jeudi 30 novembre 2017

Fumée blanche sur Cabrespine !

Samedi 25 Novembre
AG du Club
Restaurant de Cabrespine
9 présents (Philippe, Jean Michel, Michel, Sylvain, Guillaume, Séverine, Isa, Claire, Jean Marie) 6 excusés + familles et enfants

Habemus Papa !

Ou plutôt "Habemus Président". Rarement une élection au poste de Président n'aura été aussi disputée. Non par la multitude des candidatures mais par l'absence de candidat. Finalement Jean Michel a été élu à la majorité absolue sans vote "Président à vie". Plébiscité à l'unanimité. Juste récompense pour sa longue carrière des Picos à la Papouasie, des découvertes souterraines à la conception de nouveaux matériels. J'arrête là le panégyrique car sur ce dernier point ça commence à déraper ! Il a fallu investir dans une tournée de blanc local pour arriver à ce résultat électoral mais le coût en a été justifié.
Sylvain hérite bien évidemment du poste de Trésorier, sa rigueur ayant fait merveille lors de la difficile gestion de notre vente de vin "Sous le Sol". A ce sujet nous préparons la cuvée 2017. Vu les nombreuses demandes que nous n'avons pas pu satisfaire pour la cuvée 2016 nous conseillons de commencer une pré-réservation !
Pour fêter cette nomination et nous rassurer sur la confiance que nous lui portons Sylvain s'est empressé de perdre sa carte bleue...
Quant à moi j'hérite du poste de secrétaire.



Bon bilan 2017 pour les moments passés ensemble. Nous souhaitons la même ambiance pour 2018. Une première convenable récompensant nos désobstructions serait également bienvenue.

dimanche 26 novembre 2017

Efficace et pas cher

Samedi 25 novembre 2017
Kondale
Claire, Jean-michel, jean-Marie, Guillaume, Michel, Sylvain.
TPST : 4 heures

Pas grand chose de planifié pour cette sortie pré AG.
Pour ma part, départ du parking à 13h45. Arrivée au méandre du haut à 14h05.
Premier tir à 14h 20. 6 autres suivront en moins de 3h avec un seul échec, perturbé par l'arrivée de 3 touristes venus se dégourdir les jambes.
Michel qui découvre le trou s'inquiète pour notre santé mentale.
Les tirs d'élargissement dans le méandre du haut sont d'une efficacité remarquable, inversement proportionnelle aux échecs dans le méandre du bas. Le conduit est généreusement élargi jusqu'à la petite alcôve péniblement gagnée la fois précédente.
La suite, à peine attaquée est comme prévue très étroite sur pas loin de trois mètres. 40 cm de haut pour à peine 10-15 de large !
Courant d'air alternatif, majoritairement soufflant, très intense en cette fin d'après midi.
J'attaque la remontée à 17h10, chargé comme une mule. A la voiture une demi-heure après...à temps pour l'AG.
Pendant ce temps Claire et JMarie ont fait la topo jusqu'à l'entrée de Macron et Jean Mi a descendu et mis en place sa magnifique porte blindée anti-crue, parfaitement intégrée dans le paysage.

