Samedi 1° Mai 2021
Trou du Mystère, Trassanel
Sylvain, Jean Marie + Marius, Christophe (Sorèze)
TPST : 10 heures
Ce sont les petits jeunes qui nous ont motivés. On leur a laissé le choix entre Mystère ou désob tranquille au Trou sans Nom. Ils ont choisi la première option.
Marius amène un tube à mèche flambant neuf après la destruction du précédent dans sa chute de 50 m au Puits Ribéro. Ce coup ci je lui confie le perfo, au cas ou il le balance et nous en rapporte un tout neuf. Il ne renouvellera pas son lâcher de kit.
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Pas vaillant le Président |
Au bas des puits, avant de bifurquer vers le Mystère, et pour les motiver à creuser on s'offre une visite du réseau Mata. Pourquoi ce nom ? La trémie est elle tombée en présence des désobeurs ou entre 2 séances . Masdan raconte nous !
Réseau Mata (photos Christophe) :
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Du coup, nous n'arrivons pas très tôt au bout de notre tunnel."S'éclaircit", c'est beaucoup dire. Il faut bien trouver un titre accrocheur. Inutile de vous précipiter pour aller voir.
Mais le profil change. La faille reste toujours aussi étroite, mais beaucoup plus profonde. Les cailloux tombent au moins de 3 mètres. Et même si le fond est invisible cela permettra de résorber une bonne partie des gravas. En plus, la roche, qui réagissait mal à nos impulsions, change de nature. Grise, en plaque, avec une odeur de souffre caractéristique quand on tape dessus ou qu'on l'explose. Elle devient extrêmement fracturable. En perçant 40 cm on peut extraire 60 cm de plus à la massette. Toujours du Gotlando-dévonien ? Le lieu est propre et sec. Rien à voir avec nos premières incursions. Juste avant la pointe, Sylvain a levé la tête, le haut de la faille lui a paru presque pénétrable, et une bonne partie du courant d'air semblait venir du haut. Pour une fois qu'il n'est pas pessimiste...
Long retour et sortie vers 19h30. C'est rappé pour le couvre feu. Autant passer un moment autour d'une bière bien méritée.
6 commentaires:
Matta était un spéléo ariégeois au temps où le spéléo club de l'Aude avait fusionné avec celui de l'Ariège pour donner le SCAA.Le passage Matta a été étayé derrière la chatière : bas d'un puits de 3m de diamètre et presque autant de haut avec un plafond de trémie. On a descendu jusque là 3 mètres cubes de bois et là haut on a établi une plate forme .donc sur cette plate forme j'ai fais un second étayage pour pouvoir avancer dans cette cochonnerie...mais dans la paroi il y avait un énorme bloc qui dépassait et me gênait . En préparant un plaquage à l'anglaise, avec 3 pains de dynamite plaqués derrière le maous costaud...Voilà t'il pas que le truc de 300 kg se décolle, je le repousse il tombe sur la plateforme qui tient le coup , mais bascule sur moi , de toutes mes forces je tente de le retenir , mais il me gagne.... En dessous de moi il y a Moréno... Philippe pousse le bloc avec un chevron...J'allais m'apprêter à sauter au travers de la trappe...quand soudain tout un côté de la trémie me tombe dessus !!! L'adrénaline sans doute ,j'arrive à pousser suffisamment le gros bloc et je me jette ,tête en avant 2m plus bas aux pieds de Moréno....
Ensuite avec le plaquage que j'avais préparé et jeté en bas j'ai explosé le bloc, on a évacué le mur de trémie, accédé dans une poche contre paroi, puis creusé sous ce qui semblait être , enfin, une voûte... Quand c'est mon tour de creuser en essayant de casser un bloc, je frappe le plafond qui sonne creux !!!! arghhhhh. de ce qu'on voit le machin fait environ deux mètres de large par 3 mètres de long....Vite, dis je , évacuation générale et vite vite.... La semaine suivante on a retrouvé le passage Matta comme il est maintenant, un mélange de blocs et de bois .Maintenant qu'il y a des perfos à batteries ça vaudrait le coup d'élargir la chatière et d'évacuer les décombres, aussi bien au dessus du faux plafond, c'était peut être la sortie...vers la suite,vers l'est....Il y avait souvent un bon courant d'air...
C'est vrai que depuis je n'aime pas trop les trémies....On avait fait un camp de trois jours, remis en route le treuil et fait les navettes pour amener tout le bois . On a eu deux blessés Pépin :fracture de la malléole et moi :une côte cassée en posant un gros bloc...L'aventure, c'est l'aventure....Quant aux mystères: bravo, sans haine ni sans violence vous allez l'avoir.
Quelles sont belles ces photos !!!! Bravo +++
Pfffhhh,Jean Marie m'a embauché pour animer le blog .... Quand vous êtes au bord de l’entonnoir du trou du mystère.... Vous êtes au bord de l'ANUS ?...
Erreur pour une fois. Ce n'est pas l'entonnoir du Mystère mais un point d'absorption dans le réseau Matta.
Dans cette partie le sol est parfaitement plat, sans aucun obstacle et Sylvain qui marchait en badant la saque a soudain senti son pied plonger dans le vide. Il avait simplement mis le pied dans un trou d'une trentaine de cms de diamètre et profond d'une cinquantaine.
J'ai déjà été dans le 4 quand la mise en eau s'amorçait Au dessus du trou des graviers : Cascade de 20m, c'est magnifique, et le trou ds graviers rempli d'eau. Avant le passage des fistuleuses, la partie plate avec les soutirages : Cascade de 40m --> somptueux !A noter que les soutirages sont efficaces pour absorber le débit total car la méduse n'a pas connu d'eau depuis belle lurette.
C'est bien de reprendre les mystères, bravo ! J'ai rencontré Julien sur un stage. Tu l'as amené aux mystères ? Fais le équiper il est plus que mûr !
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