C'est dans les vieux pots...

Vendredi 24 Juin
Trou de Béranger (Trassanel)
Jean Claude, Claire, Jean Marie + Inès, Enée, Léane

TPST 7 heures

« Que l’on » fait les meilleures… 

Comme dit Sylvain : on a plus de chance de progresser en reprenant une cavité connue et laissée à l’abandon (comme les Oliviers) qu’en prospectant. A l’automne j’avais guidé les Tritons lyonnais au trou de Béranger. J’étais stimulé par le commentaire de mon ami Xavier R. sur Grottocenter :

« Petite cavité assez esthétique qui mériterait probablement de se poser la question d'une désob au fond... »

Nous avions alors repéré outre le chantier terminal, deux départs sur le coté gauche qui paraissaient ventilés.

Nous en profitons pour faire découvrir la spéléo à la petite fille de Claire et à ses amies.

Nous attaquons un des deux départs. Le style est reconnaissable entre tous : du « Masdanien ancien ». Je veux bien croire que vous n’aviez pas de gomme à l’époque, mais apparemment pas non plus de massette ! Après une heure d’efforts le conduit est assez large pour laisser passer deux types normaux (en stature, je veux dire). 
Nous arrivons sur un méandre cloisonné par d’énormes dalles verticales qui vous avaient arrêtés. Elles ne résisteront pas à deux paillages. Tant qu’on est dans les dictons « un paillage vaut deux… » Hélas la suite n’est pas emballante. Un gros chantier en perspective et pas vraiment d’air. 
Retour à la conduite principale et direction le terminus. Ici aussi quelques coups de massette se sont perdus. Quel était le tour de taille des premiers désobeurs ? Heureuse surprise : la chatière terminale souffle nettement. Nous aménageons rapidement le 1° retrécissement pour revenir dans les prochaine semaines.

Film : 

https://www.youtube.com/watch?v=42NbQ725vHs&feature=youtu.be

Deux canons et un lance flamme

Samedi 18 juin

Kda1  Trassanel

Sylvain, Jean Michel, Guillaume, Jean Marie

TPST : 7 h

Après un passage  par la Redorte pour faire les courses je rejoins Guillaume et Jean Michel au bas du puits. 

Vestige escandien supérieur

Peu de courant d’air ; il faut dire que  en ce beau mois de juin, la température extérieure est plus basse que celle du trou… Perçage en 12mm sur 70 de long. On ne se refuse rien ! La vieille perfo de JMi branchée sur un scud commence à chauffer et fumer. Enfin on  arrive tant bien que mal à percer. Sylvain nous rejoint.

Repas précoce, le temps d’attendre la fuite des gaz. Le trou aspire et nous suivons le nuage vers le chantier. On sortira bien une demi-douzaine de gamates, mais vu la matière engagée c’est décevant. Un des trous est intact (canon). Le dernier verrou de la conduite Macron résiste. Avant d’attaquer la deuxième mi-temps nous nous apercevons que Sylvain et moi avons garé nos véhicules pile poil sur le passage de la course VTT « cap Nore ». Sylvain remonte les déplacer.

Sylvain vient d'avoir une idée "Merde, j'ai garé ma voiture en plein milieu du sentier vtt..."

état normal

L’après-midi JMichel équipe correctement une ligne électrique et téléphonique en prévision d’un futur chantier conséquent avec groupe et piqueur. Nous préparons une deuxième salve. La détonation est suivie d’un bruit d’éboulement sur plusieurs secondes. Nous nous regardons incrédules : le conduit est plat ! Un vide invisible s’est-il effondré sous le rétrécissement ? Fausse joie : c’est simplement une gamate perchée au dessus du ressaut qui a dégringolé…

Le résultat est pire que le premier : effet canon général ! Le scud a rendu l’âme. Nous tentons une paille. Le sifflement caractéristique des pétards ratés de notre enfance ne laisse aucun doute : effet « lance flamme » foireux. 

Pas terrible tout ça ! Mais la coulée de calcite à droite a été démontée et normalement le verrou infernal doit sauter lors de la prochaine séance Bonne nouvelle : on voit la suite. Mauvaise nouvelle : idem !

