jeudi 29 septembre 2016

Avec ma massette pour unique compagne

Samedi 17
Kondalé
JM Escande
TPS: 7h30

Échauffé par une série de demi échecs, de séances misérables et rebousté par la dernière sortie, je suis prêt à en découdre. Ce sera Macron (le passage) ou moi!
Une première salve de pailles en 12 dans des trous déjà utilisés, remplis à la gueule et fermés au ciment prompt fait des ravages.
Je sort l'arme secrète: un burin chinois emmanché dans la perceuse.
La roche toute délitée se pulvérise sur place, je démonte le plancher et la paroi de droite.
Celle de gauche est trop tendre et le burin s'enfonce jusqu'au coincement. Il faudrait un burin plat, sans rotation...
J'enchaine 4 pailles en 8 , les séances de burinage, les nettoyages pour franchir finalement d'un bras et de la tète, le passage Macron.
C'est énorme!! Je ne parle pas de la suite malheureusement, mais de cette journée ou je n'ai utilisé que du fait maison (handicraft home made pour les bobos).
Oui à la désob artisanale, au cousu main, au produit local!!

Raid éclair au Kondalé

Samedi 14 septembre
JM Escande  G Barbis
TPS 3h
J'étais bloqué par les beaux parents jusqu’à 13h et Guillaume invité le soir, du coup seulement 4 pailles tirées en 3h sous terre.
2 ont bien marchées, une très moyenne et la dernière, un magnifique canon (normal j'avais traversé un vide en perçant).
Le moral remonte, il faudra amener des mèches courtes pour pour se servir de la perceuse comme marteau piqueur (très efficace dans cette roche toute délitée).
Guillaume a regagné prestement ses pénates et je suis resté discutallier un petit moment chez Jean Claude.
Au moment de partir, surprise!!, mes clés sont restées dans la voiture de Guillaume...

mercredi 28 septembre 2016

Les Bidochons à la mer

Dimanche 25 septembre 2016

Participants : Michel, Guillaume, Jean-missette, Sylvain
TPST :  2h
Gruissan, grotte de Fontcaude

Ayant loupé la "sortie club" printanière à Gruissan, je profite d'une fenêtre calendaire pour récupérer Jean-mi, néophyte à Fontcaude également, et rejoindre les locaux Michel et semi-locaux Guillaume pour une visite du "trou phare" régional...après l'Hospitalet...
Mais afin d'ajouter un peu de piment à cette sortie trop classique, nos lascars se sont mis en tête de "plonger" le siphon terminal en apnée afin de voir si une suite se dessine nettement...ou pas...
C'est donc avec un équipement faisant appel aux toutes dernières technologies que Jean-mi l'homme-grenouille se prépare.

Notez bien le piochon adapté pour creuser sous l'eau et surtout l'absence inhabituelle de massette...Oubli ou instant de lucidité ??


Guillaume équipe...à sa façon...et reçoit bien entendu les plus vives critiques des traditionnalistes.
Revanchard, il égare volontairement les nouveaux dans une annexe noyée...
Après un peu de crapahutage glaiseux, Jean-Mi arrive le premier sur les lieux...un peu déçu semble t'il par l'aspect peu hospitalier des lieux...

2-3 m² de surface, une eau limpide, mais qui se trouble au moindre clapotis et un accès un peu abrupt. Devant ses réticences, je m'y colle et tente un piqué tout en grâce, armé de lunettes de piscine et d'une pauvre torche enrubannée dans un film plastique.
A environ 3 m sous la surface (1 m pour les pieds !) je tente d'apercevoir la galerie qui se dessine nettement vue d'en haut, un peu moins vue d'en bas, la tête à l'envers et dans une eau devenue boueuse...
Pas d'arrêt net mais çà n'a pas l'air bien grand, plutôt à plat et pas de profil remontant immédiatement en tous cas.
Ca ne me semble en tout cas pas justifié d'amener un plongeur ici... ou alors faut pas qu'il lise ce compte-rendu avant !
Nous remontons donc, satisfait pour ma part de ma première "première sous-marine"....

Comme il est encore tôt, Jean-mi nous amène voir sa botte secrète, un trou découvert récemment près des salines de Gruissan, à 1.5 m d'altitude...c'est dire le potentiel...

Voilà la bête. Vu comme çà, çà parait presque grand !



Michel qui connaît le coin par cœur ne se fait guère d'illusions...
Notre jean-mimi troque malgré tout sa tenue de poisson pour celle de dynamiteur et revient  un quart d'heure plus tard de la voiture : "Merde, j'ai oublié les pailles...pourtant j'avais tout préparé".
Sans commentaires...

A midi, la messe est dite...et chacun s'en retourne pantois...
Le chantier de l'AG (et du resto) reste celui sur lequel nous aurons le plus avancé...



samedi 10 septembre 2016

Prospection dans la vallée perdue

Vallée de Theth (Albanie)
TPES 2 jours
TPST 1/2 heure
Claire, Jean Marie

J'ai perdu mes codes de connexion, j'écris donc sous l'identité de GPS (Jean Marie)

Vraiment paumée la vallée en question. Une route toute neuve qui arrive à un col à 1600m et qui s'arrête net pour laisser place à une piste infâme. On n'avait pas lu la page du guide jusqu'au bout ; il y était fort conseillé de ne s'engager qu'avec un 4x4. On est descendu avec notre Skoda de ville louée à Tirana. Pour le retour on verra demain ...
Pendant que toute  l'Europe cuit sous la canicule on a réussi à partir en vacances au seul endroit ou on se caille sous les ondées quotidiennes.

Hier légère amélioration qui permet un petit tour à la recherche de cavités. 



RAS en dehors de cette belle résurgence : 



Après la pluie de la nuit, nous repartons, renseignements pris vers le mont Harapit. 1° difficulté : le patou local. Les oreilles laissent à penser qu'il tient plus de l'ours que du patou d'ailleurs



Plus loin :


blockaus éparpillés dans la nature du temps de l'Albanie maoïste
On arrive enfin au bas du monstre. C'est le "Wall" albanais : une face verticale de 1000 mètres de calcaire. Vos yeux de spéléos exercés repèrent bien la cavité au bas de la paroi ?


Bon d'accord c'est pas une première. Elle semble fonctionner en résurgence et l'éboulis donne une idée de ce qui sort au moment de la fonte des neiges...











Pas une trace de boue. Nous nous arrêtons sur un ressaut remontant équipé d'une corde à noeuds. En short et avec un téléphone pour deux comme unique source de lumière on a parcouru quelques dizaines de mètres.



Passé cette faille nous arrivons enfin sur le plateau à 1900 mètres d'altitude. Avec des sommets environnants à 2200 2300. Ce n'est qu'une succession de dolines à perte de vue. Beaucoup sont ouvertes et il n'y a aucun marquage. La progression est tellement difficile que nous renonçons à faire le tour de l'Harapit et nous retournons sur nos pas.







Face nord de l'Harapit



Un guide francophone rencontré hier nous a dit que cette zone n'avait pas fait l'objet d'explorations sérieuses, à voir...