Mercredi 12 Août 2020
Kondalé Fournes
Guillaume, Jean Marie
TPST : 9 heures
Rincés, après cette sortie qui a pourtant bien commencé.
Descente parfaite jusqu'au puits du Vlassof. Là la corde frotte. On s'en était aperçu mais malgré les précaution la gaine commence à s'éroder. On perd une bonne demi-heure à modifier l'équipement pour une sécurité optimale. Reprise de la descente ou je foire la quasi totalité des départs de puits (sac qui se coince, longe qui tricote...). Bizarrement c'est la même chose pour Guillaume. Dû au stationnement sans trop bouger dans le puits ventilé ?
On arrive au fond. Repas et action. Je stocke les lames du dernier tir dans un rétrécissement de la faille. Ces lames, verticales, détachées de la paroi, sont parfaites, on pourrait bâtir un toit en lauze. Une parait plus récalcitrante. Je l'empoigne fermement. Un peu trop : elle cède et je me prends un coup de poing dans la paupière ! Depuis j'ai l’œil comme un raton laveur. Nous alternons les rôles. Le monticule de gravat s'empile dans la faille. De plus en plus de blocs, même de belle taille, chutent au fond avec un joli bruit de ricochet. J'espère qu'on n'aura pas à les remonter. La suite est visible : elle passe sous notre stock !!!
La descente du Puits de la Pince à Sucre qui atteint maintenant une bonne quinzaine de mètre, se fait en libre, coincés comme on peut. En effet il est trop étroit pour pouvoir travailler aisément avec un baudrier. Quant à se changer au fond...
La remontée avec une poignée, comme aide non sécurisée, est un enfer : les prises (petites marches résultant des tirs) sont de plus en plus lisses et glissantes au fur et à mesure des passages. La perte d'énergie est maximale. Et il faut se farcir l'exercice après chaque paille.
Le dernier tir (on n'est pas allé voir) est suivi d'un bruit d'effondrement notable. Outre les débris du tir lui même, une partie du pierrier a du suivre.
La remontée finale sera longue et éprouvante. Guillaume qui a pas mal tapé au fond et qui n’était pas revenu depuis un moment a perdu les automatismes pour trouver les prises et éviter les becquets. Son kit se coince fréquemment... Fatigue, baisse de la concentration, erreurs, coincements, fatigue. La boucle est bouclée. On arrive à l'extérieur vers 18h30 ; bien entamés.
1 commentaire:
A cœur vaillant rien d'impossible.Bravo.
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