Samedi 17 Avril 2021
Trou sans Nom, Trassanel
Sylvain, Philippe, Claire, Caroline, Emile, Jean Marie + Tom
TPST : 6 heures
Petit matin, coup de fil à Jean qui me confirme que le rayon de pratique de la spéléo va bien passer à 30 km dans la journée. Et nous nous retrouvons au PC pour le café de démarrage.
Au fond du vallon, Sylvain, Emile et Tom filent au fond de Béranger repérer le courant d'air. Il part bien en haut de la Cheminée de Pierre, sur la droite, donc en pleine trémie. Travaux en petit comité à prévoir.
De ce temps, les quatre autres s'attaquent au rétrécissement (-2) du Trou sans Nom. Là un plancher stalagmitique ferme à 75% le passage. Il a arrête un tas de sédiments plus ou moins calcité.
Trop étroit pour se plier il est particulièrement difficile de percer. Pire mon tuyau de soufflage est trop court et je ne peux dégager la poussière dans les trous. Ce qui vaudra plusieurs ratés par coinçage de paille à moitié trou.
Enfin le plancher cède. Une suite apparaît, verticale sur quelques mètres et apparemment pénétrable. J'accroche une corde et commence à descendre, quatre, cinq mètres...
Je pensais tomber sur une petite salle et bien non, le tube s'horizontalise et le coude est plein de gravas des tirs précédents. Trés étroit, impossible de se retourner et de se mettre à genoux. Je remonte dépité, certain de ne pas remettre les pieds ici. On est maudits, tous nos chantiers se pincent Pas d'arrêts sur siphon, ou sur escalade, ou sur rien ; que des étroitures !
Sylvain, de retour de Béranger, descend jeter un coup d’œil, et demande.... qu'on lui envoie des seaux !
Lui qui d'habitude est pessimiste sur nos chantiers, il poursuit dans ce trou à rat.
La chaîne s'organise et les gamates remontent. Le sable est évacué mais le tube se pince.
Nouveau tir qui dans ce profil de conduite forcée donne un retentissant canon. Philippe puis Emile finissent d'extraire ce qui est possible.
Vu la rapidité d'accès au chantier on pourra revenir tenter de dégager une cloche de retournement et gratter un peu la suite. Mais j'ai peu d'espoir. Seul signe encourageant : il n'y a pas le moindre courant d'air, au moins ce ne sera pas un tube à vent.