mardi 30 janvier 2024

Pémol, suite

Samedi 27 Janvier Trous du Pémol, Trassanel

Claire, André, Jean Marie  + visite de Guillaume

TPST, si on peut dire, 4 heures


Reprise de la désob pour meubler la matinée et fêter le retour d'André. Changement de pâture réjouit les veaux, changement d'approche, les spéléos : on abandonne la voie basse pour s'attaquer à la voûte. Qui, de façon surprenante cède facilement à nos artifices. Effectivement, le chantier avance plus vite. Arrêt vers 13 heures pour gagner la base de Trassanel pour l'AG du CDS. Il reste à élargir encore le passage. Derrière le sol (rochers calcités) semble bien descendre, augmentant le vide avec le plafond qui lui garde la même pente. Le courant d'air nettement aspirant en début de matinée (à peine quelques degrés) s'annule quasiment avec le chaud soleil de la mi-journée. 

A noter que le matin l'orifice de la Grotte aux Aragonites soufflait très modérément.

mardi 16 janvier 2024

A la recherche du descendeur perdu!

Samedi 5 décembre

Traversée Cannac-Airolles

Camille, Guillaume, Anthony, Sylvain + Jean-Marie et Claire bloqués au Cannac

TPST 7h


Suite de l'article de Jean-Marie, qui était parti battu avant même de tenter sa chance à la chatière d'entrée pourtant transformée en boulevard...

Mais ou est Charlie?

Pendant que ce dernier s'amuse avec ses pétards et que Camille et Guillaume partent équiper les puits, j'emmène Anthony revoir le conduit d'entrée désobé en solo quelques mois plus tôt. Je tente une paille dans la faille terminale trop étroite, en pensant qu'il en faudra 3 ou 4. L'effet est particulièrement efficace et permet à Anthony de s'engager directement pour 3 m de première supplémentaires. Le bas de la faille est malheureusement colmaté et nécessiterait beaucoup de travail.

Anthony en première au fond de son trou

En revenant au niveau de la première étroiture agrandie, on entend distinctement un gros ronflement. L'air s'engouffre par un trou de souris qui communique sans doute avec une faille parallèle.

Laissant là nos 2 Briffons, nous rejoignons les 2 Barbis qui cherchent une solution pour équiper en rappelable le premier puits récemment déséquipé par le SCA.

On ne parvient pas à voir où était placé l'anneau de corde et on doit laisser une plaquette dans l'opération.

3 puits plus tard, nous prenons position dans les grandes galeries et déambulons au gré de nos envies, en allant notamment visiter des méandres perdus sous le grand canyon.



Au fond de l'un d'eux, on découvre des ossements que le grand paléontologue Barbis identifie comme un grand volatile des temps passés.


Il confirme son hypothèse de départ par l'identification du crâne calcité.


Pourquoi pas? Mais comment diable est-il arrivé là?



Père et fils nous observent du coin de l'oeil






Maladie vénérienne?

Après la pause, il faut bien se coltiner les chatières à la Mas, vu qu'on a plus de cordes pour remonter !

J'emmène la troupe dans mon sillage, rendu confiant par mon premier passage, pourtant mouvementé.

Un coup sur le dos, un coup sur le flanc, droite-gauche, j'enchaîne les chicanes jusqu'àu fameux passage en siphon qui m'avait posé tant de problèmes et qu'il avait fallu surcreuser. Je me souviens bien être passé les pieds en premier et renouvèle l'expérience. çà frotte mais çà passe... Sauf que derrière, çà remonte plus que dans mes souvenirs et qu'un gros bloc placé en haut d'un col rend l'obstacle infranchissable. Je reste plus d'un quart d'heure dans la position, toutes écoutilles fermées tant le souffle est violent, et tente à plusieurs reprises un lancer de hanches désespéré. Rien à faire! Il faut faire reculer toute le monde et faire machine arrière. Heureusement, un retournement est possible avant le ressaut. J'y retourne donc la tête la première, non sans appréhension, mais çà passe finalement nettement mieux. Je me demande encore comment j'avais réussi à passer dans l'autre sens la fois précédente. Sans doute Emile m'avait t'il aidé...

