Mercredi 31 juillet Cabrespine TPST : 12 heures
André, Guillaume, Jean Marie
Tout d'abord un grand merci à Philippe qui nous a ouvert la cavité à 7 heures. Il nous fallait avoir du temps pour être efficace sur notre chantier.
Nous arrivons vers 9h30 à notre tube incliné (+16 mètres ; +27 au dessus de la rivière).
Creusement pendant 2 bonnes heures mais il faut se rendre à l'évidence : tout est bouché, pas la moindre possibilité de courant d'air.
scoop : Guillaume en train de creuser |
Le léger souffle perçu lors de notre premier passage était certainement du à la convection créé par notre présence.
Nous descendons casser la croute, puis suivons Guillaume qui a retrouvé les passages descendant vers le petit actif mentionné sur la topo au niveau du "passage des canots". Nous n'avions pas prévu de faire du vertical. Pas de descendeur, 1 croll et deux poignées pour 3, pas de corde en dehors de celle utilisée pour la désob, pas de quoi équiper pour éviter un frottement majeur... Mais c'est pas si profond, 5 à 6 mètres. Je me lance sur un demi-cabestan.
Et arrive au fond de la galerie. En aval 2 mètres plus bas : une belle vasque.
Vasque aval |
De l'autre coté de la vasque la voix de Guillaume arrive clairement depuis le second passage supérieur. En amont : une chatière légèrement ventilée, le sol tapissé de sable et de petites pièces de schiste. Je commence à creuser, m'enfile à moitié. Un bloc se détache de la voûte au contact de mon dos. Sans conséquence puis que juste au contact il n'a pas pris d'élan. S'il s'est détaché aussi facilement c'est que pas grand monde n'a du passer par là. Guillaume me rejoint.
Chatière amont |
Le point bas est vite franchi. derrière : une belle galerie d'une dizaine de mètres terminée par un laminoir remontant étroit.
Galerie amont, après la chatière |
Nous suivons les parties bien propres nettoyées par le passage de l'eau en période de crue.
Ressaut remontant |
plus haut passage horizontal |
Le tuyau redescend de quelques mètres pour se terminer sur un fond étroit comblé de petits galets polis. Impossible de se baisser pour le ramasser, alors que derrière forcément ça continue. Nous remontons rejoindre André en bricolant une pédale et un baudrier de torse avec les moyens du bord.
Retour à la rivière, en escaladant tout ce qui est possible de faire sans matériel entre les canots et le petit gour blanc plus en amont. Le sommet de la galerie est constitué d'énormes blocs. Parfois nous avons vu des traces de spéléos parfois non. Nous reviendrons avec du matériel d'escalade et de désobstruction (un petit bloc empêche d'accéder à un vide nettement visible. Trouverons nous quelque chose au dessus ? Un indice de jonction avec le bas du Kondalé ?
Certaines coulées sont magnifiques.
Une en particulier, nous amène sur un gour blanc immaculé. Connu, il y a un point topo au pied, mais vraiment exceptionnel. Nous n'allons pas plus loin, j'ai laissé mon appareil photo en bas et pour aller plus loin sans salir il faudrait se changer de bottes et équiper. Ce sera une prochaine fois.
Retour tranquille.
A noter (pour les suivants) :
le premier pont de singe était déjà amputé d'une corde depuis qq années. Une autre a été cassée plus récemment. Il en restait une (pour les pieds) c'est le l'anneau d'amarrage qui s'est rompu au passage d'André...
Anneau rompu |
Il y a un câble neuf mais il faut prévoir tout le reste si on veut éviter le passage avec de l'eau jusqu'au nombril...
1 commentaire:
Quel malouré....
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