samedi 27 août 2022

Mate Arnaude épisode 2

Jeudi 11 Juillet 2022

Mate Arnaude Cabrespine ; Cabrespine

Angélique, Caroline, Christophe, Pierre, Alain, John, Jean Marie


John, spéléo belge qui organise nos expé en Thaïlande n'était pas disponible quand nos amis polonais sont venus, d'ou cette seconde traversée en décalé. Mais c'est aussi l'occasion pour Angélique et Christophe de faire une sortie résumant une grande partie des situations rencontrées sous terre : puits, chatières, méandre en oppo ...

Occasion aussi d'une belle classique pour Caroline et Pierre et le grand retour d'Alain après quelques mois d'inactivité forcée.


Si la vidéo ne s'ouvre pas : https://youtu.be/uBcxCHq5FcE

Tout s'est bien passé. Curieusement il reste de l'eau dans la chatière de jonction. Peu mais suffisamment pour se mouiller. Pourtant il n'a pas plu depuis un bon moment. La rivière par contre est basse, à peine un ruisselet. Petit détour par les Domes avant de ressortir.

Enfin j'ai rattrapé mon retard de publication !

dimanche 21 août 2022

Courants d'air

Jeudi 04 Août 2022

Grotte Médiévale Trassanel

Caroline, Jean Marie TPST 5 heures


L'objectif est le pistage de courants d'airs tant que la température extérieure dépasse les 35 degrés. Je pensais partir léger avec un briquet et de quoi faire de la fumée. Mais comme Caroline vient aussi, autant amener de quoi travailler. C'est donc chargé comme un mulet que j'arpente le chemin vers la grotte du Maquis. Le pistage du courant d'air est net : RAS, rien, nada ! Ni sous la trémie, ni à l'entrée du diverticule ouvert en fin de dernière séance, ni à l'orifice du fond du puits, bouché il est vrai par quelques mètres cubes de terre fraîche. Quitte à être là on creuse le diverticule horizontal pendant quelques heures. Jusqu'à atteindre l'extrémité, complètement bouchée. Il reste peut être à revenir dégager le fond du puits pour atteindre la faille ou Sylvain aurait senti un courant d'air. Du coup on a de la place pour stocker dans notre diverticule. On a laissé une corde de désob, 4 gamates et un amarrage.


Si la vidéo ne s'ouvre pas : https://youtu.be/ZXBamS90yUA

Caroline redescend vers le Pémol et je rentre à Trassanel. Je passe par Béranger. Le trou souffle nettement mais aucun courant d'air au diverticule dégagé à l'entrée, ni dans celui de la première salle.

Je remonte avec ce kit énorme, sur le flanc de la colline exposé plein sud, j'ai cru exploser. Au PC la piscine est bienvenue. Après une mousse, au sens propre, je repars vers Lastours.


Trou X Lastours

Jean Marie TPST 1 heure


La corde d'entrée est déjà prise, je m'en passerai pour aborder notre chantier.

Coté ventilation ce n'est pas la même histoire. Le courant d'air à l'entrée soulève la poussière. Les parois sont complètement sèches sur plusieurs mètres. La poussière aspirée à l'entrée rend inutile l'allumage de la bougie. Sur le chantier la fumée descend rapidement. Au fond : pas de trace d'air (comme l'avait constaté Sylvain, (il fait des progrès le bougre, dans ce domaine). Toute la fumée est aspirée par la faille ou il s'était glissé, et par celle qui lui est perpendiculaire, mais beaucoup moins.


Si la vidéo ne s'ouvre pas : https://youtu.be/rdQfX6OpiPE

La faille qu'on appellera "d'entrée" est trop étroite pour être passée mais elle est facile à élargir. Elle est encombrée de blocs de quelques kilos séparés par de bons espaces libres. Chantier apparemment facile et on peut stocker dans le bas fond non ventilé. A revoir très vite !

En repartant je jette un coup d'oeil à Mouscaille. Les bestiaux sont revenus en nombre. Je repars aussitôt pour ne pas déranger.


mercredi 17 août 2022

Trou X : enfin un peu de première

Samedi 02 Juillet 2022

Trou X, Lastours

Sylvain, Jean Marie  TPST : 7 heures


Depuis cet hiver j'ai envie de revenir sur ce chantier ou le courant d'air soufflant ne laissait aucun doute sur une communication (dehors il gelait). Effectivement, maintenant avec plus de 30° dehors le trou aspire à bête. Toute la zone d'entrée est séchée par le courant d'air.

