samedi 15 avril 2023

La Ferrière est réouverte

Vendredi 14 Avril 20223

La Ferrière, Fournes   Angélique, André, Christophe, Jean Marie 

TPST : 7 heures

Sur les conseils de Stoche j'étais passé à l'automne jeter un coup d'oeil sur ce chantier abandonné depuis plus de 30 ans. J'avais débouché l'amas de feuilles, d'humus et de branches qui obstruait l'entrée après la crue de 2018 et m'étais arrêté quelques mètres plus loin sur un bouchon identique.


Nous attaquons immédiatement deux chantiers. Je commence à dégager le bouchon pendant qu'Angélique dégage le diverticule latéral ou on sent un léger courant d'air. Double désob, c'est une première. Christophe dehors et André au relais ne chôment pas. 

Coté diverticule le plafond devient de plus en plus scabreux avec de gros blocs qui menacent (tirs anciens ?). De mon coté par contre la suite apparait, dégagée de remplissage. 

Pause de midi chez Angélique et Christophe qui habitent tout près. Heureusement car les giboulées se succèdent. Café et retour au chantier. On abandonne le diverticule et deux opérations sur le coté droit du conduit principal font pschitt... Microfailles, contact entre beau calcaire bleu et roche indéterminée. La paroi est quand même un peu malmenée et la massette finit le boulot. 

Un dernier rétrécissement et Christophe prend le relai pour une troisième intervention : succès total. Tu formes  les nouveaux et rapidement ils font mieux que toi... J'entends Sylvain dire qu'ils n'ont pas de mal. Bref, il n'y a plus qu'à sortir les blocs. Angélique s'y colle.

Grave erreur. Si elle passe en pointe tu es sûr ne plus revoir le chantier. Impossible de la faire sortir. Elle gratte comme un Jack Russel sur une taupinière. Avec nos deux gamates on a du mal à suivre le rythme. Le passage est enfin propre, quoique très étroit. Une dernière intervention serait nécessaire pour ouvrir une autoroute mais Angélique tente de passer. Elle s'en sort pas mal et derrière trouve une cloche assez dégagée. On la suit puisqu'il y a de la place pour tous. Il y a 30 ans, les gars qui ont creusé ne devaient pas être très épais, dénutrition ? anorexie ? Sans les trois interventions artificielles c'était vraiment très, très étroit.

Revenons à notre conduit. Christophe arrive au somment d'un ressaut, étroit également, mais qui semble pénétrable. Quelques blocs de la taille d'un ballon de foot sont coincés au dessus. Il les décroche délicatement et me les fait passer. Au fond, 3 mètres plus bas le sol est encombré d'humus sec et de branches. Le courant d'air, alterné mais assez fort qui est apparu en milieu d'après midi (effet de la désob ou changement atmosphérique ?) passe entre ce remplissage et une paroi bien verticale. La topo semble montrer qu'il faut passer sous cette paroi pour atteindre le terminus. C'est bien ça ?

Ce sera pour une autre fois. Retour à la voiture (bien 20 mètres) sous un vent infernal.

Pas mal ce trou. propre, sec. L'humus y compris celui du fond était très humide à l'automne ; actuellement ce n'est que de la poussière. Conséquence d'une ventilation intensive ? Très bien situé. Il avale une énorme quantité d'eau en crue ; confirmé par Christophe qui a vu tout le ruisseau s'y engouffrer en 2018. Juste au dessus un soutirage à absorbé un énorme volume de terre lors de cet épisode, ce qui n'a pas bouché le passage de l'air dans notre galerie. Après l'élargissement que nous n'avons pas eu le temps de réaliser l'accès au fond sera de tout confort. Il ne reste plus qu'à espérer que ça ne restera pas étroit trop longtemps. Si certains sont intéressés par ce chantier envoyez moi vos coordonnées pour inclusion sur une liste.

6 commentaires:

masdan a dit…

Si j'ai bien compris vous avez ouvert le large, parce que nous nous avons bloqué sur du très fin....Y a t'il toujours le bruit d'eau ?...

masdan a dit…

Bon, vous le savez, bientôt les 1000 feuilles sur liste d'appel et suivant la tournure Couchage à la maison forestière de Monthaut grande table bancs et pour les patriarches fauteuils taillés dans la masse de part et autres, La grande cheminée et au dessus le plancher pour roupiller...♪♫♪.

Stoche a dit…

On avait bloqué sur du très fin mais qui avait été prolongé par l'équipe de Mont-de-Marsan je ne sais pas jusqu'où, certainement pas très loin. D'où mon idée de le revoir pour compléter la topo (j'oublie que j'ai pris pas mal de muscles entre temps) et peut-être prolonger cette cavité qui est très bien placée pour donner qqe chose de surprenant. Tu peux me mettre sur la liste.

masdan a dit…

J'ai l'impression qu'ils ont plus attaqué vers le petit amont légèrement aéré... Bien après j'avais compris par Héréro, que je ne leur avais refilé que des trous à la con !!! alors que je ne les ai drivé sur rien, sauf que je leurs disais ce que l'on faisait !!! Pareil pour le trou du Pertuzac...

Jean Marie a dit…

Un trou qui donne sur rien c'est pas mal.
A l'époque vous étiez quand même de grands malades. Vous ne risquiez pas d'aller très loin sans ouvrir suffisamment pour faire passer les gamates vers la sortie.

masdan a dit…

C'est qu'à l'époque il y avait bien plus intéressant ailleurs , et que nous étions taillés comme de fines tablettes de chocolat... ♪♫♪.