samedi 21 décembre 2024

Grotte des Aragonites

Vendredi 20 décembre 2024
Trou des Aragonites Trassanel
André, Jean Marie TPST 4 heures



Libre seulement pour une demi-journée et pas assez nombreux pour revenir au Pémol c'est l'occasion de voir le laminoir amenant peut être à une suite d'après Masdan. Nous cherchons dans toutes les descentes péteuses sans rien trouver qui ressemble à la lucarne décrite : "laminoir sur la gauche, 2 m au dessus du sol ou passe la totalité du courant d'air". Le courant d'air soufflant fortement à l'entrée ou il réchauffe la température d'une bonne dizaine de degrés est introuvable ailleurs. Nous finissons en bas de la salle au pied de ce qui pourrait ressembler à notre objectif. La fumée du testeur à une peu bougé à un moment de là à dire que c'est ventilé...

Masdan ? C'est bien là ?

Nous avions eu la bonne idée de prendre une petite échelle et même une plaquette et un goujon.... Mais pas la clef de 13 ! Du coup le goujon sort un peu à chaque barreau monté... Bon, André s'y jette. 

La position n'est pas terrible. S'en suivra une efficace séance d'entraînement à la désobstruction dans le cadre des opérations "secours" sur laquelle la discrétion nous impose de jetter un voile... Occasion de vérifier que les effets de nos opérations sont nuls sur les concrétions proches du lieu de perçage. 




La roche sera de bonne composition et quelques manœuvres nous permettent de se coucher sur le replat et de voir la suite : longue fente impénétrable et sans aucun courant d'air. De quoi revenir s'entraîner à la désob si on n'a rien d'autre à faire.



Avant de sortir : repas à la base des ressauts. Le courant d'air alterné, le plus souvent aspirant me glace les cervicales. Si on revient il faudra quand même voir ou il va. En tout cas pas dans la partie "aragonites", il n'y avait rien à la chatière de droite.

dimanche 15 décembre 2024

Mate Arnaude

Samedi 14 Décembre Mate Arnaude Trassanel (ou Cabrespine ?)

André, Anthony, Sylvain, Aude, Sébastien, Romain, Jean Marie

TPST : 8 heures ; photos, Sylvain, Jean Marie

Tentative de traversée hivernale organisée par Sylvain pour faire découvrir la cavité à Anthony avant son départ. Peu d'espoir que la chatière de jonction soit libre en cette saison. Descente sans histoire. Sylvain noté scrupuleusement tous les équipements en vue d'une révision par le SCA. La partie haute après la descente du gratte-cul est sèche. On ne trouvera un filet d'eau que beaucoup plus bas. Le passage sera peut être libre...

A l'arrivée au réseau des Châtaignes nous posons 2 plaquettes et une corde pour sécuriser le dernier passage en pente et plutôt glissant. Pendant cette mise en place je vais jeter un coup d'œil à l'étroiture. Aucun doute, à plusieurs mètres le courant d'air est assez fort pour m'enrhumer en quelques secondes. Effectivement il n'y a pas d'eau. Le sable est même quasi sec. Quand je pense qu'il y a quelques années, fin juillet, on a du la passer en apnée !

Sylvain et Anthony filent terminer une escalade. J'amène Aude et Sébastien voir les Dômes. Une belle glissade et nous faisons demi-tour. Sortie vers 17h30 après avoir récupéré nos deux compères qui ont terminé l'escalade mais sans suite possible. Belle balade qui nous change temporairement du tirage de gamates.

Dèv toujours aussi pénible surtout avec une corde tonchée. Prévoir de la changer plutôt en frac ?




Trou de serrure ?


Quiche d'Anthony... pas tout à fait au point

dimanche 8 décembre 2024

la Ferrière : Ca gaze !

Samedi 07 décembre 2024

La Ferrière ; Fournes

TPST : 7 heures ; Anthony, Sylvain, Jean Marie


La dernière intervention de la semaine dernière a donné un bon résultat (on n'était pas allés voir). La voûte est assez large et les blocs au sol ne gênent pas le passage. 

