Grande première au trou sans nom du Pémol

Samedi 16 Septembre 2023 

Trou sans nom du Pémol, Cabrespine, TPST : 5 heures

André, Jean Marie

Hé oui ! Grande première : pour une fois je n'ai rien oublié ! Plaquettes, goujons, corde au cas ou ; burin etc.

Parfait quoi. Dommage que Sylvain n'ait pas chargé les acus.. On se retrouve avec 3 perfos et 2 acus vides. Mais ça aussi je l'avais pressenti ; j'ai amené quelques vieux acus qui ont une capacité limitée. Quoique une d'eux n'est pas si limité que ça : une dizaine de trous !

En plus tout a marché. Un seul échec sur une fissure de bloc. Mais rien d'imputable aux opérateurs ou aux dispositifs.

Petite journée, je dois rentrer assez tôt. Au début nous sommes descendus d'un bon mètre, en sortant des blocs parfois imposants, et en profitant de nombreux vides. 

Petit casse croûte puis retour au chantier et test du courant d'air (André était repassé dans la semaine et avait retrouvé le courant d'air au fond sur la droite).

Au fond c'est la pétole. On est descendus pour rien. Au moins on peut travailler debout... 

1m50 au dessus l'air soufflant est retrouvé derrière un bloc calcité que je ne pensais pas pouvoir effacer sans moyens plus conséquents. Et bien si, débitage à la massette alternant avec des dispositifs bien ajustés, dans l'après midi on se retrouve avec un chantier bien dégagé : faille remontante oblique encombrée de blocs calcités en haut, petit orifice noir en bas. Les deux soufflent bien. 

A suivre

Désob au Cannac

 3 septembre 2023

Trou Cannac

Sylvain

TPST 4H

Toujours autant de retard dans les comptes rendus!

Lors de la dernière visite au Cannac, Jean-Marie avait ouvert une lucarne 3 m sous la surface et juste avant la première chatière. Une descente de 3-4 m supplémentaires dans une faille puis un passage horizontal buttait sur un rétrécissement à désober.

En bartassant depuis le Pémol, je ne m'aperçois pas que je remonte la mauvaise crête un peu trop à droite, et qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celle du Cannac. 

D'ailleurs à peu près à la même altitude (un peu plus haut), je tombe sur trou colmaté qui lui ressemble comme 2 gouttes d'eau!

Trou colmaté crête à l'est du Cannac

Je mets un moment à comprendre que je ne suis pas sur la bonne crête...

Une fois dans le bon trou, je dégage tant bien que mal sur les côtés les blocs qui gisent au fond pour me dégager un accès plus aisé au chantier.

rétrécissement terminal avant 

La roche en voute et très compacte rend le travail des pailles difficile. Il faut s'y reprendre à 2 fois. La première fissure le tout et la seconde finit le travail. La deuxième séquence décolle un gros morceau qu'il faudra finir au pied de biche. Je commence également à creuser le sol rempli de terre calcitée.

Terminus en fin de matinée

Une séance de travail supplémentaire permettra probablement de passer dans la suite qui semble pénétrable au moins sur 2 m. Un léger courant d'air sort de là.

En partant je met un dernier tir très efficace dans un becquet qui rendait la remontée très pénible.

La prochaine fois, il faudra être au moins 2 et idéalement trois pour remonter les blocs dans une faille parallèle plus haute.

çà roule...

Caussenard 2023 ; Grotte du Bois de l'Hon

Dimanche 10 septembre 2023

Grotte du Bois de l'Hon ; Brissac (34) TPST : 1 heure

Jean Pierre, Bernard, Claire, Jean Marie

Ce caussenard est bien pratique pour rencontrer des amis et préparer de nouvelles expés. C'est le cas. Le dimanche matin nous partons avec Jean Pierre et Bernard pour une petite grotte tranquille. Le Garel, on l' déjà fait. Il y a bien une cavité avec quelques puits mais engorgée par le nombre de visiteurs le temps d'attente en haut des verticales dépasse les 2 heures. Nous irons donc à la Grotte du Bois de l'Hon. Facile et conseillée pour les enfants... Avec cette information on aurait du se méfier. Pour les enfants OK, c'est parfait. Pour les adultes c'est un peu bas de plafond !

Deux passages étroits amusants, lisses et propres puis une petite galerie concrétionnée. Rapide. Parfait pour finir la matinée avant la baignade méditerranéenne pour fêter la fin de cette canicule fort agréable.

Clamp Point 2

Samedi 02 Septembre 2023

Cabrespine ; André, Jean Marie TPST 9 heures

Sur le trajet je récapitule tout le matériel que je devais prendre. Plaquettes, c'est bon, clef de 13 aussi, casque, bottes... Je pense avoir tout pris cette fois. Arrivé à Sallèles, un éclair : je n'ai pas pris de bios. Il est dans un seau pour faire gonfler le manche et je ne l'ai pas mis avec les affaires à prendre ! Et merde ! On est censés aller piocher de la terre !

Je m'arrête à la prairie de Jean Claude. Il doit bien y avoir un bios. Effectivement il y a pas mal d'outils, mais avec des manches de 1m50. Evidemment, pour ne pas se baisser. Je dégotte enfin une sort de truelle à jardiner. Je ne sais pas ce qu'il en fait. C'est pas terrible mais mieux que rien.