Entrée de Macron enfin protégée des crues




jeudi 23 novembre 2017

Gazage au Kondalé

Jeudi 22 Novembre 2017
Kondalé Trassanel
Sylvain, Jean Marie
TPST 7 heures

Descente au fond du puits de l'Anniversaire. Le courant d'air modéré alterne.
Sylvain tient à venger son honneur et il réclame de tirer le premier. Chose faite et le résultat est honorable. a mon tour. La paille se coince à l'entrée du trou... Le résultat est donc nul. Ça commence !
Trou de 8 en dessous, tout se passe bien jusqu'au bourrage : les bourradous s'enfilent les uns après les autres sans aucune résistance, j'ai du traverser une poche... Résultat nul. Rajoutons un troisième essai qui canonne allègrement. La Patchamama me maudit.
Du coup on passe à plus gros : 3 trous en haut à droite et quelques rataillons dans l'arche (la seconde).
Je rejoins Sylvain au palier supérieur. L'effet est terrible. Tous les graviers, restes de notre désob au dessus du puits, qui tapissent les parois décollent. Une vraie averse de grêle. 
Les gaz aussi sont terribles. Mon mesureur passe sa cote d'alerte : 300 ppm en une fraction de seconde. Vite, descendre chercher de l'air sur le chantier... Pas terrible là non plus. La mesure se stabilise autour de 80 à 100 et ne changera pas pendant les deux heures suivantes. L'effet est correct mais l'arche est encore debout. Nous nous relaierons au marteau burin pour finir de la rompre. Sylvain range (si on peut dire) le matos et ressort comme un rat empoisonné. Je prends le temps de passer la tête sous l'arche pour tomber sur une... arche. La troisième. Derrière ça a l'air bouché, pourtant il y eut du courant d'air. Je remonte tranquillement en prenant le temps de mesurer les concentrations. Tout le trou est gazé de façon assez uniforme (80 / 100). Le seul endroit plus propre est le conduit de Jean Mi au dessus du P14 : 30 ppm. Il y a donc bien une arrivée d'air à ce niveau. Et la roche sera plus facile à péter qu'en bas. 
Arrivés aux voitures nous faisons le compte de tout ce que Sylvain a oublié dans le trou...

lundi 20 novembre 2017

Quand çà veut pas...

Vendredi 12/11/2017
Kondalé
Guillaume, Jean-Marie, Sylvain
TPST : 8h

Séance de pistage de courants d'air au niveau du conduit ouvert précédemment par Jean-Michel dans le laminoir Malcommode.
Le trou souffle modérément mais l'air semble également provenir de ce nouveau passage ce qui laisserait supposer qu'il ne soit pas forcément un simple conduit parallèle à Macron. Pas super net pour autant, d'autant que le pyromane s'enfume...

Visite des points stratégiques pour décider du chantier du jour. Suivi par Jean-Marie (jusqu'à un certain point...) je m'engage dans le méandre du haut,  travaillé la fois précédente par Guillaume et Jean-Missette, jusqu'à tant que je peux. Le courant d'air soufflant est aussi net que le conduit est étroit... sur 2 à 3 m... Mais c'est travaillable.

Je retourne ensuite au puits 47 (en référence à mes traces de bottes au fond !), sonder la profondeur du siphon... ou de la flaque terminale. C'est bien la seconde option qu'il faut retenir. L'eau est redevenue limpide et stagne au fond d'une cuvette d'à peine un mètre de profondeur, qui semble obstruée de tous côtés.

Je rejoins alors mes deux comparses qui ont décidé de jeter leur dévolu sur le méandre du bas.
L'organisation se met en place. Un perceur en pointe, un gamateur en soutien, un bestiasse 5 mètres au dessus qui par un système de poulie remonte les gamates et les déverse dans le puits borgne parallèle qui nous servait d'urinoir. Pas tout à fait borgne d'ailleurs puisque certains cailloux prennent un malin plaisir à revenir illico là d'où ils viennent.

Le concours de tir est alors lancé. Un trou chacun, évacué par l'artificier lui même.
Le premier tir de Guillaume est honnête.

Je vais l'être moi aussi, par crainte des commentaires qui pourraient suivre ...
Mon premier trou traverse le méandre très tortueux alors qu'il ne me restait plus que deux cm de mêche ! Dont acte, je perce le second un peu au dessus en laissant 10 cm de marge. Mais la paille coince au niveau du scotch. Mon mentor me suggère alors de l'enlever. Cà rentre un peu plus mais pas assez. Je tente alors de la retirer et évidemment la paille vient seule... et vide! Je rebourre tout au max et tente le tir, évidemment infructueux !
Tentant de laver l'affront, je perce alors un troisième trou pour un joli canon !
De rage, j'en fait un quatrième, là ou il reste un peu de place et y glisse un bout de bleu supplémentaire histoire de mettre toutes les chances de mon côté. Mais en rentrant la paille en suivant, je suis surpris de constater qu'elle s'enfonce si profondément... alors que le trou n'avait pas traversé !
Après mûre réflexion, je dois bien me résoudre à envisager que j'ai enfilé le cordeau dans un mauvais trou de la paroi désormais criblée.
Tir quand même ... pour un nouveau canon ...
Lassé et humilié je passe mon tour.
Je ferai tout de même encore 2 ou 3 trous qui traversent .... à chaque fois au moment ou je décide de m'arrêter de percer !
La malédiction de la Pachamama n'a jamais frappé aussi fort.

