vendredi 28 avril 2017

Béranger : Réseau du Pomélos

Samedi 08 Avril 2017
Trou de Béranger
JMarie
TPST 7 heures

Le nombre de participants est à la hauteur des espérances concernant ce passage ...
De toute façon il y a du travail pour un et demi et de la place pour un demi.
Je ne compte pas recommencer le bain de boue de la dernière sortie et arrive équipé : gamate en état pour contenir du liquide, entonnoir, chiffon sec, 2 paires de gants (dont une avec 2 mains gauches). Le matériel est déballé et placé en lieu sec. La flaque prestement vidée (à peine une vingtaine de litres). Les pointes génantes ont bien été pétées par le dernier tir. Je peux me caler dans la cheminée remontante. 
Mais là ça se gâte : imaginez un morceau d' emmental avec plus de trous que de fromage... parfaitement ronds et remplis de glaise.
Je ne peux pas percer plus de 10 cm sans tomber sur du vide. 
Finalement je renonce aux pailles et charge trois forages. Je retourne à la salle terminale pour casser la graine. Les gaz sortent peu à peu. Trés peu. Il faudra au moins 2 heures pour que l'atmosphère soit respirable. J'ai eu le temps de fouiller le moindre recoin de la salle à manger !
Enfin le CO se stabilise autour de 100 ppm. C'est jouable à condition de ne pas rester longtemps. 
Une paille pour lever une excroissance. Mais après ce n'est plus possible de le jouer en finesse. Il faut repasser à du plus costaud. Je passe la main dans la cheminée : le conduit est horizontal sur une vingtaine de cm puis redescend ! La paroi n'est donc qu'une cloison !
La concentration est toujours à 80 ppm. Je perce rapidement trois trous et ressors.
Pendant toute la journée le courant d'air a été pratiquement nul malgré une température extérieure élevée (?). 
Malgré le scepticisme ambiant je compte bien ne pas laisser ce chantier sans suite.

Petite visite des lieux :





dimanche 23 avril 2017

Dernière

Samedi 22 avril
Charlie
JMichel, Sylvain
TPST: 3h30

Après le déséquipement de la sortie précédente, retour pour lever une ultime supputation : un départ fossile au fond à gauche  pourrait shunter la zone broyée...
Dépourvu de matériel, accaparé iniquement par qui vous savez, nous sagagnons  pitoyablement pour extraire un bloc parfaitement calé dans sa niche.
Évidement, le génie humain a finalement  raison de la masse bêtement inerte.
Le moral est sérieusement entamé, d'autant plus que le dégagement à bout de bios sous le plafond, met en évidence une faille remontante et soufflante.
Mille gamates, c'est encore la mème m.....
Nous ressortons et faisons une visite rapide de Beranger qui a bien séché.

Pour ne pas rester dans le dépressif, quelques images du week-end précédent au Néouvielle :


Les versants ensoleillés manquent de neige
 Vue depuis le pas du Gat sur le barrage presque vide de Cap de Long


Sommet du Néouvielle  samedi


Face nord du Taillon et fausse brèche


Promenons nous dans les bois


Dimanche montée à l'Estaragne, magnifique 3000 qui se fait en ski jusqu'au sommet.
Certain passages sont raides et exposés, heureusement les couteaux accrochent bien dans la neige dure du matin. La descente se fait dans le velours, après réchauffement de la couche superficielle :



dimanche 9 avril 2017

8 et 9 avril au fond du val d'Aran


 A partir du col de la Bounaigue, vue sur la Maladeta



Dimanche au plat de Beret, la flèche montre le sommet choisi

Isabelle en plein effort juste avant le sommet



Le site Spéléo rétro est sorti. A consulter sur :

http://speleoretro.canalblog.com

Au bout, la boue !

Samedi 01 Avril
Trou de Béranger, réseau du Pomelos Trassanel
Jean Claude, Jean Marie
TPST : 7 heures

