jeudi 9 mars 2023

Première cavité au Laos

Après un interminable périple : de Soppong à Chiang Maï accrochés aux poignées de la voiture que Cal lance aux travers de la route montagneuse comme un clone de Sébastien Loeb. Puis 12 heures de bus de nuit pour rallier la frontière laotienne. Et une succession de bus et tuk-tuk pour arriver à Vang Vieng en fin d'après midi du jour suivant. Et enfin finir à pied avec nos 60 kilos de sacs, les véhicules ne pouvant pas passer sur le pont instable qui franchit la Nam Song River.

Nous trouvons facilement notre nouveau lieu de vie, quelques bungalows perdus dans un magnifique jardin. On est aussitôt accueillis par Christophe et Claude-Pascale. Déjà 9 membres sont arrivés, 3 autres nous retrouvent le soir au restau. Le reste arrivera au fil des jours prochains.


Mardi 7 Mars 2023

Louis, Olivier x 2, Bruno, Claude-Pascale, Christophe, Claire, Jean Marie

TPST : 3 heures

Petit galop d'échauffement pour s'acclimater aux cavités du coin. Louis qui vient par ici depuis des années nous guide vers une résurgence perdue au fond d'une vallée fermée. 

Plantation d'hévéas




  

Le coin est beaucoup plus humide et junglesque que ce qu'on a connu en Thaïlande. On tombe sur un sentier, tracé par des braconniers, qui nous amène sur un grand filet tendu entre deux arbres. Quelques oiseaux coincés, finissent d'agoniser en piaillant à notre passage. Les tas de plumes près des restes de foyers ne laissent aucun doute sur leur avenir. 

Nous arrivons à la perte. L'immersion est immédiate. L'eau est parfaitement claire, ce qui nous change des marigots précédents. Nous nageons tant bien que mal, qui avec l'aide de bidons spéléos, les autres avec des bouées. Nous arrivons sur une salle et mettons pied à terre sur un éboulis instable.

L'objectif, une petite lucarne ventilée est vite atteint. La désob peut commencer. Petit détail : on s'aperçoit qu'on a oublié... massette et burin ! Galop d'essaie je vous dis. Christophe ne se démonte pas et attaque la base de l'étroiture à coup de pierre. Peu à peu on améliore nos techniques en utilisant un grattoir de calcite, un marteau en galet, et une masse de la même matière. En se relayant le chantier progresse assez rapidement. Suivant l'origine des participants, désob à la Parisienne, à l'Occitane et même à la Caribéenne. 


Le hasard fait que je suis en pointe quand le fond de sable commence  à se désagréger ce qui me vaut une première exceptionnelle de ... 4 mètres. Je tiens debout mais une faille encombrée de blocs est trop étroite pour permettre d'aller plus loin. Dommage cela aurait pu contourner l'éboulis. 

Nous retrouvons le reste du groupe pour une visite aquatique d'une partie de la cavité.



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