Kondalé : 1 Tir, 200 gamates !

Samedi 21 Janvier
Kondalé Trassanel

Sylvain, Jean Mi, Etienne, Vincent, Jean Marie

TPST : 10 heures et pas des heures de fonctionnaires !

Oui, je sais. J'ai déjà utilisé ce titre. Mais ce n'est pas faute d'inspiration. C'est plutôt la géole de l'endroit qui manque d'imagination !

Guillaume, qui se doutait de la nature de la sortie n'a pas donné signe de vie. Par contre nous avons eu la chance d'accueillir en guest star, Etienne, qu'on avait pas vu depuis un moment.

Et mon neveu, Vincent, qui avait découvert la spéléo cet été en commençant par la traversée Mate Arnaude Cabrespine.

Après cette journée, je ne suis pas sur qu'il revienne faire de la désob...

"Une journée comme ça c'est un peu comme si on allait bosser. On y va parce qu'on sait qu'il faut y aller" remarquait justement Sylvain en remontant la piste.

Journée agréable cependant en devisant de choses et d'autres sans oublier de ricaner aux petits incidents survenant à chacun. Et les mythiques traversées du nuage de gaz, en apnée, pour passer du bas du puits infesté au revigorant souffle du lieu de tir. Pas si revigorant que ça d'ailleurs car le souffle était quasiment nul toute la journée.

Sylvain qui franchissait les boyaux en apnée, mais aussi les yeux fermés a eu sa bouffée d'adrénaline quand en les ouvrant, il s'est retrouvé dans une purée sans pouvoir apercevoir les parois... Heureusement en bas du ressaut l'air était plus respirable

Retour nocturne et partage d'une bonne bolée de cidre au refuge Bourrel.

Et la spéléo dans tout ça ? J'allais oublier. Le record de gamates a certainement été battu. Il n'y a pas eu un tir, mais deux et quelques pailles isolées. D'un fort bon rendement. C'est devenu une désob banale avec une roche qui pète bien. Ce serait juste agréable de trouver une cloche pour stocker sans avoir à tirer des tonnes de gravats sur plusieurs dizaines de mètres de boyaux.

La photo suivante montre le point terminal. Non, ce n'est pas une photo déjà projetée au fil de tous les articles précédents. La suite : étroit sur 2 mètres et puis ? Etroit certainement aussi. 

Rien d'objectif ; on voit mal. Mais une impression ; partagée. Une révélation pourrait-on dire, que le conduit est en train de changer...