la Grande Salle

Nous aménageons la Grande Salle et nous relayons pour creuser le nouveau conduit "Macron". Facile : le sol de sable et de petits galets se creuse bien. A mon tour, le conduit est déjà à moitié libéré. J'atteins la lucarne et passe enfin la tête. De l'autre coté le conduit tourne à gauche, en forte pente comme avant la salle. Extrêmement érodé le calcaire noir est découpé en de multiples lames.  Le passage de la lucarne nécessitera plusieurs interventions. Le courant d'air n'est pas très net, c'est le moins qu'on puisse dire. Les fumées s'accumulent dans notre bulle. Anthony passe et casse facilement les lames en question. Malheureusement, trois mètres plus bas, le conduit est bouché ! En fait, pas tout à fait, la faille (?) part sur la droite, visible sur deux mètres. Des lames ici aussi gênent le passage. Reprises des interventions musclées. Je me pointe pour régler son sort à une dalle. Devant moi... un nain de jardin!!! coincé dans une faille, qui me regarde fixement, sa bouche écarlate ouverte en cul de poule ! C'est la dernière crue qui l'a coincé là. Et les deux blaireaux, la haut, ne l'avait pas vu ! Il faut quand même être couillon pour amener un nain de jardin dans une prairie (il n'y a pas de bâtiments ou jardins en amont du trou). Je remonte, tout fier de ma trouvaille. Pour retrouver mes deux compères gloussant comme des bossus. Sylvain avait dégoté ce foutu nain je ne sais ou et descendu là. Pas de photos ; on n'amène pas d'appareil dans un endroit comme celui là !

Au tour de Sylvain justement pour briser une lame collée à la paroi. Il a commencé à forer depuis à peine une minute, on entend un gros "bong" et  le perfo s'arrête... Pas normal tout ça. Effectivement la lame s'est décrochée de la paroi, est tombée au fond de la faille. Lui coinçant le genou au passage et pliant la mèche. Il réussit à s'extraire et surtout à décoincer le perfo...

Anthony prend sa place, règle son compte à la dalle et s'avance dans la faille . Un trou de la taille d'une boite de pâté est ouvert dans la glaise du sol ; pas de courant d'air. Et rien d'autre !?

Dans notre petite salle la concentration de gaz est bien montée. Sylvain et Anthony se traineront un mal de crâne jusqu'au lendemain...


Si la vidéo ne s'ouvre pas copier le lien :

https://youtu.be/i1NgLs5wVrE

On ne comprend pas vraiment ou le débit du ruisseau de surface en crue a bien pu passer. On a certainement raté quelque chose. Nous ne repérons rien de notable en remontant. A revoir minutieusement quand on fera la topo. Dehors Darragh couche déjà les arbres.




mercredi 4 décembre 2024

la Ferrière : la dernière saucissade

Samedi 30 novembre 2024

La Ferrière, Fournes

TPST : 8 heures, saucisse comprise. André, Sylvain, Jean Marie + Aude, Stoche (SCM) ; photos, vidéos Aude, Jean Marie

Stoche a été un des premiers à me motiver pour reprendre ce trou quand je lui en ai parlé il y a déjà 2 ans.

Et oui, dernière grillade avant un moment.

Encore des barres de ferraille

Non, on n'arrête pas l'explo de ce trou, mais on descend. Certes ce n'est pas encore la "Grande Première" mais on descend et ça commence à ne plus être rentable de ressortir pour le repas. Désormais ce sera dedans. D'autant plus qu'il faut se refarcir la trémie, et moins on y passe mieux c'est.

Matinée passée à étayer au mieux les blocs instables. C'est plus rassurant. Un peu comme le Golden Gate Bridge, sécurisant jusqu'au jour ou...



André qui sort de la trémie


Aude, juste devant qui regarde vers la suite

L'après midi nous gagnons le fond. Deux tirs au dessus de ca qui semble un méandre descendant. La voute et les bords dans du calcaire massif et déchiqueté par le passage de l'eau. L'autre "bord" ? Une trémie bien sur. Avec des blocs moins énormes, mais particulièrement instables. Justement un d'eux s'est détaché entre les deux tirs et est venu obstruer la suite. 

Eblouie ?

par la technicité du foreur sous jacent ?

Désob plus classique sur le plan incliné qui descend
vers la seconde trémie

14h, les habitudes du boulot

C'est au tour d'Aude d' aller voir. Le bruit de ses déplacements décroit rapidement : sans se poser de questions elle est passée au fond du conduit !

Petit résumé de la conversation :

Alors comment c'est ?

Il y a une salle, puis un conduit plat avec des galets comme un lit de ruisseau...

Grande la salle ?

Oui on peut y tenir à tous

Debout ?

Ah non, à quatre pates...

Bon, ça relativise. Stoche et Sylvain vont à leur tour y jeter un coup d'oeil. Effectivement au bout : un conduit horizontal, ruisseau à sec, qui devient impénétrable au bout de quelques mètres. Mais le sol de galets peut être facilement creusé...


Si la vidéo ne s'ouvre pas, copiez le lien ci dessous :




Il se termine sur une petite lucarne, puis : le noir...