Trou Nazon, Tarn
Pierre, Jean Marie, Sylvain + Emile
TPST : 3 heures
Pierre, Jean Marie, Sylvain + Emile
TPST : 3 heures
J'avais travaillé sur cette petite cavité il y a une vingtaine d'année avec Jean Michel. Un courant d'air de fou. En plein hiver le courant d'air était glacial et le panache de vapeur à l'entrée s'élevait sur plusieurs mètres ! Signe d'un réseau profond important...
En fond de cavité on avait fait péter un laminoir infâme, hyper serré, mouillé.
Finalement après plusieurs séances de désob nous avions trouvé l'origine du courant d'air : une 2° entrée quelques dizaines de mètres plus bas. Défendue par un éboulis. Mais la lumière du jour passait et un contact vocal avec la surface avait donné la localisation. Ecoeurés nous n'avions même pas sorti les blocs pour réaliser la traversée.
Le confinement avec sa limitation géographique m'a ramené vers cette zone proche (moins d'1 kilomètre) de mon domicile.
A l'entrée du laminoir je me retrouve coincé. En 20 ans la formation de calcite a été impressionnante et l'étroiture me bloque la poitrine. Je ressors piteusement et me dirige vers la sortie...
Les 3 autres continuent. Sylvain s'enfile à gauche sur un petit conduit dont je me rappelle bien le profil. Il y a 20 ans je m'étais dit que je reviendrai l'élargir quand j'aurais le temps... Élargir, il en aurait bien besoin car Sylvain a eu toutes les peines du monde à en ressortir. Pierre et Emile en profitent pour suivre le courant d'air, sortir les blocs qui obstruent la sortie et réaliser une première qui attendait depuis 1995 !
Mercredi 04 Aout 2020
Trou Nazon, Tarn
Pierre, Jean Marie + Théa et Nolan
TPST : 3 heures
Trou Nazon, Tarn
Pierre, Jean Marie + Théa et Nolan
TPST : 3 heures
Curieuse cavité : à quelques mètres après l"entrée je trouve... des cèpes !
Sur un tapis végétal venant de la surface certes, mais en zone d'obscurité totale...
Je ne voulais pas rester sur l'échec précédent et je reviens "outillé"
Le passage est enfin ouvert. Et les bras ne manquent pas.
Pierre suivi de Nolan et Théa s'engagent dans l'abomination. Je ferme la marche (si on peut dire). Après 4 à 5 mètres ; nouveau coincement. Portant là, pas de calcite. J'insiste, je force (la tête en bas). Rien n'y fait. J'essaie de reculer ; impossible, il n'y a aucun appui pour les mains. Un instant j'ai failli paniquer ce qui ne m'était pas arrivé depuis mes débuts. Finalement j'arrive à m'extraire. La calcite n'était pour rien dans le premier rétrécissement. J'ai du mettre trop de muscle...
Je n'ai plus qu'à ressortir penaud et à retrouver mon équipe à l'entrée inférieure...
Je compte bien revenir, par la sortie et mettre ce laminoir aux normes. Dès le prochain confinement !
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