Les chatières suivantes sont presque un jeu d'enfant, même s'il faut en permanence réfléchir à la position adéquate.

Les maigrichons qui me suivent n'ont pas l'air de trop se plaindre.

Avant le dernier ressaut, je retrouve mon descendeur égaré presque un an plus tôt. On dirait que pas grand monde n'est passé par là depuis...

On équipe le dernier puits en plusieurs tronçons et Guillaume a droit à une remontée pour détricoter une corde coincée.

Sortie directe par Airolles, tout le monde ayant son compte !

Cà reste une superbe classique, qu'il faut équiper en conséquence et déconseiller aux poids lourds !


lundi 15 janvier 2024

Section junior a Trassanel 4

Ca date mais c'était resté en brouillon ! 


Samedi 11 novembre 2023

Arnaud, Annick, Guillaume (SCM), Camille, Guillaume, Émile, Sylvain.

TPST 7h

Une sortie, junior, c'est pas seulement une sortie sans Jean-Marie, mais avec 3 moins de 15 ans !

Camille et Arnaud reviennent de stage et quoi de mieux que le 4 de Trassanel pour valider les acquis ?

Descente sans encombres, petite virée dans le 3, après le puits qui siffle, avec des concrétions magnifiques.

On furète ensuite dans le 4 jusqu'à la salle des Mystères.

Emile et moi allons nous mettre minable jusqu'au chantier terminal, non visité (par nous) depuis presque un an et demi !

J'escalade tant bien que mal la cheminée terminale désobée par Jean-Marie et Guillaume. 4 m au dessus du sol je glisse ma lampe dans un trou pas plus gros qu'un ballon de foot. Ca semble s'agrandir derrière et de l'air arrive de là. Il faudra y revenir ! D'autant plus qu'avec la possibilité d'envoyer tous les cailloux dans le point bas de la faille terminale, le chantier devient beaucoup plus facile et travaillable à 2.

Retour sans encombre. Atelier poterie au bas du puits qui siffle pour combler l'attente. Les jeunes se débrouillent super bien à la remontée et sont récompensés en allant rendre visite à l'ours.

Qu'ils en profitent, ça ne durera pas !



dimanche 14 janvier 2024

Trou X

Samedi 13 janvier 2024

Trou X Villanières (et non Lastours comme je le pensais)

Sylvain, Jean Marie  TPST : 2 heures

En montant nous repérons l'entrée de la grotte du Grésilhou que nous avions ratée jusqu'alors. Aucun courant d'air. Nous continuons sans rentre dans cette cavité.


Beau soleil, mais température glaciale sur ce flanc orienté au nord. Tant mieux, le courant d'air (chaud) à l'entrée du trou X est conséquent. Dur le chantier il faut faire un choix et sacrifier une des 2 voies sur lesquelles nous étions arrêtés. Sylvain visite la faille de gauche qui ne l'inspire pas : peu de courant d'air et travail conséquent avec un plafond dangereux, c'est le moins qu'on puisse dire. 

faille est : 


https://youtu.be/rrnmE_ZXR8Q

Ça tombe bien, elle ne m'inspirait pas non plus. Nous descendons donc tout droit et remontons les gravas au fond de la dite faille.

Au fond la gamate apparaît

Remontée de Sylvain, sous les barres qui tiennent le haut de la paroi

Chantier sans incident, à nouveau 100% d'efficacité dans les dispositifs. Au fond : plafond sain incliné (roche mère ? énorme bloc ?) sur le coté est ; éboulis assez bien tenu par de la terre sèche coté ouest. Peu de risques de prendre un pavé sur le crâne, ce qui change des 5 mètres précédents. Le courant d'air est net, mais diffus : gros courant d'air (dans un petit trou), moins intense mais certain depuis le bout de notre voûte. Arrêt sur cailloux + terre à remonter, sans difficulté. Pour la prochaine fois (il vaudra mieux être 3).