La conduite forcée devient un méandre de section triangulaire. Espérons que la roche soit différente et que cette section permette une meilleure efficacité. Le courant d’air s’enfuyant vers l’inconnu continue à nous narguer.

Le mystère évolue

Samedi 4 juin Trassanel 4
JM E et JM B, G B et S D
TPST 8h

Retour du groupe excellence au complet au fond de Trassanel.

Comment qualifier cette équipe ??

- Les 3 mousquetaires et qui sera Dartagnan ??

- Les daltons des gouffres obscurs, je vois bien le petit teigneux cerveau de la bande et le grand dadais qui fait que des conneries....

Bref arrivés sur le chantier force est de constater que la configuration du site à bien changé:

- certes c'est toujours aussi intime et  peu ventilé, mais l'amoncellement de gros blocs montre que la roche encaissante est beaucoup plus réceptive à nos sollicitations amicales et musclées. La Patchamama est passée par là!

Une petite centaine de barquettes seront nécessaires pour évacuer les gravas de la séance précédente et du tir brillamment orchestré par l'Averel du Minervois.

La suite remonte, le bouquet final sera pour le Joe cathare.

Visite du réseau Mata à la remontée.

Long débriefing chez Jean Claude:

-Guillaume nous  montre les 2 bouts de fil de fer coudés à l'équerre avec lesquels il retrouve les canalisations d'eau enterrées .

- JC nous parle d'un rêve prophétique dans lequel il a vu clairement  la suite d'un trou connu de sa commune. Il avait soigneusement préparé sa transe avec des petits coups de blanc.... (il faudra le nommer à la commission "vin blanc").

 Notre prochain chantier est tout trouvé.

GPS ce sera Griots Prophètes et Sorciers.

Dimanche séance de décrassage/gainage au fond de la haute Ariège. Arties, barrage d'Izourt , étangs de Petsiguer.
Nous nous sommes arrêtés quelques dizaines de mètres sous le déversoir dans une tés forte pente complètement enneigée avec un seul bâton pour 2 ( le piolet étant resté à la maison...).

Site du barrage d'Izourt avec son monte charge,

En 1939 lors de sa construction, 31 ouvriers ( dont 29 italiens de Vénétie) se sont fait aplatir dans les baraquements par une énorme avalanche.

 Le chemin est sous les flots

Une variante technique du GR 10

 Le GR 10,  beaucoup moins technique mais bien plus bestial. L'Ariège c'est "le coup de cul continu"

sommets pointus

Une ariègoise souriante

Que de fleurs!

Les cousins Briffon au Calel

Samedi 28 mai 2016
Aven de Polyphème et Calel (Sorèze)
TPST : 5 heures
Claire, Jean Marie et Cédric, Didier, Pascal, Gérard

Après un premier aperçu de la spéléo il y a 2 ans (traversée de Trassanel) l'équipe toulousaine récidive cette fois sur le causse de Sorèze.

Petite initiation le matin à l'aven de Polyphème pour descendre mais aussi, ce qui est nouveau, remonter sur corde.

Non Didier, on ne lâche pas la main droite.
Heureusement que en bas Claire assure !

détendu ?

L'après midi les choses sérieuses commencent ! Ou devraient : la serrure de l'entrée dite "des buses" refuse de se dérouiller. Dommage on passera par l'entrée classique sans la "séquence émotion"  de la descente directe dans la salle Lacordaire.

Emotion quand même en remontant la galerie Pouget et ses voûtes mouillantes. 

Arrêt sur siphon amont ou Pascal se roussoule de plaisir dans la boue grise.

pas un, ni deux, mais trois briffon ...

Merci au spéléo club de Sorèze et à son président Frédéric V. pour leur accueil.

Ce club essaie de défendre la zone karstique contre l'extension d'une carrière proche. Vous pouvez signer la pétition et surtout la diffuser :

https://www.change.org/p/collectif-de-d%C3%A9fence-du-une-carri%C3%A8re-met-en-danger-un-patrimoine-class%C3%A9-monument-historique-%C3%A0-sor%C3%A8ze