jeudi 17 janvier 2019

Aven de Pertusac
Samedi 12 janvier 2019
Marine, Etienne, Fred V, Jean-Marie, Jean-Michel, Sylvain
TPST 7h

Entrée tardive et finalement groupée sous la tempête.
Arrivée au réseau fossile, le groupe se sépare. Etienne et Marine partent pour une séance découverte et photos dans la faille concrétionnée.

Fred et Jean-Marie attaquent à la manière forte le boyau ventilé fossile, tandis que Jean-Mi et moi gagnons le point bas de la faille, dans le puits de la pince à sucre.
Avant d'attaquer la désob, j'en profite pour aller revoir le puits suivant, à l'extrémité de la faille. Plus large au départ, il est ensuite fortement réduit par un bloc en travers, recouvert de terre. Pas moyen de voir distinctement si au delà, çà s'élargit de nouveau, mais çà ne me parait pas évident.

Nous attaquons donc le puits de la pince à sucre en reprenant tout depuis le haut. Première paille trop gourmande, deuxième pas assez, la troisième est parfaite...mais çà sera la dernière...Foutu accu!

On a élargi sur 2 m de haut, il en reste 3 pour atteindre le passage à présent complètement obstrué et une prochaine séance devrait suffire à y parvenir, la roche, très compacte réagissant admirablement bien.

On récupère tout le monde à la remontée, sauf Etienne qui, fort de ses dernières compétences acquises, parfait l'équipement...mais sans clef de 15 (ou 17 je sais plus).

Sortie précoce à 17h.

Je laisse à Jean-Marie le soin de raconter ses découvertes...

3 commentaires:

masdan a dit…

Jean Marie, Jean Marie, raconte ...

Jean Marie a dit…

Résumons :
laminoir serré de haut en bas mais large de 2 mètres. Devant le plafond remonte à la verticale et le regard bute sur une paroi verticale également, 1 mètre devant. Cela ressemble fort au bas d'un puits étroit. L'opération se passe à merveille d'autant plus que de nombreux trous ayant foiré précédemment, je ne dois en percer que 2. Même après avoir mangé la concentration de gaz semble encore rébarbative. J'en profite pour montrer à Fred la suite du trou. Maintenant il le connait en totalité. Cela me donne l'occasion de revenir au fond ou je n'étais pas retourné depuis le début. Et d'admirer l'équipement, particulièrement imaginatif...
Remontée au chantier. Les gravas sont dégagés en 5 minutes. Je laisse Fred passer devant. Au dessus pas de puits : "tout est bouché". Pourtant couché dans le laminoir je sens bien l'air. Fred se dresse dans la petite alcôve : au dessus de lui une deuxième petite salle. Le plafond parfaitement horizontal est constitué de lames (de 1 à quelques centimètres d'épaisseur) entreposées les unes sur les autres comme un plancher effondré. Au dessus on devine un tas de blocs. Il y a du y avoir un remplissage qui a disparu ensuite pour laisser ce mikado en équilibre. Pas de courant d'air net.
Je casse un lame de calcite entre les 2 alcôves. L'air vient bien de là. En fait depuis le début nous sommes dans une galerie horizontale coupée de remplissage et de planchers calcifiés. La fente soufflante (5 cm de large) doit donner dans la suite après un nouveau bouchon de glaise calcité. Plus accessible ce chantier serait peut être à entreprendre mais là ??? Ça peut durer un moment. Il vaut mieux poursuivre au fond.

masdan a dit…

Vivement un bon début d'année Je peux vous passer du fumigène intensif mais anodin...pour confirmer qu'il n'y a pas de bouclages... A essayer un coton imbibé dans le pastis et étendu en travers du courant d'air,Chanel n°5 c'est peut être mieux, mais c'est un sacré investissement...