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dimanche 25 septembre 2022

Sur les flancs du Pezoul

Samedi 24 Septembre 2022

Caroline, Philippe, Alain C, Jean Marie

Cabrespine amont, Cabrespine  TPST : 4 heures

Petite balade sur le réseau amont pour repérer d'éventuels courant d'air détectables en période de basses eaux. Il était temps, il est tombé 15 mm dans la nuit et la pluie est annoncée pour toute la semaine. Ceci dit notre visite n'a donné aucun résultat. Cette rivière qui sort de ce pseudo laminoir, sans qu'on puisse la retrouver en amont ! Alors qu'on sait qu'elle se poursuit... J'aimerais quand même connaitre l'altitude exacte de le rivière au fond du gouffre.

Casse croûte chez Caroline puis Philippe nous amène sur les terrasses du roc du Pézoul ou il y a 20 ans il avait repéré plusieurs chantiers possibles. Le premier : Trou de la Serpette G30. 

Investissement en matos de désob

Philippe s'enfile entre les blocs. 

On l'entend descendre avec grognements et couinements. Ça a l'air étroit, très étroit. 

Caroline s'abstient. Je reste avec Alain qui fait la sieste au soleil. Philippe finit par ressortir, il s'est arrêté sur un puits de 2/3 mètres, équipé avec une corde à nœud fixée sur un maillon d'époque à l'état plus que douteux. A revoir, l'entrée est facilement élargissable. Même si depuis depuis son dernier passage il y a 20 ans Philippe a pu vérifier que les mouvements tectoniques ont fortement réduit le diamètre des étroitures. 

Franchissement épique d'une clôture électrique avec 5 fils et nous arrivons à une petite cabane restaurée par Philippe. 

Au dessous un nouvel objectif G11. Toujours pas de courant d'air évident. Ce conduit descend dans une trémie bien stable. 

Des vides conséquents facilitent la progression. Au fond nous retrouvons les restes d'un chantier abandonné : massette, barres à mine, ligne électrique. Arrêt sur épuisement ?

Je ressors mon moxa et au fond du boyau la fumée part à l'horizontale vers la sortie. Même par ce temps de pétole il y a un frémissement !

Nous poursuivons la balade avec passage au G33 : conduite de 2 mètres remplie de feuille ; courant d'air nul. Et un dernier trou tout aussi inerte sur la circulation d'air ( Trou du Barbu).

Il faudra revenir au fond du G11. A l'époque les destructions  devaient se faire avec la méthode classique ce qui imposait de remonter à l'extérieur pour éviter les gaz. Avec nos méthodes "légères" il sera tout à fait possible de rester à 2/3 mètres du front de taille entre chaque opération. Il y a de la place pour stocker. A suivre.



mardi 20 septembre 2022

Trou X, ça s'éclaircit

Vendredi 16 Septembre 2022

Angélique, Christophe, Philippe, Jean Marie
Trou X Lastours
TPST : 5 heures

 
A 4 on va pouvoir vider tous les blocs stockés avec Caroline sur les diverses banquettes au dessus de notre passage. J'ai aussi récupéré les montants de mon sommier métallique pour sécuriser la faille ébouleuse sur le coté gauche de notre passage.

Ne jetez pas les sommiers métalliques, les barres sont parfaites pour stabiliser les parois.

Angélique et Philippe se mettent à l'évacuation. 

Partie haute du conduit

Christophe et moi réussissons à fixer les barres à l'étage en dessous. On se sent quand même plus en sécurité. Christophe démonte le plancher/plafond (de la suite) et me fait passer les blocs que je stocke au fond du diverticule. Au dessus Angélique vide la faille étroite ou Caroline s'était glissée en fin de notre dernière séance. Facile : que des blocs, pas de terre !

Faille horizontale, au bout la tête de Christophe
 est juste au dessus de la faille verticale

Elle annonce un vide devant. En dessous on ne fait pas très attention à son message. Elle insiste : le trou s'agrandit et donne sur une faille descendante de plusieurs mètre mais un gros bloc empêche de passer. On va quand même voir. effectivement ça vaut le coup de virer le bloc ! Ce qui est fait en un rien de temps. 

Je vais jeter un coup d'oeil : une bonne paroi à droite, du vide dessous, mais à gauche une faille avec des blocs tenus par on ne sait pas trop quoi. Quelques coups de massette : aucun bloc ne se détache. tout sonne clair. je ne suis pas très rassuré mais me glisse quand même dans la faille. Elle est assez large pour que j'atteigne les blocs en équilibre sur lesquels je suis posé et que je les fasse passer à l'équipe d'évacuation. Il est l'heure de rentrer. Dans la faille il reste encore quelques blocs et surtout un rétrécissement ponctuel (qui les empêche de descendre). Au delà c'est à nouveau pénétrable avec un fond bien 2/3 mètres en dessous. Cette faille explique bien le courant d'air horizontal pisté avec Caroline : en fait il n'est horizontal que sur 2 mètres pour plonger verticalement dans la faille. Le fond est séparé de notre premier passage inférieur par 2 mètres de roche. Les 2 aspiraient et doivent mener au même point. Mais tant qu'on ne sait pas lequel passera le mieux il faudra veiller à ne pas boucher un des 2. La suite certainement lors de notre prochaine sortie. Avant de partir Christophe réalise un bon élargissement pour se glisser dans la partie horizontale. Il restera à couper l'angle de descente de la faille : j'étais descendu assez facilement mais la remontée sans les blocs pour se hisser a été plus que laborieuse.


lundi 12 septembre 2022

Mais ou passe le courant d'air ?

 Vendredi 26 Aout

Trou X ; Lastours

Caroline, Jean Marie

TPST : 5 heures


La forte aspiration constatée lors de mon dernier passage m'a bien motivé. Caroline découvre la cavité.

Il fait moins chaud que dix jours auparavant. L'entrée aspire quand même. Au fond c'est moins net. Nous creusons alternativement, plutôt à la verticale. C'est facile : presque que des blocs de la taille d'une boite à sucre. Très peu de terre (bien sèche). C'est à mon tour d'extraire et un trou apparait. Sous notre cheminement d'arrivée. Quelques cailloux y tombent : un bon mètre, peut être plus. Par contre la fumée ne semble pas y être aspirée, alors que précédemment elle descendait à grande vitesse dans cette direction. Au dessus la faille perpendiculaire, elle, aspire nettement.


Si la vidéo ne s'ouvre pas : https://youtu.be/p0QeD_xDlBM

Le plafond au dessus n'est pas sain, c'est le moins qu'on puisse dire. Alors que je me retourne pour passer un bloc à Caroline un pavas de quelques kilos s'en détache et s'écrase à l'emplacement que j'occupais quelques secondes avant. Tout est tenu, si l'on peut dire, par de la terre sèche.

Nous ressortons grignoter au soleil. Lors de la descente, Caroline s'aperçoit qu'en passant j'entraine un bloc sous moi. Bloc du plancher, qui est aussi le plafond de notre chantier. Vous suivez ? Effectivement tout est en train de partir. Difficile de savoir jusqu'ou.

Nous préférons remonter légèrement. Il faudra que nos métallos viennent poser quelques barres et filets métalliques avant de redescendre.

Il reste encore du temps ; nous en profitons pour élargir la faille perpendiculaire qui aspire une bonne partie de l'air : 1,50 mètres de première. 

C'est encore plus facile à ouvrir : que des petits blocs sans terre. Mais nos capacités de stockage sont vite saturées.

On ne peut plus travailler sans renfort pour l'évacuation. Il va falloir déclencher un appel aux Sorézois !