Au gouffre, juste avant de passer la trappe je vérifie que la grotte ferme bien à 19 heures. Hé non ! On est en septembre, ce sera 18 heures. On avait décidé d'aller vite ; ce sera plus vite encore. On ne peut pas utiliser de canoë, tous pris par un safari. Ce n'est pas grave on va plus vite sans. Quitte à être mouillés on ne se servira pas des ponts de singe, ce qui nous fait gagner encore un peu de temps.

Sur le chantier la ventilation est moins nette qu'il y a 15 jours. La terre ou quelques blocs sont insérés est tassée d'une manière étonnante. Elle est bien sèche, assez homogène mais semble avoir subi une pression énorme. Par dessus alors que le bas du tube n'était pas encore soutiré ? Ou par dessous lors de mises en charges dantesques ? Quelqu'un a une idée ? Je suis nul en spéléogénèse.

En se relayant le travail avance bien. Je me demande si pour accélérer et disloquer la terre, on ne pourrait pas mettre un dispositif. ON essaiera la prochaine fois.

Il est déjà 15h15 et nous repartons en vitesse pour laisser un peu de marge à l'arrivée. D'ailleurs 2h30 pour faire Entrée/Aztèque je voudrais bien le voir. Ou alors en courant ?

Inutile de revenir sur la journée tant que la grotte ferme à 18h. Il faudra laisser les affaires sous le balcon, revenir y passer la nuit et ressortir le dimanche matin, comme au temps de l'explo de Mate Arnaude.

Objectifs multiples dans Cabrespine

 Samedi 5 Août 

Gouffre de Cabrespine

Camille, Emile, Tom, Séverine, Guillaume, Sylvain

TPST : 9h pour les derniers

Presque 1 mois de retard pour cette publication!

Divers objectifs pour cette sortie : Revoir l'affluent de l'abreuvoir en cette période de sécheresse extrême et si on a le temps, finir l'escalade commencée par Guillaume et JM un peu avant Capdeville.

Nous retrouvons à l'entrée du Gouffre les Barbis, qui prévoient une sortie plus courte.

3 kits bien remplis nous accompagnent ; 1 pour la désob, 1 pour le pompage, 1 pour l'escalade. Nous avons été optimistes, tous ne serviront pas...

 Guillaume me montre l'endroit de l'escalade (indiqué complètement ailleurs par JM!) et nous nous séparons là.

Arrivés à l'affluent de l'abreuvoir, on déroule les tuyaux pour vider une fois encore la première vasque, (en amorçant à la bouche)  qui se vide rapidement pendant que nous cassons la croûte.

Je m'engage dans l'étroit conduit, jusqu'à l'extrémité atteinte en 2017. Le dernier tir de l'époque n'a pas donné grand résultat. Toujours 2 possibilités de suite: Une galerie remontante très étroite à gauche, et un passage siphonnant 1,5 m plus bas à droite.

Nous n'avions jamais réussi à vider cette seconde vasque car constamment alimentée par une arrivée d'eau. Mais cette fois, aucun bruit d'eau, et le niveau est plus bas. Mais trop haut tout de même pour s'y engager

Seconde vasque à pomper

On tente d'abord vainement d'amorcer le tuyau à la bouche mais la hauteur à remonter est trop importante...

Je sors alors ma petite pompe à connecter sur la visseuse. Les jeunes me disent qu'il voient l'eau arriver mais au bout de 20 min dans une position très inconfortable, je constate que le niveau a guère baissé. Je les appelle et ils me répondent "oui ça coulait au début mais pas longtemps". Ils pouvaient pas le dire!

Je tente alors, la tête en bas, de rapprocher la pompe de l'eau. Cette fois çà marche mais la baisse est très lente. Au bout de 20 minutes supplémentaires, j'abandonne.

Emile me rejoint et s'enquille dans le boyau supérieur la tête en avant. Il est en première!

En haut, le boyau remontant, en bas à droite, la vasque 

Il parcours 2-3 m et m'annonce que çà redescend brutalement sur du très étroit.

Ne pouvant pas faire demi-tour, il revient pour tenter d'y retourner les pieds devant!

Il y parvient mais renonce prudemment à aller plus loin. La partie redescendante rejoint certainement la vasque du bas. Devant la configuration des lieux et la difficulté d'un chantier ici, on remballe tout et on s'en va.

Il est déjà tard et nous aurons pas assez de temps pour l'escalade, ce qui fait que nous aurons finalement pris 2 kits qui n'auront pas servi! Cette escalade sera malgré tout poursuivie 15 jours plus tard avec Anthony. Trois points supplémentaires m'ont permis d'atteindre le haut, duquel on ne voit pas grand chose...

Je laisserai tout de même la corde car une traversée aérienne permettrait sans doute d'atteindre le haut d'une coulée de calcite depuis laquelle un départ semble possible.

Nous profitons du temps qu'il nous reste pour quelques visites ;

- Les tubes remontant et communiquant entre eux, sur la paroi nord de la salle des dômes amusent un moment les jeunes

- La galerie remontante à l'arrivée (depuis l'amont) dans cette même salle, telle une rivière de calcite, amène à de très belles concrétions. Nous nous arrêtons avant un sol parfaitement blanc

- Nous finissons en descendant la rivière aussi loin que possible au niveau de cette même salle des Dômes. Elle se perd dans un fracas assourdissant.

Sortie peu avant la fermeture.