mercredi 30 mars 2016

Petite préparation à la grande semaine transalpine du groupe ski- excellence du GSP

Ski de rando à Arreau du 26 au 28 mars

Samedi vallée d'Aulon jusqu'aux granges de Lurgues à 1454m au pied du fier Arbizon.
Sans hésitation et sans regarder le topo nous partons plein nord par un rude sentier à l'ariègioise où nous pouvons rapidement chausser. Un ravin encaissé avec un gros ruisseau nous oblige à déchausser plusieurs fois pour le traverser.



Puis nous entrons dans une très plaisante vallée perchée, uniformément blanche versant nord sans traces et toute verte au sud avec un troupeau d'isards qui paissent paisiblement.
Nous sommes les rois du monde montagnard, seul sous un grand soleil!!








 Isabelle observe les isards








Passé un petit col, nous tombons inopinément sur la gare de départ d'un télésiège du coté Espiaube de la station de St Lary !!
Après d'aimables discutions avec les préposés perchistes nous empruntons l'engin sans même dépeauter, Ce qui me vaudra un violent retour de nacelle dans le flanc à l'arrivée. Nous longeons une crête en marge du domaine skiable vers le pic de Pichaley. Les nuages qui menacent nous incitent à basculer versant ouest vers le port de Portarras, But initial de la randonnée. La pente est soutenue et la neige assez lourde.





en dessous d'un gros couloir



la vallée s'évase







Nous rejoignons la bonne vallée qui est beaucoup plus ensoleillée et ou la neige fait rapidement défaut.




Col de Portarras qui permet d’accéder skis aux pieds à quelques sommets de part et d'autre














Retour à la voiture à pied après une très belle journée












Le lendemain direction Piau et la très classique vallée du Badet. Nous partons dans un épais brouillard en suivant les trace d'un couple de skieur qui nous précèdent de peu.Finalement le temps se dégage rapidement et nous les rattrapons au col.Je fais la trace jusqu’à une bosse à 2600 m. La vue est panoramique .









Le Cambieil  3173m

Sans le brouillard nous aurions tenté le col à droite.





  
                                                         

Au fond dans les nuage le Néouvielle 3091m                                                                                                                                                                                                                            
                                                                                                                              
                                                                                                                                                                                 

         


Le lendemain retour par le col de Peyresourde vers Luchon, petit décrassage au col avec 600 m de dénivelé vite  faits   

   




Coté est, la chaleur monte et les coulées descendent..





Nos compères nous racontent qu'ils ont pu skier dans 40 cm de poudreuse le seul jour possible de cette  saison , c'était un mardi!






dimanche 20 mars 2016

Charlie, malgré l'embargo, la désob continue !

Vendredi 18 Mars
Claire, Jean Claude, Jean Marie
TPST 6 heures

Pas de vent, Une petite dizaine de degrés. Humidité maximale. Les brumes flottent sur la forêt. En rajoutant 20° de plus on retrouverait l'ambiance chinoise.


Pas sur la taille des cavités en tout cas.
Nous allons jeter un coup d'oeil sur le trou découvert le mois dernier. Une paille devrait suffire. Hélas c'est un modèle CQNPP et nous avons droit au "pshitt" habituel. Nous nous rabattons sur un moyen plus classique. Le trou est ouvert. Descente sur 2 mètres. Surprise je débouche sur une faille (1m sur 3 de haut, 5 de long) dirigée vers le sud-est. 



Le sol est comblé de sédiments. Le fond (bouché) est habité et l'animal ne semble pas manquer de nourriture !


De l'autre coté nous dégageons une lucarne en pleine roche. Derrière : un petit vide. Pas de courant d'air, mais vu les conditions météo... Il faudra revenir un jour plus favorable et faire la topo.