Pourquoi se farcir les puits de Trassanel pour se roussouler dans la bouillasse du Mystère quand on peut le faire sur de l’horizontal ?
Entre 2 averses on arrive rapidement sur la cavité.
Surprise : la base du Pomelos est pleine d’eau. Je m’y colle et JClaude tire les gamates. Pas faite pour ça la gamate : on l’a découpée sans rebord inférieur et à chaque ressaut je me prends une douche. Le pan incliné devient vide un cloaque sans nom.
D’où l’oxymore de JC : « Quand je monte (la gamate) je descends ! »
La fosse est peu à peu vidée. J’avise un trou laissé intact par un de nos échecs précédents. Avant de le garnir je le teste au bourroir… qui se coince !
Impossible de bloquer la mèche sur le mandrin. Facile à l’extérieur mais ici tout glisse et on ne peut rien tenir. A force d’insistance on arrive à décoller la protection en caoutchouc noir qui tombe dans la merdouille. Pfff ! Quand ça veut pas ! Enfin on réussit à remonter le tout, mèche comprise. Je perce un nouveau trou de dégagement garni d’une paille enrichie. Làs, faute de bourroir, le coup fait pshit !
Ecoeurés on attaque le repas. Impossible d’allumer le réchaud : tout est englué dans la bouillasse. Je mange mes pâtes chinoises sèches. Le sandwich de JC est aussi mou que l’environnement, quant à la banane…
La glycémie remontant, JC trouve une solution pour sortir le bourroir avec mon couteau servant de pince. Une ou deux pailles donnent quelques résultats. Mais la paroi ressemble à un gruyère avec partout des poches pleines de glaise. On décide un bouquet final et on quitte les lieux. Seul point positif : bonne aspiration pendant tout notre séjour.
Bien sur pas de photos. L’appareil a beau être étanche je n’avais rien pour nettoyer l’objectif.

Par contre : j’ai rajouté des photos et un film sur l’article précédent de JMichel.
Avec visite du réseau inf du Kondalé comme si vous y étiez !!!

mercredi 5 avril 2017

Eau et gaz à tous les étages

Kondalé
Samedi 25 mars 2017
JMichel,  Sylvain, JMarie, puis Guillaume
TPST 7h

Le groupe Excellence est réuni pour une journée qui s’annonce exceptionnelle !
La crème du Minervois a perdu de sa superbe.
Qui est raide du genoux, qui sort à peine d'un lumbago, qui rentre dans sa 60ième année ???...

Rendez vous chez Jean Claude sous un déluge.
Son pluviomètre déborde ....
Après moult tergiversations, le maître des lieux nous assure que le kondalé  ne sera pas noyé.

La pluie a enfin cessé,  nous nous équipons à l’abri, autour de la piscine (qui est vide et c'est bien la seule) et nous rendons au départ du chemin.
Heureusement, il est suffisamment large pour permettre d'atteindre le trou sans être trempé.
Nous parcourons le lit du ruisseau en amont et en aval pour relever les pertes, les divers écoulements et sorties  d'eaux.
Dans le trou nous sommes presque au  sec.
Finalement c'était le bon plan...

VISITE DU KONDALE :



Au fond nous déployons les barquettes et autres gros sacs, qui une fois remplis de sable, nous permettent de bâtir un mur solide à même de résister à une crue ....
Guillaume nous rejoint avec un grand nombre de sacs d'engrais en forte toile  plastique.
Les gamattes se succèdent à un rythme endiablé !
Dans la partie descendante l'eau remonte à travers le sable.
Le bidon de 20 l est vite rempli.
Le boyau remonte et le sol s'assèche.
Le mur s'élève, tel un énorme batardeau pour la construction du barrage chinois des 3 Gorges ou une portion des fortifications du 36 ième parallèle entre les 2 Corée..... (le temps quasi sub-tropical m'incite à chercher des références exotiques !)
Plus nous nous enfonçons dans le boyau "Macron", plus le mineur de tète souffle comme une baleine.
Sylvain : " j'ai l’impression d’être à  8000 m !! "
Guillaume lui succède, réussit a franchir le point haut et s’arrête dans le resserrement avant la rotonde.
Il est cuit.
Le diagnostic de l'autorité médicale est sans appel:
"c'est du gaz carbonique (CO2), ce n'est pas toxique, mais l'oxygène est plus rare et la respiration plus difficile".
Il s'engage et renonce à la 3ième gamatte.
Je vais voir,  le boyau est rempli à moitié, la sensation d'oppression est telle que je fais demi tour sans même chercher à apercevoir la suite.
Les dépôts organiques collés sur les parois moisissent partout. Peut être plus avant il y a une grande soupe de feuilles et brindilles en décomposition qui dégage tout ce gaz ??
Assez dépités, nous regagnons la surface.



Revisite du talweg, ou les pertes ont bougé, se sont transformées en résurgences et vice Versailles !!
Mille gamattes,  nous sommes pas sorti de la m...!!