Tout est propre nettoyé par les crues. Derrière c'est visible et pénétrable sur plusieurs mètres : méandre ? faille ? avec des parois saines.
bas de la trémie d'accès depuis le méandre |
même endroit de plus près |
départ à droite
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Prochaine étape : consolider tout un coté de la trémie pour ne plus jouer à la roulette minervoise puis pousser au fond. A suivre...
la trémie, vue d'en bas |
La Ferrière sous la trémie :
lundi 11 novembre 2024
Commission Médicale à Foissac (12)
Samedi 9 au lundi 11 Novembre 2024
Foissac, Aveyron ; Claire, Jean Marie
TPES : 10 heures TPST : 6 heures
Discussion classique sur les sujets médicaux en rapport avec la spéléo.
Le samedi matin, visite de la partie touristique de la grotte de Foissac, guidés par un des inventeurs (en 1965). Le réseau par lui même est magnifique mais la partie "archéo" est elle, exceptionnelle.
Empreinte de pied d'un néolithique, certainement venu chercher de l'argile |
Sépulture |
Sculpture sur phalange de bison
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Puits d'entrée (artificiel) |
Une traversée est possible par un puits éloigné mais nous n'avons pas le temps. Sébastien est prêt à nous accueillir pour une sortie club. Conduits fossiles bien concrétionné avec les célèbres "Pots à Tabac".
Derrière, j'essaie de suivre Sébastien qui est parti observer une colonie de chauves souris. Je souffle comme un boeuf. Je le rattrape et il me fait remarquer que je buffe. Décidément je vieillis. En fait il y a au moins 3% de CO2 ! Ca ne m'était pas venu à l'idée. Mais effectivement les sensations sont particulières. Retour à la rivière, l'air est nettement plus respirable.
Sortie en fin d'après-midi.