Le trou est maintenant assez profond pour utiliser un amarrage

On aurait pu être 5, puis 3, finalement on se retrouve à 2. Il faudra gérer l'espace pour stocker. Sylvain frappe le premier : plutôt légèrement en haut ? Ou en plein rocher ? Ou l'espace que Angèlique avait commencé à creuser ? Il choisit en plein rocher. Pas mal de dégâts. On sort les blocs mais vers le bas le rocher est énorme et à peine entamé.

Sortie pour casser la croute. Rapide, j'avais fait soft et Sylvain a oublié ses sandwiches à la voiture...

Deuxième opération sur la zone "Angélique". Un gros rocher s'éclate. Les blocs sont facilement extraits et stockés sur des étagères au dessus de nos tètes... D'autant plus facilement que les vides sont de plus en plus importants. Rapidement un espace se libère entre ce qu'on pense être la paroi à gauche, et notre énorme rocher à droite. Ces 2 cotés sont sains. Par contre d'une faille perpendiculaire sur la gauche arrivent régulièrement quelques pavas de taille variable, du gravier à quelques kilos... On dit que ça va tenir et Sylvain s'engage dans l'espace. Il arrive, en rampant, sous le rocher . 

J'avais oublié que pendant toute la journée son casque a clignoté comme un engin de chantier...


Si la vidéo ne démarre pas : lien :
https://youtu.be/8xFiYSX2oOk

Le sol est un éboulis très aéré. Les blocs ne demandent qu'à être extraits. Mais l'air ne semble pas aller vers là, plutôt vers la faille aux pavas. Habituellement j'ai une petite boite secours dans mon kit avec bougie/briquet et PQ. Les 2 premiers n'ont aidé personne mais le PQ a sauvé quelques dignités !

Vu le développement de notre cavité je ne les avais pas pris. Dommage, la fumée aspirée aurait bien montré vers ou diriger nos efforts. Dans le doute nous ressortons assez tôt. Il faut revenir tant qu'il fait chaud pour pister le courant d'air !!!! Si la suite ne communique pas directement avec l'extérieur on tient là un objectif majeur.

lundi 8 août 2022

Journée de merde au Kondalé

 Mercredi 27 Juillet 2022

Kondalé, Fournes

Guillaume, Jean Marie TPST : 7 heures


Démarrage matutinal ; Guillaume doit sortir tôt pour assister à un concert de percussions... Les tambours du Bronx à la sauce audoise...

Quasiment aucun courant d'air dans tout le trou. Pourtant dehors il fait plus de 30°.

La journée a pourtant bien commencé. on n'a rien oublié. J'arrive au chantier pendant que Guillaume équipe notre puits (13 m quand même) avec une corde en bon état. C'est pas du luxe, celle qu'on utilise est une vieille corde de désob multi tonchée. Je vois la suite que je n'avais pas vue lors de mon précédent passage, Sylvain ayant allumé un feu de Bengale au niveau du front de progression. C'est pas mal. 3 mètre en dessous je vois le palier atteint par mes comparses mais trop étroit pour y travailler. La faille est relativement large : plus de 20 cm. Elle est ondulée et en pétant les bosses en 3 ou 4 actions on sera à l'aise au palier. Plus loin : même profil, peut être même plus large. Les cailloux ne tombent que de quelques mètres en dessous du palier. Poursuivre jusqu'au bout semble maintenant très réalisable.

La première bosse disparait en un éclair. Je fore un second trou et là ça commence à foirer : la mèche de 8 se pète ! Je tente un trou en 10 (on traine une mèche de 10 depuis des mois sans en avoir l'utilité). Mais un dispositif de 8 dans un trou de 10 sera t-il efficace ? Je suis optimiste, Guillaume plutôt septique. Il a eu raison. Résultat nul.

On essaie ensuite avec une mèche de 8 mais courte (25cm) qui sert a entamer les trous quand il n'y a pas assez d'espace. La pointe est aiguisée comme un manche de pelle. Les dispositifs bricolés pour s'adapter à la longueur de la mèche échouent les uns après les autres...

Kit après le passage répété au fond de la faille...

Remontée en 1h50, pas terrible là non plus.

Bref, une journée, courte certes, pour un seul dispositif efficace. Notre pire rendement. Le seul point positif est la certitude de pouvoir arriver sur le tas de cailloux terminal. Pour voir quoi ?