Stop ! Je remonte ...

Soit disant que les 2 comparses auraient fait un tir qui a marché ensuite ...

A noter tout de même que je n'ai jamais senti un courant d'air aussi fort en remontant, alors que la température extérieure était désormais très proche de celle intérieure.

Méandre du bas vu depuis le fond du puits




Merde, repéré !

Au fond du fond
 Enfin petit aperçu des lieux :


dimanche 12 novembre 2017

Prévention anti crue décénale

Dimanche 12 novembre au Kondalé
JM Escande
TPST: 4h

Pour se remettre du défilé, un petit tour au Kondalé.
J'ai la mèche de 12, un accu bien chargé et mon  super marteau désobeur, ça devrait dérouler!
Évidement, il y a quelques problèmes qui me font perdre 1 ou 2 heures , mais je suis seul, peinard et pas pressé.
Je prend le "patron" de la porte, fait un petit ménage et remonte en ramassant tous les restes des aménagements semi-industriels.
Provision de petit bois, puis la perceuse est déposée chez Jean Claude.

Commission Médicale 2017

Du 03 au 06 Novembre
Salles la source
TPST : 2 heures
TPES : 3 jours
Claire, Jean Marie + 9 autres participants

Le vendredi arrivée en fin de matinée près de Salles la source.

Résurgence de Salles la source
L'après midi petite balade de 2 heures sous terre à la "Bouche de Rolland". 




Une jolie vire sur une reculée jurassienne typique amène à une conduite forcée impressionnante. 


Vers ce qui pourrait être un réseau majeur. Làs au bout de 400 mètres de galerie entrecoupée de jolies salles notre progression bute sur le siphon terminal.






Le reste du week-end est consacré à tous les sujets médicaux de notre activité. Des risques infectieux (leptospirose, rage) à la cardiofréquencemétrie en passant par le désormais incontournable certificat médical.




On a même fait un peu de médecine avec en avant première une démonstration de réduction de luxation de l'épaule avant la parution d'un article sur Spélunca. Regardes bien, Sylvain, il ne t'es encore rien arrivé sur l'épaule...



J'ai demandé d'avoir les cardiofréquencemètres pour les tester sur un chantier de désob. Un des seuls domaines encore non testés. 

Au total week-end agréable avec le plaisir de revoir les habitués et d'en découvrir de nouveaux.

vendredi 3 novembre 2017

Trou de Béranger, lieu de rencontre à la mode ?

Jeudi 2 Novembre
Trou de Béranger Trassanel
TPST : 8 heures
JMarie + Guillaume et Camille + Sylvain et Jean Philippe et Emile, et Héléna et plusieurs autres

Je profite d’être seul pour revenir sur mon chantier. Une heure de pilonnage avec la grosse masse de Jean Claude et la murette n’existe plus.
La largeur est insuffisante pour passer dans la cloche. Je m’apprête à percer mais je m’aperçois qu’un trou est déjà foré, vestige d’un tir ayant canonné. Paille bleue. La paille pête mais pas le renforçateur. Et merde ça recommence à foirer ! Je perce un trou en 8 pour une nouvelle paille, jaune cette fois. Au bruit un petit bloc a du se détacher. Je vais voir et stupéfait, je découvre un tas de gravas, le bleu intact posé dessus. Tout est fissuré. En 3 sorties et une vingtaine de trous nous n’avions sorti que quelques gamates. En un seul tir c’est plus d’une douzaine qui sont évacuées ! Quand ça veut le faire !
En plus Guillaume se pointe avec Camille, au bon moment pour sortir les déblais.
Du coup je passe dans la cloche : un départ à gauche et en face, comblés par de la terre. Un autre à droite, remontant, non colmaté. Le trou, bonasse, se met à aspirer.
Nouveau tir sur l’angle à droite. Même effet ! Et Sylvain arrive avec sa troupe pour une nouvelle évacuation.
Un autre tir en plafond donne également de bons résultats.
Le conduit de droite, tapissé de glaise de consistances diverses, remonte encore sur 1m50 avec une pente d’environ 30°. A élargir et à creuser.
Retour en fin d’après midi.
La technique, les angles, la charge, on peut dire ce qu’on veut. Ce qui compte c’est la roche !