Samedi 25
août 2018
Kondalé
Trassanel
Sylvain,
Jean Marie, Frédéric V (Sorèze)
TPST : 9
heures
Pendant que
Sylvain descend au Puits de l'Etron je guide Frédéric vers la faille
concrétionnée.
Nous le
rejoignons peu après. Je découvre cette partie de la cavité que je ne
connaissais pas. Le puits est magnifique : calcaire bleuté, lisse, surcreusé par
endroit.
Coté
équipement il n'y arien à dire...
Mais tout à
refaire !
Le
dernier frac en particulier vaut son pesant de cacahuètes : vague rognon informe
sur lequel est posé en équilibre une sangle détendue.
Par
en dessous on voit nettement que la base du rognon est séparée de la paroi.
Certainement depuis la création de ce dernier mais sur quelle épaisseur
?
Le
tout n’empêchant pas un frottement sur une lame acérée.
Alors que
juste à coté du rognon un goujon de 10 bien installé attend sa
plaquette...
Il
vaut mieux savoir qui on amène. Heureusement Frédéric en a vu d'autres et tout
se passe bien.
Sylvain a
déjà attaqué la désob avec efficacité. Trop même : les tirs ont donné des
plaques énormes qui doivent être débitées avant évacuation.
Une
faille horizontale de 6 mètres a été élargie au fond du puits. A son extrémité
(direction nord) nous apercevons une petite salle 2 mètres plus bas sur la paroi
de droite. Les derniers tirs d'élargissement du conduit qui nous en séparent sont
moins réussis...
Finalement
le passage s'ouvre. Nous nous retrouvons tous les 3 dans une chambre de 2 à 3
mètres de diamètre tapissée de boue. Le sol terreux descend vers un point bas d’absorption. Rien n'est pénétrable. Il n'y a aucun courant d'air alors que la
faille est bien ventilée (convection ?).
Nous
décidons d'arrêter le chantier. Remontée en déséquipant et prise de la
topo.
Au
carrefour Sylvain attaque sans grande conviction une lucarne semblant donner
accès à un petit conduit horizontal (bien repéré par Etienne). Les coups de
masse dans la calcite n'ont aucun effet. Et 2 pailles chuintent
lamentablement.
On
verra plus tard.
Nous
remontons et sortons vers 18 heures. Frédéric apprécie les sorties de puits en
connaisseur "S'il n'y avait pas les concrétions de la faille ce serait un trou
de merde !"
Le
courant d'air dans Macron s'est réamorcé. Il avait disparu depuis les fortes
pluies du printemps.
Au
total :
fin
d'une des branches
il
reste à travailler le Puits de la Pince à Sucre. Le risque
est d'arriver sur une zone plus horizontale bouchée par les
soutirages.
et
un amont de la faille (mais qui semble remonter)
Et
peut être chercher une autre provenance du courant d'air s'il veut bien revenir
à son niveau de l'an dernier.