Samedi 25 mars 2017
JMichel, Sylvain, JMarie, puis Guillaume
TPST 7h
Le groupe Excellence est réuni pour une journée qui s’annonce exceptionnelle !
La crème du Minervois a perdu de sa superbe.
Qui est raide du genoux, qui sort à peine d'un lumbago, qui rentre dans sa 60ième année ???...
Rendez vous chez Jean Claude sous un déluge.
Son pluviomètre déborde ....
Après moult tergiversations, le maître des lieux nous assure que le kondalé ne sera pas noyé.
La pluie a enfin cessé, nous nous équipons à l’abri, autour de la piscine (qui est vide et c'est bien la seule) et nous rendons au départ du chemin.
Heureusement, il est suffisamment large pour permettre d'atteindre le trou sans être trempé.
Nous parcourons le lit du ruisseau en amont et en aval pour relever les pertes, les divers écoulements et sorties d'eaux.
Dans le trou nous sommes presque au sec.
Finalement c'était le bon plan...
VISITE DU KONDALE :
Au fond nous déployons les barquettes et autres gros sacs, qui une fois remplis de sable, nous permettent de bâtir un mur solide à même de résister à une crue ....
Guillaume nous rejoint avec un grand nombre de sacs d'engrais en forte toile plastique.
Les gamattes se succèdent à un rythme endiablé !
Dans la partie descendante l'eau remonte à travers le sable.
Le bidon de 20 l est vite rempli.
Le boyau remonte et le sol s'assèche.
Le mur s'élève, tel un énorme batardeau pour la construction du barrage chinois des 3 Gorges ou une portion des fortifications du 36 ième parallèle entre les 2 Corée..... (le temps quasi sub-tropical m'incite à chercher des références exotiques !)
Plus nous nous enfonçons dans le boyau "Macron", plus le mineur de tète souffle comme une baleine.
Sylvain : " j'ai l’impression d’être à 8000 m !! "
Guillaume lui succède, réussit a franchir le point haut et s’arrête dans le resserrement avant la rotonde.
Il est cuit.
Le diagnostic de l'autorité médicale est sans appel:
"c'est du gaz carbonique (CO2), ce n'est pas toxique, mais l'oxygène est plus rare et la respiration plus difficile".
Il s'engage et renonce à la 3ième gamatte.
Je vais voir, le boyau est rempli à moitié, la sensation d'oppression est telle que je fais demi tour sans même chercher à apercevoir la suite.
Les dépôts organiques collés sur les parois moisissent partout. Peut être plus avant il y a une grande soupe de feuilles et brindilles en décomposition qui dégage tout ce gaz ??
Assez dépités, nous regagnons la surface.
Revisite du talweg, ou les pertes ont bougé, se sont transformées en résurgences et vice Versailles !!
Revisite du talweg, ou les pertes ont bougé, se sont transformées en résurgences et vice Versailles !!
9 commentaires:
C'est le même phénomène qu'on a eu aux Mages.Le simple faits d'ouvrir un boyau sur 20m a fait qu'on a remis les débris végétaux au contact de l'air ce qui a permis leur putréfaction--> Co2, oui, mais peut être sulfure d'hydrogène. Même phénomène à la perte du travers des truffes. Par contre au trou des mille feuilles (arrêt sur rien) Sougraigne, le Co2 semble d'origine plus profonde: Niveau noyé proche.
...si vous devez passer sur les sacs de sable : amarrez une moquette sur le passage pour ne pas éventrer les sacs...
Attends, on est plus soigneux que ce que tu crois ; d'une légèreté quand on se déplace !
Du sulfure d'hydrogène, effectivement il y en avait. Mais ça venait de Sylvain qui avait mangé des oeufs la veille...
Et par ailleurs donnes nous l'adresse de ton blog que je la mette dans nos liens.
Votre mur, indépendamment de l'esthétique,est dramatiquemnent maladroit quant à sa stabilité: il faut tout croiser.....
speleo rétro, le temps des découvertes ?
C'est vrai que la photo ne montre pas le mur son sous meilleur jour...il est beaucoup plus beau en vrai.
Jean-marie, c'est PachamaMa! Pas étonnant qu'elle s'offusque!
Enfin Jean-michel a dû prendre trop de gaz dans les naseaux, car les faits relatés sont dans le désordre...ou alors c'est la soixantaine qui s'approche...
C'est d'abord Guillaume, qui, en pointe à étonnamment laissé cordialement sa place en se gardant bien de dire pourquoi...
J'ai pris la suite et me suis mis à suffoquer comme un phoque mais j'ai vaillamment sorti mes 10 gamates avant de ressortir la bave aux lèvres sous les ricanements de Jean-Marie qui ne me croyait pas.
Une fois au bout, j'ai plus entendu son halètement que le bruit des gravats! Au bout de 3 minutes il me dit "je recule un peu" et revient finalement complètement en marche arrière accélérée, sans plus un mot, avant de s'affaler contre paroi comme un cheval blessé.
Jean-mi va voir à son tour en se retenant par précaution de trop de moqueries. Bien lui en a pris, il est resté 20 secondes...
http://speleoretro.canalblog.com/...Si vous avez eu une vie antérieure avant les blogs...
La version de Sylvain est plus conforme à mes souvenirs. Rien ne nous est épargné dans ce trou ! La roche impétable, les étroitures, le sable, l'eau et maintenant le gaz ! Pour une fois qu'on avait pas tiré !
Ha ha ha , mais toujours dans la plainte !!!! Eau, gaz, électricité, le bruit lancinant des grillons au fond du trou (ligne téléphonique à l'ancienne): mais c'est le confort ça !!!!
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