Trajet sur Charlie. Là, malgré l'absence de vent et l'égalité de température surface/cavité le courant d'air aspirant est violent. Quand on pense que ce trou a soufflé pendant un an, été comme hiver ...
Ou aller ? Nous pistons le courant d'air. Facile jusqu'au bas du puits remontant, mais après ? La fumée du moxa semble se diriger vers le bas de la bauge creusée par Guillaume au bas du puits. Nous attaquons le remplissage. Et stockons les blocs au fond de la galerie gauche. Celle ou JMichel s'est aussi creusé une bauge. Le travail avance bien. Nous dégageons un bloc de bonne taille. Il ne résistera pas à une intervention paillesque. Mais une CQPB cette fois !



Le débit de blocs et gravats intense nous oblige à une pause ... dans la Grande Salle :




Le travail reprend. Mais force est de constater que le fond est totalement bouché par de la terre sèche et compactée. Pas de suite évidente, en tout cas l'air ne descend pas là. Le pistage à la fumée n'est pas probant. C'est le moment de sortir la botte secrète du pisteur de courant d'air : le fumigène "Satanic" !
Au premier carrefour la branche de droite (celle redébouchée lors de nos dernières sorties) aspire très modérément : tout part à gauche. Je monte à mi-puits et JClaude allume la seconde boulette. La fumée, mauve cette fois, monte effectivement vers moi (merde, un tube à vent vers le haut du puits ?) puis se stabilise et redescend avant de m'asphyxier. Bonne nouvelle. 
Dernier point : je vais au fond de la galerie gauche (celle qu'on vient de remplir) et prend immédiatement un flot de fumée (verte cette fois) qui me gaze intensément. Mais ou passe cette fumée ? Après quelques autres allumages, le point d'aspiration est parfaitement localisé : fente sur la paroi droite.
On passe le reste de la journée à ressortir les gravats... pour les remettre dans la bauge de Guillaume ! Amateurs !!!!  Ca fait 2 fois que l'on déménage qq mètres cubes....
Avant de partir une dernière CQPB démonte une lame sur la droite pour accéder facilement à... la suite. Le chantier est prêt pour la prochaine fois, au moins maintenant on sait ou taper. Mais il faudra un bon expert de la résistance des matériaux. Le plafond est peu engageant et la paroi de lames superposées, encore moins.
J'entends déjà vos commentaires : c'est bien moi qui avait renoncé à la branche de gauche pour vous faire recreuser celle de droite. Méa culpa !



mercredi 9 mars 2016

Grande classique : la traversée du Royaume des Morts

Elena, Emile, Florence (oui-oui!) et Sylvain

Catacombes de Paris
TPST : 1h30

Ben oui, c'est sous-terre, donc çà compte!
Beau parcours de 2000 m de dénivelé entre la place Denfert-Rochereau et la Rue Rémi Demoncel.
Balisage impeccable, chatières élargies à souhait, aménagements au top...rien à redire...

Les billets achetés 2 jours avant sur le net nous permettent de squizzer allègrement les 3h de queue qui s'étirent sous la pluie...enfin après d'âpres négociations puisque j'avais oublié de les imprimer!

Pas plus de 200 personnes à la fois pour 6 millions de crânes (je vous laisse faire le calcul), disposés de manière pour le moins excentrique...

Il y avait longtemps que je n'avais pas vu autant de cadavres sous terre! Quoique...

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On a qu'a bien se tenir pour la construction des murets!


La branche escandienne au grand complet!



















Descendance?











Le club de spéleo  local...finalement c'est comme chez nous!












Pas trouvé un seul clou fémoral! Faut croire qu'ils tombaient pas à l'époque!



