jeudi 22 février 2024

Grotte du Cirque

 Grotte du Cirque, Cabrespine

Emile, Tom, Guillaume, Sylvain

TPST 5h


Voilà un bon moment que je voulais visiter ce réseau, visiblement peu fréquenté.

Spéléos ou ouvriers du bâtiment?

Première mission: trouver l'entrée. On tente d'abord par le chemin classique entre les 2 clôtures à moutons. Patou nous escorte bruyamment. Mais pour aller plus haut, il faut franchir la clôture...et donc retrouver Patou! Même s'il serait sans doute plus aisé de franchir les étroitures avec un membre ou deux en moins, nous renonçons à l'idée, rebroussons chemin et contournons toute la clôture. 

Nous retrouvons le talweg, mais évidemment les coordonnées GPS sont fausses et les instructions de JM à peu près du même style...

Nous trouvons d'abord le R13, sorte de conduite forcée bouchée (il ne serait d'ailleurs sans doute pas plus stupide de creuser là qu'ailleurs..), puis le R12. On brûle! C'est Tom qui rafle la mise en découvrant finalement l'entrée du Cirque.

Trou non répertorié, pas loin du R12

Le début est pénible, poussièreux, tortueux, étroit mais fort heureusement la vasque tant redoutée est complètement sèche.

Puis çà s'agrandit et on trace direct dans le réseau principal sans visiter celui des puits.
La grotte est très concrétionnée et pas facile à protéger tant on passe près des concrétions.
Les passages laborieux de l'entrée doivent être utiles à sa protection...





Un peu d'humidité quand même dans le passage du mondmilch qu'il faut passer en rampant



Késako?




Nous cassons la croûte dans la salle du palmier. Un débat s'instaure pour savoir où est le palmier...
A cet endroit un diverticule ensablé à fait l'objet d'une désob non aboutie.
Le palmier, devant le casque d'Emile. Faut y croire!

Puis le cheminement devient complexe au niveau de la salle des lames mais nous trouvons finalement facilement la belle galerie terminale.



Galerie terminale

Tentative de désob très restreinte tout au bout!

De retour dans la salle des lames, chacun part explorer dans son coin. Guillaume désescalade un puits sans s'apercevoir qu'une autre escalade permet de rejoindre le palmier. Tom s'aventure de son côté dans les points bas. On l'entend mais il ne sait pas comment nous rejoindre. Emile part le chercher et tombe sur la "châtière dynamitée"

Guillaume tente de remonter...






Sur le chemin du retour, nous cherchons un bon moment le réseau des ailes de papillons. La progression n'y est pas simple. Nous arrivons en haut du P9 mais sans matos pour l'équiper et avec un spit d'un autre temps.

Nous avons pris du matos pour désober le conduit qui fait suite au P9, attaqué par Etienne il y a 4 ou 5 ans. Pas d'air à cet endroit (normale c'est bouché), alors qu'un bon zef parcours le début du réseau.
Mais le matos est dans le kit transporté par nos 2 ados qui passent plus de temps à tcharer qu'à avancer!
Devant l'heure qui passe je renonce à les attendre et nous prenons la direction de la sortie. La suite de la désob sera pour dans 4 à 5 ans...

3 commentaires:

masdan a dit…

Bravo dans le réseau des papillons il y a en effet une belle désob à faire à condition d'être 3 ou 4. .Ce n'est pas un trou souffleur, c'est un trou ''ronfleur" qui n'attend que d'être ouvert pour s'exprimer entièrement.
Quand tu es à l'extérieur à regarder l'entrée ,vallée dans le dos, il faut longer la barre de 15 à 20m ,environ,pour trouver une fissure verticale qui a un courant d'air...Je ne l'avais pas élargi car je pensais que la grotte venait par là, alors qu'en fait elle se dirige ver le Roc d'Agnel...

Etienne a dit…

késako : à priori un ancien plaquage ''d'argiles peignées'' à cet endroit solidifié par de la calcite venue d'un peu plus loin par capillarité, la zone solidifiée correspond à la surface d'évaporation de l'eau, mais la calcite ne s'évaporant pas elle indure l'argile de la zone d'évaporation, qui du coup, contrairement aux argiles voisines ne tombe pas.

sylvain a dit…

Exactement ce que je pensais 🤣