jeudi 20 janvier 2022

Grotte Médiévale, niveau 2, les premières images

Samedi 15 Janvier 2022

Trassanel

TPES : 2 heures

Christophe C, Christophe H, Angélique, Caroline, Jean Marie

La préparation des moyens de désob se révélant une contrainte certaine j'ai organisé un petit atelier pratique pour que chacun soit autonome dans la préparation des sorties. C'est fait.

Le seul regret est que le café de Trassanel demeure fermé en ce début s'année. Victime des restrictions covidiennes l'établissement n'a pas tenu. Nous espérons tous une réouverture prochaine.


Grotte Médiévale (Trassanel)

TPST : 5 heures

Christophe C, Christophe H, Philippe, Jean Marie

Le fond du Pémol n'a pas vu le soleil depuis l'automne, Les galets sont complètement gelés ce qui donne lieu à de belles glissades. Heureusement sans dégâts. Nous attaquons le flanc gauche, en plein soleil d'un coup. Et transpirons en quelques minutes.

Je retrouve la grotte avec le GPS, téléphone pas le club, autrement ça m'aurait pris un moment. Casse croute au soleil et nous descendons. Le travail entrepris est considérable (je n'étais pas venu depuis octobre). Un seul homme pour équilibrer cette trémie ! (avec la participation d'Emile il est vrai). Nous purgeons un bon 1/2 mètre cube de roche posé sur pas grand chose et qu'on prendrait en pleine poire s'il décidait de glisser un peu. Quelques poteaux de clôture et le grillage qui va avec, sans doute piqués au voisin, font semblant de tenir les 8 mètres de trémie.

La trémie vue du bas

 On dit que ça tient et c'est prudemment mais sans trop de craintes que nous descendons. D'autant plus que dès la chatière passée nous sommes à l'abri. Descente des 2 ressauts découverts la semaine dernière. Nous attaquons le point bas. Rapidement un bloc nous arrête. 2 trous successifs foirent lamentablement. Je ne suis pas surpris : le "bloc" feuilleté de boue, roche et calcite n'offre aucune possibilité de compression.

Caroline est en bas, je passe la chatière et descends. Je sens une concrétion casser sous mon coude. Une stalactite de belle taille, bien effilée, chute sur Caroline qui a juste le temps de se reculer. pour une fois que la calcite empêchait tout risque d'éboulement on est passé pas loin d'un  sale coup style "cliffhanger".

Philippe nous rejoint. Il est passé par la Grotte de Cabrespine et la crète et a eu beaucoup de mal à nous trouver. Perdu, il a essayé de me téléphoner, espérant que je sois encore en surface. Je n'y étais pas mais j'avais laissé mon téléphone allumé à l'entrée de lé grotte. Et là : 2 miracles : il y avait du réseau et la sonnerie de mon tel a été assez forte pur que Philippe l'entende (de loin) et se rapproche peu à peu, de coup de fil en coup de fil ! C'est pas beau la technique ?

Il arrive tout frais du marché au truffes et s'attaque à la margelle du trou avec une énergie insoupçonnée.


Si la vidéo ne s'ouvre pas : https://youtu.be/sTMZnekGg4Q

Faute de pouvoir détruire le bloc nous essayons de le contourner par dessous. Le creusement avance bien mais force est de constater que de toutes manières le bloc gênera quand même.

Philippe tente un perçage d'un plancher de calcite. Coup de fusil, comme j'en avais rarement entendu. Le résultat que je pensais nul est surprenant : le plancher n'existe plus, ce qui permet le démontage de tout un bord. Nous creusons jusque vers 17 heures et l'espace aperçu sous le bloc se comble de terre. Tout semble bouché. Christophe plonge la tête en bas, sous le bloc, réalisant un magnifique poirier. Ca continue bien latéralement avec du noir...

La suite est sous la calcite

Avant de partir je perce un dernier trou dans l'extrémité du bloc, conseillé par Caroline, pour ne pas remonter un accu encore à moitié plein. Je n'y crois pas.

Encore une fois, les prévisions de tirs ne valent pas grand chose. Le bloc est cassé en deux morceaux. Trop lourds pour être extraits. La prochaine fois il faut prendre une grosse masse. Travaillés par les vibrations ils devraient se briser.

Tout au long de l'après midi le courant d'air a été assez fort pour que les gaz partent en quelques minutes. En remontant, le courant d'air aspirant dans la chatière est fort, bien plus qu'au fond. Une partie doit passer ailleurs. A pister surtout s'il fait froid.

Retour par le lit glacé du Pémol. La lune couronne le Roc d'Agnel.



Photos, vidéo : Christophe H

5 commentaires:

sylvain a dit…

Avec un bon photographe, mêmes les trous les plus infâmes deviennent grands et beaux !

Stoche a dit…

C'est vrai les photos rendent bien (téléphone ?). Et bravo pour cette avancée dans ce trou que personne n'avait vraiment attaqué sérieusement et qui n'attendait qu'une équipe motivée et tenace. Le meilleur pour la suite.

masdan a dit…

Hip hip hip, déjà si il y a de l'air c'est un bon point , mais n'ayez pas trop confiance dans cette trémie. il faut vraiment l'étayer.....Je suis très curieux de voir ce que ça va donner, compte tenue des fabuleux coups de gouges....

masdan a dit…

Sylvain, envoie moi ton mail . moi c'est mas.daniel@free.fr .

sylvain a dit…

sylvaindelabre@yahoo.fr