dimanche 6 mars 2016

retour aux fondamentaux

Kondale à deux

JM E et JM B Tps 6h

Bref passage chez Jean Claude puis séance d'habillage au bord de la piste pour moi, pendant que Jean Marie retourne chez JC s’enquérir d’un casque, le sien étant resté à la maison...
Les chasseurs ont fait un gros travail de débroussaillage du début du chemin.
Dans le trou nous déroulons les lignes qui arrivent presque au fond.
Il manque une dizaine de mètre et il faudra les fixer aux parois.
Après un peu de toilettage par burinage et une grosse séance de bricolage sur la perceuse percluse de mauvais contacts, nous attaquons les forages en 12mm.
3 accus (dont 1 complétement HS) plus tard et 3 trous forés, je place 3 bouts en 12, reliques des temps anciens ou l'on désobait avec plus d'ambitions.
La secousse perçue nous fait immédiatement sentir que le résultat sera probant.
Nous ne sommes pas déçu, 70 cm de gagné.
Nous aurions même pu attaquer plus gras, 5 ou 6 barquettes de déblais dégagées.
Une ou 2 pailles seront nécessaires pour achever le calibrage de ce tronçon. Le col est à porté de barre à mine, la croute de calcite est très épaisse et derrière cela semble descendre faiblement...
L'option lourde avec groupe électrogène et artillerie de barrage semble être la bonne.
Retour à la maison de bonne heure.
En attendant la raclette, nous avons adaptée la "vielle" perceuse pour recevoir les nouveaux accus en enlevant tous les verrouillages en plastique prévus par Hilti pour empêcher cette opération...
Puis atelier "pailles" jusqu’à l'apéro.

vendredi 4 mars 2016

Charlie synthèse des différents courants ?

Samedi 27 Février
JMichel; Guillaume, JMarie
TPST : 8 heures

La menace de crue nous dissuade de revenir au Kda1. Ce sera Charlie. Le trou aspire. Ca devient habituel après un an de courant d'air soufflant (?). On passe la journée à dégager la voie de droite et à remonter des dizaines de gamates. Le puits des Tritons est quasiment rempli de gravats.

Petit résumé de la cavité : 
tube d'entrée incliné de 5 à 6 mètres suivi d'une sorte de laminoir également incliné sur quelques mètres. Là le courant d'air se partage.
A gauche un puits remontant de 6 mètres (vidéo), au bas de ce puits : 2 failles.
A droite un laminoir, bouché lors de la désob puis re-vidé.

Nous avons d'abord agrandi la faille de gauche (courant d'air très net) mais le courant d'air se perd et nous arrivons sur une zone éboulleuse.
Le laminoir de droite travaillé ce jour (moins ventilé mais plus sur) tombe sur une faille perpendiculaire. Mais le courant d'air remonte !
Il reste la faille de droite dans le puits (celle que regarde Guillaume dans la vidéo).




Bilan de ces considérations : les 3 courants, aspirant ou soufflant de concert, arrivent bien sur la même faille. Tous ces courants qui ne mènent à rien pourraient évoquer une parabole politique mais non, il s'agit bien de spéléo.

Le tout est de savoir s'il est préférable de l'attaquer par la faille du puits ou par celle du laminoir et surtout de décider s'il est vraiment intéressant d'attaquer une faille remontante si près de la surface.
Ca m'agace quand même de renoncer, surtout que maintenant on a de la place pour stocker...
A suivre


jeudi 3 mars 2016

Charlie 2 ?

Samedi 13 février

Après avoir extrait Sylvain du fauteuil maléfique et raccompagné la paire carcassonnaise l'après midi est effectivement bien entamé. Il est trop tard pour sortir quelques gamates de Charlie, mais trop tôt pour se risquer à user du dit fauteuil. La météo s'est améliorée, nous partons (Claire et moi) prospecter un effondrement repéré dans l'été. Il semble s'agir d'une salle effondrée (bords falaiseux de quelques mètres) mais le sol est comblé de terre et aucun indice n'apparaît. 
Retour sur le flanc de la colline en privilégiant les abords des petits décrochements. Bien nous en a pris : un petit orifice attire notre attention.



Indice encourageant : il n'y a strictement aucun courant d'air ! Boyau vertical de 2 mètres. Le fond semble bien horizontal (remplissage ?) Malgré mon aérodynamisme constitutionnel je n'arrive pas à franchir l"étroiture initiale (ça a l'air de s'agrandir plus bas). Cela confirme t-il que personne n'est passé ? J'entends déjà les ricanements de Sylvain... 


J'ai bien une massette mais pas de burin. A revoir donc, même si ça a tout l'air d'un piège à ...

 Par ailleurs pour compléter l'article précédent je rajoute une photo du terminus du Kda1...