Avant de partir, passage à l'entrée de Mouscaille : pas de bruit, ni de mouvement d'ailes. Pas d'odeur désagréable non plus. Les bestiaux ne doivent pas être là. Cependant, nous n'allons pas plus loin que le premier ressaut pour ne pas gêner.

Seule avarie de la journée...

lundi 8 janvier 2024

Désobstruction Trou du Pémol

 

Samedi 6 janvier 2024, Trou du Pémol – Cabrespine —

Spéléo Corbières Minervois : Jean-Luc C.

Gruissan Prospection Spéléo : Jean-Marie B., Sylvain D. Jean-Noël D (aussi ITP)

Gente canine : Bella, Bosco

Photos: JND

La désobstruction est vraiment dans l’ADN des clubs de l’Aude ! Quoi de mieux qu’une séance de désobstruction pour débuter l’année 2024, c’est la saison des souhaits et des vœux. Nous voilà reparti, à l’initiative de Jean-Marie, sur le versant sud du Roc d’Agnel, pour creuser ce qu’on avait appelé au début le Trou sans nom et qui est dénommé maintenant le Trou du Pémol. Lors de la dernière séance du 30 octobre, JM et André avaient peu progressé, tous les crayons avaient foiré, la roche était faillée – genre mille feuilles. Après huit heures de burinage manuel il avait fallu se rendre à l’évidence, toujours pas de courant d’air, pas de suite au fond et un faible espoir en contrebas au milieu des gravats. Mais il y a eu du courant d’air au départ, il faut le retrouver !TPSurface et sous terre (– 4 m…) : cinq heures

Rdv au pont du Pémol pour 9 h 30. La route depuis Canet se fera sous une alternance de passages pluvieux. Dans la vallée de Cabrespine cela se découvre, la météo a prédit du soleil à partir de 10 heures. Jean-Luc arrive suivi de JM qui a récupéré du matos. Le Pémol est bien à sec, on retrouve le cairn et arrivée au trou pour 10 heures, Bosco est bien content de retrouver sa forêt. 


Déballage du matériel, JM est déjà au fond, mais pas de courant d’air. Première tâche, déblayer les gravats ; JM et JL se relaient au fond pendant que les deux autres compères tireront les gamates. Un espoir de suite apparait sur la droite en contrebas mais la roche est dure, il faut sortir l’artillerie. Les crayons fonctionnent bien, quelques gros blocs sont dégagés.



JL a allumé le feu, un peu difficile à prendre car la végétation est bien humide, et cela nous réconforte un peu car le temps a changé. Fi de soleil c’est une alternance de crachins et d’éclaircies. Mais le vent reste calme. Un aller-retour rapide de JM aux voitures pour récupérer un pied-de-biche (et le casque de JL…). Pendant ce temps, JL emmène JN voir au-dessus le départ de la Faille égyptienne, un trou en peu rastèg qui au bout de quelques mètres bute sur une faille étroite, encore une désob’ à poursuivre. Un sacré courant d’air chaud sort du trou. Au passage encore un autre trou en cours de désob’, c’est un vrai gruyère.




Puis la désob’ reprend jusqu’à 13 heures où on sonne la cloche du casse-croûte.

 




Heureusement le soleil réapparaît. Un petit minervois de Fabrezan – Les Fortes Têtes (ça nous va très bien) – et un bon pudding (merci Véronique) nous consolent des efforts de la matinée.



Reprise du chantier après 30 mn de pause. Nouveaux relais au fond du trou mais la place est étroite, les grands gabarits sont désavantagés. Une brindille enfumée ne montre toujours pas de courant d’air. Le vent se lève et l’ambiance devient plus arctique. Et toujours des passages de pluie.


De la place pour deux à l'abri, enfin.

 

Vers 15 heures, visite de Sylvain accompagné de Bella, sa labrador. Bosco est heureux de voir une nouvelle copine. Sylvain est bientôt au fond du trou pour relayer JM. Des nouveaux crayons sont nécessaires mais nonda, ça foire ! 15 h 30, JN (un peu las et frigorifié) et Sylvain prennent le chemin du retour laissant les deux autres compères sortir les derniers gravas. A suivre...







JN